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L'Algérie est un des rares pays à avoir atteint les objectifs fixés par le Pnud

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  • #61
    Je te dis ca autrement : ne pas avoir de ressources et etre 127eme est ma foi honteux mais comprehensible.
    Aussi compréhensible que de laisser pour compte
    • les 47,3% d'analphabètes,
    • les travailleurs sans aucune couverture social,
    • les marocains du Maroc inutile s'abreuvant aux fontaines, succombant à la première baisse sensible des températures, ...


    Et leur préférer un TGV 2 milliards d'Euros.

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    • #62
      ça fait 40 ans que le maroc ne fait rien contre l'analphabetisme , parceque depuis 56 ..il aurait eu le temps de faire qque chose qd meme , semer des ecoles dans les campagnes dans le maroc inutile, dans les hautes montagnes et le fin fond du desert c pas une priorité pour lui ..le pays emergent tanger med offshoring bref tt le lexique M6 la neopropaganda dans un pays sans secu ,où 80 % de la population se soigne aux herbbes et aux exorcistes .. 100 palais où on prepare des repas royaux meme qd le roi est abscent ... acheter des fremm, et des f16 ..tu vois que si t t soucieux de la realité de ton pays tu ne quiterai pas un forum marocain pour en discuter tellement c la m**** chez toi , mais j'en doute qu'un tel forum existe on a trop habitué le pauvre peuple de chez vous au n3am sidi.; et tazmamart a fait le reste
      en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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      • #63
        Aussi compréhensible que de laisser pour compte

        les 47,3% d'analphabètes,
        les travailleurs sans aucune couverture social,
        Donnez-nous 150 milliards et si nous avons encore un analphabete, venez nous le reprocher... Walou a baba, tes arguments c'est du vide aerien. A moins que tu viennes nous expliquer toi aussi que le corps d'un jeune algerien repeche en pleine mer est "encensé" et le corps d'un marocain non. Oulla "il n'y a pas de pauvres en Algerie, que des necessiteux"... !?


        les marocains du Maroc inutile s'abreuvant aux fontaines, succombant à la première baisse sensible des températures, ...
        Un pays qui a 90% de sa population qui vit dans la bande nord parle du "Maroc inutile" du voisin... On aura tout vu... Le "Maroc inutile" va avoir le plus grand port d'Afrique a terme... Qu'a l'Algerie utile? Des coupures d'electricite dans la capitale d'un pays "energetique" ?

        Et leur préférer un TGV 2 milliards d'Euros.
        Ou une mosquee a 7... ?

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        • #64
          Donnez-nous ...
          Mauvaise habitude !!!!
          Le "Maroc inutile" va avoir le plus grand port d'Afrique a terme...
          • Ce qui alphabétisera les 47,3% d'analphabetes
          • Ce qui assurera les 90 % de travailleurs sans couverture sociale
          • Ce qui préviendra des drames tel celui D'anfgou,
          • Raccordera les marocains "inutiles" au réseaux d'eau potable et d'assainissement.


          Dernière modification par jawzia, 15 août 2009, 20h47.

