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Orascom Telecom voulait quitter l’Algérie pour s’implanter au Maroc

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  • #16
    personnellement je suis et je resterai fidèle à Djezzy, et le patron s'est expliquer il y a pas longtemps sur tout ça:
    NAGUIB SAWIRIS, P-DG D’ORASCOM, AU SOIR D’ALGÉRIE :
    «Ni Djezzy ni Orascom ne sont à vendre»
    Entretien réalisé au Caire par Nacer Belhadjoudja


    C’est au 26e étage du building du groupe qui surplombe le Nil (Caire) que Naguib Sawiris reçoit des journalistes algériens afin de «lever les équivoques sur ce qui s’est dit sur notre groupe ces derniers temps. Des informations, sans fondement, ont circulé en Algérie laissant entendre que nous allons abandonner nos investissements dans ce pays alors que d’autres annoncent, tout bonnement, que nous allons vendre nos actifs en Algérie. Tout cela est, bien sûr, faux», avance sans ambages celui que le revue Forbes classe comme l’homme le plus riche d’Afrique, avec un capital dépassant les dix milliards de dollars.

    Le Soir d’Algérie : Monsieur Sawiris, beaucoup de choses ont été dites sur votre groupe, notamment la cession d’OTA à un groupe français et la réduction de vos investissements en Algérie. Quelle est la part du vrai et du faux dans tout cela ?
    M. Naguib Sawiris : J’affirme que nous sommes heureux d’être en Algérie. Je pense que les rumeurs qui ont circulé à notre sujet sont l’œuvre de la concurrence locale ou internationale. Dans le domaine des télécoms, nous sommes devenus un concurrent sérieux et nous avons réussi à arracher une bonne part d’un marché jusqu’ici exclusivement occupé par certaines firmes. Peut-être que l’arrivée d’un concurrent venu d’un pays émergent et de surcroît arabe gêne ces firmes. C’est un racisme primaire qui ne dit pas son nom. A cela se greffe également le complexe du colonisé. Rappelez-vous tout ce qui avait été dit lorsqu’on avait remporté la licence d’exploitation du GSM en Algérie : comment a-t-on pu préférer une entreprise égyptienne à des entreprises françaises, espagnoles ou allemandes ? Et on sait ce que véhiculent comme sousentendus ce genre de questions. Mais si cela peut vous rassurer, ce complexe du colonisé existe également chez nous en Egypte. Cette rumeur sur la revente de Djezzy intervenait au moment où nous venions de racheter un grand opérateur italien, en l’occurrence Wind Telecom, pour 15 milliards de dollars. La même opération s’est déroulée en Grèce. Et je vous annonce que nous venons de conclure un projet au Canada. Ici, en Egypte même, nous avons fait l’objet de critiques sournoises du genre «ces gens-là sont devenus trop importants et en s’agrandissant, ils vont tout emporter sur leur passage ».

    Donc la revente de Djezzy n’est pas à l’ordre du jour ?
    Je vous le confirme. Mais laissez-moi d’abord vous dire que pour nous, l’Algérie a été et demeure toujours un défi. Nous sommes arrivés dans ce pays lorsqu’il n’était pas dans l’air du temps d’y investir ne serait-ce qu’un dollar, en dehors des hydrocarbures. Et d’ailleurs, à cette époque le cours du baril de pétrole n’était pas à son niveau actuel. A cette époque, des analystes économiques internationalement reconnus ne comprenaient pas notre empressement à aller investir en Algérie. Ils avaient conclu que notre démarche était économiquement suicidaire. Et je suis fier de rappeler également que pour la licence GSM, notre offre était le double de l’offre de France Télécom. Certains avaient estimé que nous avions reçu un coup de pouce pour remporter ce marché de la téléphonie mobile en Algérie. Si cela avait été vrai, vous pensez sérieusement que nous aurions été obligés d’offrir le double de l’offre de notre premier concurrent ? Un dollar de plus aurait suffi dans ce cas-là à notre bonheur. Dernier point : à cette même période, certains de nos associés, puisque, certes, nous sommes une entreprise égyptienne et nous détenons la majorité, mais nous avons également des associés américains, britanniques et autres, ne comprenaient pas comment on pouvait les entraîner sur un tel investissement dans un pays à double risque : sécuritaire et économique. Aujourd’hui, Dieu merci, lorsqu’on parle du succès d’Orascom, personne n’omet de signaler que ce dernier est intimement lié au succès d’Orascom Algérie. Le succès de Djezzy n’a pas son égal, ni en Egypte, ni en Tunisie ni même au Pakistan.

    Djezzy est donc une belle opération financière ?

