Le projet de construction d'un grand port commercial dans la région centre refait surface. Le gouvernement a entamé les démarches de prospection pour trouver un site pouvant accueillir un port en eaux profondes pour désengorger celui d'Alger, asphyxié par la ville. Des dizaines de bateaux attendent plusieurs jours en rade pour décharger leurs marchandises. Le port d'Alger devenu exiguë n'arrive plus à supporter l'énorme trafic commercial induit par le développement spectaculaire de l'importation des produits alimentaires, des biens et services. «Le port d'Alger est trop petit. Nous avons demandé aux autorités de le délocaliser et nous attendons toujours une réponse favorable», affirme un armateur étranger implanté en Algérie.
Cette situation pénalise l'économie nationale. «Il y a des bateaux qui attendent jusqu'à 20 jours en rade pour trouver une place et décharger. Les délais élevés d'attente au port d'Alger sont facturés en devises et c'est le consommateur qui paie la facture», ajoute le même armateur. En fait, pour amortir les pertes dues aux délais élevés de déchargement, les armateurs augmentent systématiquement le prix du fret maritime vers le port d'Alger d'au moins 30% par rapport aux tarifs pratiqués vers les ports marocains et tunisiens.
Face à la hausse de l'activité commerciale, le gouvernement a dépoussiéré un vieux projet de construction d'un port dans la région centre, entre Dellys et Tenes, pour désengorger le port d'Alger. Quatre options sont sur la table des décideurs. La première est la réalisation d'un port en eaux profondes à Cap Djinet en partenariat entre l'Etat et le groupe privé Cevital. Ce projet, qui a bien avancé, a fait l'objet d'au moins cinq études concluantes de la part de bureaux d'études algériens et étrangers de renommée mondiale. Toutes ces études ont conclu à la viabilité économique de ce projet qui pourrait devenir le plus grand port de la méditerranée, loin devant Tanger med au Maroc.
Les autres options consistent en l'agrandissement et la modernisation des ports de Zemmouri, de Dellys ou de Tenes. Ces ports qui ne disposent pas d'un tirant d'eau important peuvent constituer une solution provisoire à la saturation du port d'Alger qui traite notamment de l'importation des produits alimentaires, des matériaux de construction et des biens et services destinés aux entreprises.
TSA
Cette situation pénalise l'économie nationale. «Il y a des bateaux qui attendent jusqu'à 20 jours en rade pour trouver une place et décharger. Les délais élevés d'attente au port d'Alger sont facturés en devises et c'est le consommateur qui paie la facture», ajoute le même armateur. En fait, pour amortir les pertes dues aux délais élevés de déchargement, les armateurs augmentent systématiquement le prix du fret maritime vers le port d'Alger d'au moins 30% par rapport aux tarifs pratiqués vers les ports marocains et tunisiens.
Face à la hausse de l'activité commerciale, le gouvernement a dépoussiéré un vieux projet de construction d'un port dans la région centre, entre Dellys et Tenes, pour désengorger le port d'Alger. Quatre options sont sur la table des décideurs. La première est la réalisation d'un port en eaux profondes à Cap Djinet en partenariat entre l'Etat et le groupe privé Cevital. Ce projet, qui a bien avancé, a fait l'objet d'au moins cinq études concluantes de la part de bureaux d'études algériens et étrangers de renommée mondiale. Toutes ces études ont conclu à la viabilité économique de ce projet qui pourrait devenir le plus grand port de la méditerranée, loin devant Tanger med au Maroc.
Les autres options consistent en l'agrandissement et la modernisation des ports de Zemmouri, de Dellys ou de Tenes. Ces ports qui ne disposent pas d'un tirant d'eau important peuvent constituer une solution provisoire à la saturation du port d'Alger qui traite notamment de l'importation des produits alimentaires, des matériaux de construction et des biens et services destinés aux entreprises.
TSA
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