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          • #65
            ça fait 40 ans que le maroc ne fait rien contre l'analphabetisme ,
            C'est point négatif sur le maroc je l'avoues je critique de point dans mon pays =
            La scolarité/Santé, nous sommes assez en retard dans ces domaines.
            Mais n'oublions pas que les études supérieur au maroc sont parmi les meilleurs dans l'Afrique. malheuresement la qualité n'est l'objectif majeur mais la quantité.....
            le pays emergent tanger med offshoring bref tt le lexique M6 la neopropaganda
            Lah yahdek quel propagande ??
            où 80 % de la population se soigne aux herbbes et aux exorcistes ..
            Oh!!!
            Ah oui ta dut mal comprendre je vais t'expliquer. La plupart des gens même dans les villes préfères se soigner par des moyens traditionnel mais la plupart de la population du maroc a la possibilité de recourir au soins facilement.
            100 palais où on prepare des repas royaux meme qd le roi est abscent ...
            +1
            C'est tout simplement idiot.
            acheter des fremm, et des f16
            Normalement oui ta raison mais tout simplement c'est une nécessiter pour le moment pour instaurer une paix dans la région et une stabilité avec l'algerie.....+ nous sommes presque en état de guerre contre le poliz
            tu vois que si t t soucieux de la realité de ton pays tu ne quiterai pas un forum marocain pour en discuter tellement c la m**** chez toi , mais j'en doute qu'un tel forum existe on a trop habitué le pauvre peuple de chez vous au n3am sidi.; et tazmamart a fait le reste
            Hamdoulilah oui mon pays a quelque problème mais il leurs fait face et se développe, je critique juste que ces un peu long on peux encore faire bc bc mieux......
            Oh l'amis il y a qu'une minorite de marocain ici...nous sommes tres tres nombreux dans le web au moins le triple des algériens.
            mais perso les marocains sont trop curieux c'est un vice c'est nous
            Puisque la haine ne cessera jamais avec la haine, la haine cessera avec l'amour.

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            • #66
              Ce qui alphabétisera les 47,3% d'analphabetes
              Juste


              Ce qui assurera les 90 % de travailleurs sans couverture sociale
              Faux ce domaine se développe dans le maroc

              Ce qui préviendra des drames tel celui D'anfgou,
              Je connais pas

              Raccordera les marocains "inutiles" au réseaux d'eau potable et d'assainissement.
              Faux la plupart des marocains ont l'eau potable(tu te trompe de pays???)
              Puisque la haine ne cessera jamais avec la haine, la haine cessera avec l'amour.

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              • #67
                Ce qui alphabétisera les 47,3% d'analphabetes
                Tout a fait, ca a deja commence, au passage, ne fais pas comme le PNUD, mets a jour tes stats...

                Que dis tu des 27% d'analphabetes dans un pays qui a 150 milliards de dollars en caisse (7 millions d'analphabetes algeriens...) Quelle est votre excuse dis moi? Profs mal payés?

                Ce qui assurera les 90 % de travailleurs sans couverture sociale
                euuh, c'est vrai que quand on n'a pas de tarvailleurs, on n'a pas a se soucier de leur couverture ou non-couverture... Le Maroc a l'AMO pour les employes et la RAMED pour les demunis... Hchecm chwiya mon ami, on ne va pas ressortir l'exemple des femmes qui accouchent par terre dans des hopitaux en plein centre d'Alger.

                Ce qui préviendra des drames tel celui D'anfgou,
                As-tu dit "drame", je te conseille d'utiliser un autre mot quand tu veux faire des comparaisons Maroc/Algerie...

                Raccordera les marocains "inutiles" au réseaux d'eau potable et d'assainissement.
                Encore une fois, mets a jour tes stats, tu te rendras peut etre compte de combien le pays aux petrodollars stagne et combien le pays "feodal" avance...
                Dernière modification par ayoub7, 15 août 2009, 22h22.

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                • #68
                  «L'Algérie connaît une intense croissance économique et sociale qui lui permettra de réaliser les objectifs du millénaire définis par le Pnud»,
                  c'est quoi la croissance sociale ?
                  Quelqu'un sait quels sont les objectifs du millénaire dont il est question ici?

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                  • #69
                    • les 47,3% d'analphabètes,
                    • les travailleurs sans aucune couverture social,
                    • les marocains du Maroc inutile s'abreuvant aux fontaines, succombant à la première baisse sensible des températures, ...


                    L'AMO ne concernent qu'une petite frange insignifiante de travailleurs et les patrons freinent des quatre fers en demandant le report de son extension.

                    Quant au RAmed (destiné aux démunis), sur les 10 millions de personnes concernées seules 30.000 en ont bénéficié dans une expérience pilote. L'opération est à l'arrêt.