    Oui, mais c’est bien plus que ça dont il s’agit. L’argent n’est pas tout. Il y a derrière cette opération du transfert technologique. Aujourd’hui, le nombre du personnel étranger qui travaille pour Djezzy ne dépasse pas les doigts d’une seule main. Pour nous, l’investissement étranger direct apporte avec lui une nouvelle vision de la gestion, de nouvelles idées et les jeunes Algériens découvrent de nouvelles méthodes de travail, et c’est en cela que nous sommes fiers d’avoir apporté notre part à cet investissement sur l’homme qui ne tient pas compte des fluctuations du marché pétrolier. Autant de raisons qui font que, non seulement Djezzy n’est pas à vendre mais également tout le groupe Orascom. Ma démarche, ou si vous voulez ma raison d’être, c’est d’arriver un jour à bâtir le plus grand groupe de télécom au monde, contrôlé par un Egyptien, autrement dit un Arabe. C’est cela le carburant de mon existence. Ceux qui disent que nous faisons de grands gains en Algérie ignorent tout simplement qu’ils sont la meilleure propagande pour ce pays. Ils oublient également que c’est la meilleure manière de lever des doutes sur le climat des investissements. Il n’y a pas pire publicité pour un pays que la faillite d’un investisseur étranger. C’est ça le langage de la vérité économique et non celui qui avance des arguments fallacieux du genre la fraternité arabe et autres amitiés ancestrales.

    Dans l’immédiat, quels sont les projets de Djezzy ?

    Nous allons lancer, bientôt, un institut de formation à but non lucratif qui aura pour mission d’assurer le transfert technologique aux étudiants algériens appelés à intégrer le monde du travail. Cet institut se fera avec la collaboration de nos partenaires en Algérie et bénéficie déjà d’un intérêt auprès des autorités algériennes. Nous voulons également lancer une grande campagne publicitaire pour faire connaître aux étrangers la destination Algérie qui recèle de grandes potentialités touristiques.

    Est-ce que vous pensez que l’Algérie offre des conditions de sécurisation des investissements étrangers ?
    Généralement, ce n’est pas dans l’air du temps de rendre hommage aux autorités. Cela peut être compris médiatiquement comme une caresse dans le sens du poil, mais tant pis, je prends le risque d’aller à contre-sens et d’affirmer qu’avec l’Autorité de régulation (NDLR : ARPT), nous témoignons qu’elle a veillé à respecter et à faire respecter par les opérateurs de téléphonie la charte pour laquelle elle a été instituée malgré le fait qu’elle évolue sur la corde raide parce qu’elle doit faire respecter les lois de la concurrence tout en veillant au respect, également, des droits du client. Je saisis cette opportunité pour dire que l’Algérie se distingue, aux yeux des investisseurs étrangers, par cette qualité rare qui consiste à respecter ses engagements. Nous sommes engagés dans plusieurs pays arabes et nous pouvons dire que nous n’avons pas vu dans cette partie du monde un pays aussi respectueux de ses engagements comme l’Algérie. Si, parfois, il y a des difficultés conjoncturelles, cela n’affecte en rien les engagements de l’Algérie envers les investisseurs étrangers.

    Peut-on connaître la nature des problèmes que vous rencontrez en Algérie et d’où émanentils, selon vous ?
    Il y a d’abord ces rumeurs qui sont propagées à l’endroit de l’opinion publique et tellement martelées qu’elles finissent par apparaître comme vérité absolue chez le commun des mortels. Je vous cite un exemple : il s’est dit que mon frère a vendu son usine de ciment de M’sila au groupe Lafarge. En vérité, c’est mon frère qui a pris des parts dans le capital de ce groupe.
    Ce sont toutes ses usines situées en Algérie, au Pakistan, en Corée, au Nigeria, en Afrique du Sud et ailleurs, soit vingt usines au total, qui ont constitué la contre-partie à la prise de participation d’Orascom dans le capital de Lafarge. Jusqu’en 2010, nous ne pouvons pas dépasser 20% du capital de ce groupe. Mais trois ans passent vite, et croyez-moi, nous serons majoritaires. C’est tout de même curieux qu’en Algérie, on avance que mon frère a vendu ACC au groupe Lafarge, alors qu’en France une partie de la presse parisienne s’est déchaînée contre l’entrée d’Orascom, d’une manière significative, dans la capital d’un groupe qui fait partie du panier du CAC 40. Cette presse-là ne manque pas de relais pour discréditer notre entreprise. Je ne verse pas dans une logique de victimisation, mais je pense sérieusement que l’on a voulu faire payer l’Arabe qui ose. Rappelez-vous la levée de boucliers dans l’Hexagone le jour où je voulais racheter Bouygues Télécom. C’était pour eux inadmissible et cette fois aussi des relais médiatiques n’ont pas hésité, un seul instant, à tenter de salir l’image de notre groupe. Comme je vous livre à vous, hommes de presse, mon sentiment et mes convictions, je suis prêt à aller en Algérie expliquer aux autorités que nous sommes et resteront fidèles à un pays pour lequel Orascom se sent redevable.
    Le soir d'Algérie
    suite de l'article
    ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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    • #17
      coute 2.50 da et la revend au publique a pas moins de 500da ...tout benef
      Et tu veux qu"elle fasse du sociale? une entreprise doit faire du benefice, elle est taxée par l'Etat de l'autre côté ! c''est du gagnant gagnant ! sans oublié qu'il y a de la concurrence de l'autre coôté, Nedjma et Mobilis, mais Djezzy a fait du bon boulot en fedilisant sa clientele, ca c'est du savoir-faire !!! la seule solution pour la déloger de ce juteux marché c'est créer de la controverse à son sujet ! et le meilleur moyen c'est ...

