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Moins d'IDE pour l'Algérie en 2009

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  • Moins d'IDE pour l'Algérie en 2009

    Les nouvelles conditions encadrant l'investissement étranger en Algérie inquiètent fortement les milieux d'affaires nationaux et étrangers. Les raisons de cette inquiétude sont nombreuses mais elles sont en majorité liées à la nouvelle instruction signée par le Premier ministre Ahmed Ouyahia le 22 décembre 2008 et envoyée aux décideurs économiques du pays.

    Cette instruction oblige en effet les groupes étrangers à s'associer avec des entreprises algériennes pour investir en Algérie. Elle leur interdit de posséder plus de 49% dans leurs projets algériens et instaure l'obligation de soumettre tous les dossiers d'investissements étrangers au Conseil national de l'investissement (CNI) au lieu de l'Andi (Agence nationale de développement de l'investissement). L'instruction oblige enfin les investisseurs étrangers à recourir uniquement au financement local.

    « Ces trois mesures compliquent davantage les choses pour l'investissement étranger. Soumettre projet d'investissement impliquant un partenaire étranger au CNI va provoquer des retards importants dans le traitement des dossiers. Le CNI, composé de ministres, n'a pas les structures nécessaires pour traiter rapidement toutes les demandes. Cela va renforcer la corruption. Les investisseurs seront tentés de faire des interventions auprès des politiques pour obtenir des avantages et des réponses rapides à leurs demandes », estime le patron d'une entreprise privée de services.

    Les chefs d'entreprises algériens redoutent en effet l'allongement des délais de réponses à leurs demandes d'investissement et la bureaucratisation de la décision d'investir. Le cas de la Commission nationale des marchés (CNM) qui doit donner son feu vert pour tous les marchés publics a provoqué des retards dans le lancement de grands projets d'infrastructures. La CNM ne dispose pas des moyens nécessaires pour traiter rapidement des centaines dossiers. «Au lieu de libérer l'initiative économique, le gouvernement la restreint. Il aurait du créer une agence indépendante pour s'occuper de l'investissement», regrette le directeur d'une autre société privée.

    L'obligation faite aux étrangers de s'associer avec des Algériens a également reçu un accueil mitigé de la part des patrons locaux. « On ne sait pas vraiment comment le gouvernement a pu prendre la décision de répartir le capital national entre au moins trois actionnaires pour permettre à l'étranger de rester majoritaire. C'est une gymnastique incroyable, inédite, extrêmement difficile à appliquer et qui va encourage le «copinage» dans les affaires», estime un économiste.

    Enfin, la décision d'obliger les étrangers à recourir aux financements locaux laissent perplexes de nombreux patrons interrogés par TSA. « Cela veut dire que l'Algérie n'a plus besoin des investissements directs étrangers (IDE) ? Les étrangers seront obligés de jouer des coudes pour obtenir des crédits de la part de banques publiques dont le fonctionnement est dicté le pouvoir politique », estime un chef d'entreprise.

    Les milieux d'affaires évoquent désormais une année blanche pour l'investissement étranger en Algérie, d'autant que les nouvelles mesures sont intervenues à la veille des élections présidentielles d'avril 2009 qui s'annoncent difficiles et qui pourraient déboucher sur une crise politique. « Aucun étranger ne viendra investir dans un pays qui change chaque jour les règles du jeu. Il y a des lois qui sont annulées par des instructions. Le flou est total », estime le directeur d'un cabinet étranger de consultants spécialisés dans la promotion de la destination Algérie aux IDE.


    boutef et ses hommes d'etat.

  • #2
    les 3 mesures :

    1 - Obligation pour les groupes étrangers à s'associer avec des entreprises algériennes pour investir en Algérie.

    2 - Interdiction de posséder plus de 49% dans leurs projets algériens, et l'obligation de soumettre tous les dossiers d'investissements étrangers au Conseil national de l'investissement (CNI).

    3 - Obligation pour les investisseurs étrangers à recourir uniquement au financement local.

    -------------------------------------------------------------------------

    Je ne vois aucun problème dans ces trois mesures bien au contraire, et s'il faut chercher les contraintes aux investissements nationnaux ou étrangers c'est du coté de l'adiministration et sa bureaucratie légendaire qu'il faut chercher .
    .


    Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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    • #3
      le pétrole est en chute libre
      qui est ce détraqué qui osera y investir en 2009 ?