                    D'où le Vanuatu !

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                    • #70
                      Pauvreté en Algérie : Un rapport alarmant



                      La pauvreté est une réalité. C’est en tout cas la conclusion d’un récent rapport des services de sécurité adressé aux plus hautes institutions du pays.
                      Finalisé le 20 mars 2006, ce rapport des services de sécurité se base essentiellement sur des données d’institutions internationales, notamment du Pnud (Programme des Nations unies pour le développement). Tout en reconnaissant que très peu d’études ont été réalisées dans ce domaine, les rédacteurs de ce rapport n’hésitent pas à parler de « pauvres » contrairement au ministre du Travail et de la Solidarité qui préfère utiliser le terme plus soft de « démunis ». « Depuis la crise pétrolière de 1986, des pans entiers de la société algérienne ont sombré dans la pauvreté. En l’an 2003, et malgré des réserves de changes dépassant les 30 milliards de dollars, un Algérien sur trois vit en dessous du seuil de pauvreté », est-il indiqué en page 35.
                      Il semble donc que le nombre de pauvres dépasse les 10 millions d’Algériens, un chiffre qui tranche avec les 72 302 personnes démunies recensées par le département de Djamel Ould Abbès. « Des Algériens vivant avec moins d’un dollar par jour, l’Algérie en compte de larges pans. La pauvreté touche deux fois plus les zones rurales que les zones urbaines et plus les femmes chefs de ménage et les personnes sans instruction. (...) Il suffit en effet d’aborder quelques personnes parmi les mendiants, SDF et exclus de tous bords, de plus en plus nombreux à Alger, pour être fixé sur l’origine rurale de l’écrasante majorité d’entre eux. Leur drame se confond avec celui plus large de l’agriculture traditionnelle en proie à une crise sans précédent, nourrie par une constante baisse des rendements agricoles, exacerbée par le phénomène du terrorisme qui a affecté, comme chacun le sait, surtout les zones rurales (...) En réalité, en dehors du fait que la croissance hors hydrocarbures soit molle, l’Algérie fait face à un problème de répartition inégale du revenu national.
                      Par les chiffres, moins de 20% des habitants détiennent un peu plus de 50% des richesses du pays », peut-on lire dans ce document qui ne manque pas de rappeler qu’avec un IDH (indicateur de développement humain) en nette régression, l’Algérie a été classée, en 2003, à la 107e place sur 173 pays par le Pnud. Notons par ailleurs que l’Algérie a gagné quelques points dans l’édition 2005 de ce classement et se retrouve donc à la 103e place... juste derrière la Palestine occupée. Pauvreté et criminalité Ce rapport aborde de façon théorique la question de la relation entre la pauvreté et la criminalité. « La pauvreté en soi n’amène pas la criminalité. Il n’y a pas de lien direct entre la pauvreté et la criminalité, mais il y a sûrement des liens indirects. La criminalité est le fait d’un décalage entre les buts que l’on se fixe dans la vie et les moyens dont on dispose pour y parvenir. Ce n’est pas la pauvreté qui est criminogène, mais d’être pauvre dans un système demandant à avoir des moyens (écoles pour pauvres, HLM, etc.). Mais on se rend compte que cela est insuffisant et ne sert à rien car la criminalité continue.
                      Aujourd’hui, le but n’est plus social, mais individuel (qualité de vie) ». Mais ce rapport présente une autre théorie développée par des criminologues selon laquelle il existe « une corrélation positive entre le revenu national et le taux de crimes contre la propriété ». Dans leur conclusion, les services ayant réalisé ce rapport n’hésitent pas à tirer la sonnette d’alarme. Menaces sur la cohésion sociale et les générations futures « Le poids et la pression que peut faire la dégradation des conditions de vie actuelles risquent de peser lourdement sur les conditions de vie de la génération actuelle et plus sur la génération future.
                      Les conséquences de la crise socioéconomique pendant les dernières décennies menacent aujourd’hui les principes fondamentaux de la cohésion sociale que sont la solidarité, l’équité et l’accessibilité. Pour cela, prendre en compte le renforcement des capabilités individuelles est nécessaire pour une meilleur structuration des capacités et faciliter leur transfert à la génération future (...) Ceci permettra de maintenir la cohésion sociale en réduisant le degré de vulnérabilité des personnes et de mieux préserver la dignité humaine. La hausse des potentialités humaines à côté de meilleures capacités individuelles contribue efficacement à soulager la situation de pauvreté que vivent les ménages actuellement et augmenter leur taux d’autonomie à faire face aux différents chocs externes dans le futur. »