      Djezzy s'est installé quand personne ne voulait du marché algérien, elle a fait la meilleur offre et s'est endettée (gros risque a cette époque ouisque le marché était inconnu) pour investir sur l'ensemble du territoire algérien en meme pas deux ans !
      c'est Normal de vouloir faire du profit !!! c'est a la concurrence de faire ses preuves. Vouloir quiter un marcher de 2md$ de benefice est completement ahurissant pour un esprit sain donc cette affaire est tres louche !!!
      ?

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      • #18
        ya pas si longtemps , le PDJ de cette entreprise , crie sur tout les toit , qu'il ne quittera pas l'algérie ...!! va comprendre ..!!
        Monsieur le président c’est avec cœur lourd que je m’adresse a vous ses quelque phrase d’un condamné qui trancherons la soif de certains individus opprimée

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        • #19
          ya pas si longtemps , le PDJ de cette entreprise , crie sur tout les toit , qu'il ne quittera pas l'algérie ...!! va comprendre ..!!
          rahom ghayrine meno
          ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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          • #20
            hihih chabba hadi lamia14 on dirait rana fel houmma hihihihihihih
            PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

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            • #21
              Merci Lamia pour l'interview! rien a ajouter tout y est!
              ?

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              • #22
                d'abord tu dis:


                Citation:
                ce qu'elle a rapporté de plus a l'algerie c'est les emploies -c'est vrais- et l'ouverture du marché
                Et plus loin tu dis:


                Citation:
                elle s'est installé pour se faire du fric c'est tout
                y a une contradiction ?....

                personnelement j'ai rien contre (la preuve je suis abonné chez eux)

                BallZ
                elle est taxée par l'Etat de l'autre côté
                justement elle a etais exoneré de toutes taxes et d'impot sur le benefice jusqu'a decembre 2007
                et au moment de payer ces impots sawaris a voulu vendre ...louche non ?? :22: ... peut etre que c'est pas aussi rentable ....et c'est le coup de poignard quia fais rugir Boutef
                Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage

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                • #23
                  Oui Louby peut-etre ! mais 33% sur 2 md$ de benefices n'est pas rebutant a payer !
                  Concernat les taxes seul les benefices sont exonérées, la taxe professionnelle et la tva sont maintenues !
                  ?

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                  • #24
                    Djezzy s'est installé quand personne ne voulait du marché algérien
                    erreur l'ARTP n'as delivré aucun agrement et les prix de AT a l'epoque etais fixé par eux ........djezzy a glisser une bonne enveloppe pour avoir le sien

                    gros risque a cette époque ouisque le marché était inconnu)
                    la demande y etais même quand la puce etais a 25.000da

                    fallais faire une etude de marché ou juste comparer avec nos voisins marocain ou tunisien ........fallais pas etre dupe pour le voir
                    Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage

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                    • #25
                      la tva sont maintenues !
                      ben oui ..... la TVA est payé par l'abonné
                      Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage

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                      • #26
                        erreur l'ARTP n'as delivré aucun agrement et les prix de AT a l'epoque etais fixé par eux ........djezzy a glisser une bonne enveloppe pour avoir le sien
                        La faute à qui Louby?...Djezzy a fait la meilleure offre ! et la corruption n'est pas propre a djezzy
                        On reproche quoi a l'entreprise ? elle a fait son boulot, elle a fait la meilleure offre, elle dégages des bénéfices et emploie 99% d'Algériens ! si elle veut vendre c'est son droit!! c'est pas un crime économique

                        la TVA est payé par l'abonné
                        Même ses fournitures pour sa consommation finale?
                        ?

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                        • #27
                          Même ses fournitures pour sa consommation finale?
                          tu parle des charges .........c'est minime

                          je pense que Boutef ne voulais pas que France telecom s'installe en algerie (on a mis 130 ans a les sortir ) et djezzy en revendant son entreprise a FT leur permettrais de s'insttaller ici ........Ou bien .......... il veut un quatriemme operateur ...un autre concurent.....
                          Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage

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                          • #28
                            L'action de Orascom telecom Holding vaut à l'instant 6.1238 dollars alors qu'elle valait + 40 dollars en octobre.

                            Plusieurs fois suspendue de cotation, elle risque de valoir quelques poulets et quelques oeufs pour faire un petit festin d'adieu.

                            Source bourse du caire.

                            Bonne chance à ceux qui ont misé sur ce cheval perdant.

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                            • #29
                              TSA raconte n'import quoi. quand j'ai déposé un comentaire sur TSA pour demander la révilation de la source afin de soutenir ce qu'ils raconte. ils m'ont fait exclu du forum. vive l'esprit ouvert de la TSA
                              If you want to go fast go alone, if you want to go far go together....
                              You have to have a dream so you can get up in the morning....

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                              • #30
                                En réalité, Alger reproche surtout à Orascom Telecom d'avoir cherché à quitter l'Algérie pour s'implanter au Maroc
                                why ?

                                quitter l'algerie c'est une chose ... s'implanter au Maroc en est une autre

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