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      • #4
        Je ne vois aucun problème dans ces trois mesures bien au contraire, et s'il faut chercher les contraintes aux investissements nationnaux ou étrangers c'est du coté de l'adiministration et sa bureaucratie légendaire qu'il faut chercher .
        mon ami azzouz, les lois , il y a eu et il y en a plein en algerie, c'est leur application qui fait defaut.
        En meme temps, il faut dire que les lois doivent etre fait intelligemment, on n’applique pas la même chose pour des domaines ou l'algerie a un avantage sur, tel que les hydrocarbures ou la demande etrangere est tres importante et il y a peu de rivaux autour de nous avec un secteur ou n'importe quel pays aussi petit qu’il soit peut nous concurrencer et nous arracher des investissements qui etaient entre nos mains.

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        • #5
          Oui mais concernant cet article, je ne vois pas ou est le problème.
          .


          Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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          • #6
            le probleme mon ami c'est que a part les H.C, t'as la tunisie et le maroc en embuscade, eux n'ont aucune contrainte a imposer, donc pour certains créneaux je préfère que l'algerie s'aligne sur les meme conditions de ses voisins ou qu'elle fasse pression en usant de ces atouts.

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            • #7
              Moi je reste persuade que l'avenir de l'economie algerienne sera tres sombre du moins pour la nouvelle annee 2009, pas un seul indicateur n'est dans le vert ... L'economie est une science exacte, tu marches ou tu creuves (il y a pas de miracle).

              Parlant chiffres alors, depuis l'arriver de Mr Bouteflika comme President, bcp d'avions ont atteri puis decoller d'Alger, et en particulier les invistisseurs Arabes du moyent Orient. 10 ans apres, la plupart des projets (fictif pour la majorite) restent au stade de l'etude si ce n'est pas un projet au placard (Emaar est un bon exemple, Souvenez vous des 30, 25, 10 puis 5 milliards de $ ... a la fin Rien).

              Donc, la politique du copinage de Mr Bouteflika en donnant des entreprises et des financements publiques a des entreprises en particulier L'egyptienne Orascom (dont la famille et les amis du president sont ds le conseil d'administration) a conduit a des pertes et un saignement des employers de certains unites.

              Je continue, pour l'investissement reel IDE Net Hors Hydrocarbures, ceci reste tres marginale meme absent .... Les banques DZ veullent faire du credit a la consommation et non l'amorssage de l'investissmeent.

              Les assurances en particulier les Francaise ont gele leur projet avec l'algerie pour mieux voir la politique economique de Bouteflika (je ne sais mm plus s'il a une politique bref)... sans assurances, et les banques les investisseurs rechignent a venir .... et surtt sans les aides et facilitations point de vue fonciers et l'imposition ... personne ne viendra.

              strategie apres strategie BenHachnou apres Temmar .... echec apres echec. Boutef lui meme avoue il y a qqe mois l'echec TOTAL de sa politique economique.


              Bref, l'algerie etant un pays sous developpe dont la moitier de sa jeunesse est en exile, et l'autre est dans les maquis, je vais donner un exemple de reussite a suivre .... Le vietnam, ce pays qui a reussi a faire changer tte la donne economique malgre sa proximite avec la chine, ou une politique basee sur la creation d'emploi tiree par l'agriculture et l'industrie du service et des new technologies a lancer la machine economique de ce pays...... mais pour cela, il y a des hommes vietnamien qui aiment leurs pays a la tete du Vietnam.

              L'algerie des Fellaga comme l'algerie de Ouyahia n'a rien ramenner a notre jeunesse a part le desespoire et la pauvrete, la haine et l'intolerence. Donc, de Ouyahia a Bouteflika .... Le Peuple DZ hommes et femmes doivent se reveiller et aller revendiquer plus que la baguette quotidienne .... Le destin est entre les mains du peuple, s'il ferme les yeux une nouvelle fois, je dirais qu'il merrite ce qu'il lui arrive..... pour finir avec : qui ne seme rien ne recolte rien
              Dernière modification par racdavid, 02 février 2009, 18h04.

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              • #8
                Une fois pour toute, il faut arrêter de poster les articles de TSA.


                Comment les milieux d'affaires peuvent s'inquieter aujourdh'hui alors qu'ils applaudissaient de concert la mesure de Ouyahia il a seulement qlqs mois?????

                Soit ces milieux sont débiles, soit TSA encore eu une information anonyme.
                « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                • #9
                  ce qui me désole c'est la contrainte nationale de 51% du capital

                  cela me rappelle la malheureuse expérience de la marocanisation de 1973 qui fait à l'industrie marocaine un fabuleux bond en arrière

                  en livrant des fleurons de l'industrie marocaine (bien que propriété d'étrangers) a des rapaces qui dans la plupart des cas se sont mis à pomper les liquidités et vendre les actifs

                  Le maroc aurait pu être une petite Malaisie mais l'ignorance et le populisme en aura decidé autrement
                  .
                  .
                  ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                  Napoléon III

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