                      Tarek Hafid — Le soir d’Algérie


                      http://www.dailymotion.com/video/x66...pauvrete-alger

                      Et ca ose encore donner des leçons
                      Dernière modification par chicha51, 16 août 2009, 00h32.

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                      • #71
                        Et ca ose encore donner des leçons
                        Hanta tachouf a khouya, sans aucune hechma

                        Commentaire


                        • #72
                          chicha, tu nous poste en 2009, un article de 2008 qui se base sur un rapport de 2006 qui est lui meme base sur des donnees de 2003... C'est normal que l'etat des lieux actuels contredit ton article alors:

                          avec un IDH (indicateur de développement humain) en nette régression, l’Algérie a été classée, en 2003, à la 107e place
                          Aftane.. l'Algerie a gagnee 7 places depuis: on est a la 100eme place. Alors quelle regression? C'est le Maroc qui recule en passant de la 126eme l'an dernier a la 127eme cette annee.

                          ∑ (1/i²) = π²/6
                          i=1

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                          • #73
                            2009:

                            Mieux parler des pauvres


                            La Banque mondiale vient de révéler que la pauvreté a partout reculé sauf en Afrique. En Algérie par contre ce fléau est tapis à l’ombre d’une statistique peu fiable parce qu’établie par un organisme davantage enclin à relayer le discours onctueux de l’Exécutif. Et tant pis pour l’autonomie de ces structures de production de l’information statistique dont tout indique qu’elles subissent toutes sortes des contrôles politiques. Nombreux sont ceux, en effet, qui ont cru avoir débusqué les domaines d’intérêt du « toilettage » des chiffres. Il s’agit déjà des taux de chômage, de l’inflation, des niveaux de participation aux élections, de l’indice du développement humain (quand bien celui-ci serait déterminé par l’application de certaines normes internationales), en somme de toutes ces informations qui ne sont plus que des chiffres froids en raison de la valeur politique qu’elles renferment. Comme la pauvreté par exemple qui, au-delà du travail d’évolution que peuvent bien révéler les institutions internationales dans leurs études, risque de dévoiler surtout des tares de gestion d’une équipe au pouvoir ou carrément lever le voile sur les dérives d’une politique qu’il faut clouer au pilori.

                            Ainsi, l’opinion commune semble s’être bien installée dans le confort du doute sur tous ces chiffres qu’on nous sort des laboratoires publics de la statistique à partir du moment où l’on peut déjà privilégier soi-même un modèle mathématique par rapport à un autre. Combien de fois n’a-t-on pas remarqué une volée de bois vert entre le gouvernement et les organismes jaloux de leur autonomie comme le Cnes de Mohamed Salah Mentouri, ou parfois même des organismes internationaux quand ce ne sont pas carrément des économistes soucieux de leur objectivité ou des politiques dressés sur leur ergot pour porter la réplique de l’opposition. Hormis toutes ces lacunes culpabilisant les dirigeants politiques, il va sans dire que le danger vient de là où l’on regarde le moins. En effet, la manipulation des chiffres est d’autant plus grave que cette entreprise participe non pas à corriger les erreurs mais plutôt à les nourrir. Comment peut-on prétendre s’attaquer à toutes formes d’exclusion, aux inégalités sociales et autres fléaux de la société, si au préalable on ne s’est pas assuré de la fiabilité de tout le travail nécessaire pour en mesurer l’importance et mieux les connaître ? Sans compter qu’à côté de cela, des informations tout aussi importantes sont comme interdites au public. Qui peut dire aujourd’hui combien de riches compte l’Algérie au lendemain de l’ouverture de son économie ? Sommes-nous dans un pays riche qui compte mal ses pauvres et ne dit rien sur ses riches ? Aux dernières conclusions du CENEAP, une population de quelque 20% de riches enregistre près de la moitié des dépenses totales en 2005. Pour parler des pauvres, mieux vaut peut-être compter les riches.


                            Par Ali Benyahia

                            --------------------------------------------------

                            2009:

                            Algérie: Chômage endémique, pauvreté et cherté de la vie

                            Le président nouvellement réélu, Abdelaziz Bouteflika, est conscient des grands chantiers qui l'attendent. Le taux de malnutrition chez la mère et l’enfant en Algérie est en nette régression, passant de 11,6 pour cent en 2000 à 3,7 en 2007 et 2008, avait déclaré le Dr Fodil Cherif Zakia, responsable du programme national de nutrition et membre de la Commission nationale de nutrition auprès du ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière à partir de Mostaganem.

                            Elle avait également souligné que «l’Algérie a enregistré ces dernières années une amélioration en matière de nutrition de la mère et de l’enfant», en se référant à une enquête élaborée, en 2006, par le ministère de tutelle en collaboration avec l’OMS et l’UNICEF. Le Pr Houti Leila, spécialiste en épidémiologie au CHU de Sidi Bel-Abbès, avait expliqué, pour sa part, que l’Algérie déplore un manque en nutritionnistes d’où l’absence d’une stratégie globale de nutrition. Par ailleurs, le taux d’obésité en Algérie a atteint 22 pour cent, eu égard à la qualité nutritionnelle notamment, dont 30 pour cent chez les femmes et 9 pour cent chez les hommes, par manque d’éducation sanitaire et sportive et l’état sédentaire.

                            La malnutrition est devenue, au fil des ans et des vicissitudes de la vie, une réalité avec laquelle le pays doit composer et un enjeu de santé publique. Loin d’être une simple vue de l’esprit, le phénomène tend à prendre des proportions alarmantes s’attaquant à presque toutes les couches sociales. Et ce ne sont certainement pas les discours rassurants qui vont pervertir la réalité du terrain, puisque le quotidien alimentaire des Algériens n’augure d’aucune amélioration, tant qualitative que quantitative de son menu. Pour beaucoup, l’amalgame est vite fait avec la sous alimentation mais par définition, la malnutrition est un état physiologique pouvant devenir pathologique, dû à une carence ou à une consommation excessive d’un ou plusieurs éléments nutritifs. Un sujet court le risque de souffrir de malnutrition lorsque l’apport calorique ou l’équilibre nutritionnel ne sont pas conformes à ses besoins. Si l’alimentation est trop pauvre en calories, les réserves de graisse de l’organisme, puis celles de protéines des muscles sont utilisées pour fournir de l’énergie. En cas de carence prolongée, le corps devient trop faible pour avoir un métabolisme normal et combattre les infections. En Algérie, comme à Oran en particulier, la malnutrition se définit directement comme une carence. En absence d’une culture de nourriture équilibrée chez la plupart des citoyens ou tout simplement parce qu’ils n’ont pas les moyens de parvenir à ce genre d’équilibre. Les statistiques sont éloquentes et révèlent que plus de 10 % de la population souffrent des maladies causées par la carence, soit plus de 3 millions d’habitants. Oran est loin d’être une exception où certains assurent que plus de 20 % de la population locale souffrent de malnutrition en absence de données exhaustives et d’études approfondies sur ce sujet. Les causes par contre sont multiples, économiques avant tout. Nombre de familles algériennes ont depuis longtemps fait l’impasse sur les trois repas de la journée.

                            Avec un petit déjeuner réduit à sa plus simple expression, un déjeuner ou un dîner au choix pour tromper la faim, l’équilibre calorique est loin d’être atteint. En effet, la consommation quotidienne idéale conseillée par les spécialistes est composée par des plats variés de fruits et de légumes frais, où il est hautement recommandé que la quantité de ces aliments doit être comprise entre 400 et 800 g par jour et représenter 5 à 10 fruits et légumes frais différents. Avec une mercuriale démente, les Algériens sont vraiment loin du compte, eux qui ne peuvent que difficilement joindre les deux bouts. Les malades sont doublement handicapés par ces carences nutritives puisqu’ils sont obligés généralement de suivre des régimes impossibles à satisfaire. Cette situation devient plus préoccupante pour ceux atteints de maladies intestinales et qui ont besoin d’un pain spécial maïs, rarement disponible chez les boulangers. Pourtant, la cherté de la vie a poussé les consommateurs à faire des choix cornéliens entre l’indispensable survie et la santé. Alors qu’une seule personne devrait manger plus de 6,5 kilos de poisson par an, l’Algérien lui ne dépassait pas les 5,5 kilos et ce, malgré le fait que la production locale ait augmenté de 120.000 à 187.000 tonnes. Ce quota risque d’être revu à la baisse avec les prix actuels de la sardine en particulier et du poisson en général. Par ailleurs, l’état « hygiénique » de nos fast-foods laisse penser à une alimentation à risque avec de la friture recyclée et un surgelé hypothétique. Quant à l’alimentation en milieu scolaire, il est temps de penser à établir un programme pour lutter contre la malnutrition. Oran était, pour plusieurs journées, la wilaya pilote au niveau de l’Ouest algérien avec des séminaires organisés pour traiter du sujet.

                            Mais, malgré une baisse de la malnutrition chez les enfants de moins de cinq ans en Algérie, la situation est jugée préoccupante par les spécialistes. C’est ce qui ressortait d’une enquête effectuée en 2007 par le ministère de l’Intérieur et des collectivités locales, dont les résultats ont été communiqués à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation coïncidant avec le 16 octobre.

                            Comparée à une étude réalisée en l’an 2000, le taux de malnutrition en Algérie est passé de 28 à 18 % en sept ans, soit plus de 0,5 million d’enfants. Même si ces résultats révèlent « une amélioration » des conditions de nutrition chez cette catégorie d’enfants, ils restent loin, selon la Fondation nationale pour la promotion de la santé et du développement de la recherche scientifique (Forem), des objectifs assignés au programme mis en place par le ministère de la Santé en 2001 pour lutter contre la malnutrition. La tendance à une alimentation déséquilibrée voire à la malnutrition a souvent pour origine une pauvreté structurelle. Notons, à ce sujet, que plus de 80 % des enfants scolarisés souffrent de problèmes dentaires à cause des troubles nutritionnelles, soit par la consommation abusive de sucreries ou par la qualité des repas préparés dans les cantines, qui ne sont toujours pas équilibrés.

                            Moncef Wafi
                            Dernière modification par ayoub7, 16 août 2009, 00h52.

                            Commentaire


                            • #74
                              J'ai eu beaucoup moins de mal à expliquer des choses beaucoup plus complexes au cancre de ma classe.
                              Faut pas leurs en vouloir ils font peut être parties du % de marocains non scolarisés

                              Commentaire


                              • #75
                                ayoub7,

                                Vous pouvez toujours chercher des coupures de journaux à polémique, il n y a que les indices d’organismes internationaux comme le PNUD qui comptent. Chose que le Maroc, n’a pas encore admet dans le dernier rapport du PNUD sur le développement humain.
                                "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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