SNC-Lavalin vient d’obtenir un mandat de 500 millions de dollars pour superviser la construction de la nouvelle ville de Hassi Messaoud, en Algérie. L’histoire n’est pas banale et illustre les succès du plus multinational des fleurons québécois.
Un peu comme Malartic dans le Nord-ouest québécois, la ville de Hassi Messaoud cachait une richesse inouïe. Une partie de Malartic était bâtie sur une immense mine d’or, alors que la ville du Sahara algérien est assise sur un gisement pétrolier dont la valeur commerciale est évaluée à plus de 30 milliards de dollars.
Un quartier complet de Malartic – environ 3 800 habitants - a été déménagé pour creuser une immense mine d’or à ciel ouvert. De leur côté, les Algériens ont décidé de construire une nouvelle ville à l’extérieur du champ pétrolifère. Une ville de 80 000 habitants sera aménagée au beau milieu du Sahara et il faudra construire des logements, des immeubles administratifs, des instituts supérieurs, des centres de formation, des centres de loisirs. Le projet total se chiffre à 6 milliards de dollars.
Hassi Messaoud a beau être le cœur économique de l’Algérie – des gens de 70 pays y travaillent et c’est là que les salaires sont les plus élevés en Algérie – le calcul est facile à faire. 6 milliards pour construire une nouvelle ville, c’est peu quand on peut littéralement y extraire 30 milliards de dollars en revenus pétroliers.
Cinq groupes internationaux se disputaient le mandat de suivi et de coordination des travaux et SNC-Lavalin l’a emporté face à des groupes – algéro-tunisiens, sud coréens, espagnols et français.
C’est probablement le plus gros mandat de ce type de l’histoire de SNC-Lavalin. Selon l’analyste Pierre Lacroix de Valeurs mobilières Desjardins, la marge bénéficiaire brute pour ce genre de contrat va de 25 % à 30 %.
C’est le deuxième contrat spectaculaire de SNC Lavalin en Algérie depuis quelques semaines. Le groupe montréalais avait décroché un contrat de 1,2 milliard de dollars de la compagnie nationale pétrolière algérienne.
Bravo à SNC-Lavalin !
09/07/09
Par Pierre Duhamel
Un journaliste économique depuis 30 ans et un des grands experts en économie au Québec.
Un peu comme Malartic dans le Nord-ouest québécois, la ville de Hassi Messaoud cachait une richesse inouïe. Une partie de Malartic était bâtie sur une immense mine d’or, alors que la ville du Sahara algérien est assise sur un gisement pétrolier dont la valeur commerciale est évaluée à plus de 30 milliards de dollars.
Un quartier complet de Malartic – environ 3 800 habitants - a été déménagé pour creuser une immense mine d’or à ciel ouvert. De leur côté, les Algériens ont décidé de construire une nouvelle ville à l’extérieur du champ pétrolifère. Une ville de 80 000 habitants sera aménagée au beau milieu du Sahara et il faudra construire des logements, des immeubles administratifs, des instituts supérieurs, des centres de formation, des centres de loisirs. Le projet total se chiffre à 6 milliards de dollars.
Hassi Messaoud a beau être le cœur économique de l’Algérie – des gens de 70 pays y travaillent et c’est là que les salaires sont les plus élevés en Algérie – le calcul est facile à faire. 6 milliards pour construire une nouvelle ville, c’est peu quand on peut littéralement y extraire 30 milliards de dollars en revenus pétroliers.
Cinq groupes internationaux se disputaient le mandat de suivi et de coordination des travaux et SNC-Lavalin l’a emporté face à des groupes – algéro-tunisiens, sud coréens, espagnols et français.
C’est probablement le plus gros mandat de ce type de l’histoire de SNC-Lavalin. Selon l’analyste Pierre Lacroix de Valeurs mobilières Desjardins, la marge bénéficiaire brute pour ce genre de contrat va de 25 % à 30 %.
C’est le deuxième contrat spectaculaire de SNC Lavalin en Algérie depuis quelques semaines. Le groupe montréalais avait décroché un contrat de 1,2 milliard de dollars de la compagnie nationale pétrolière algérienne.
Bravo à SNC-Lavalin !
09/07/09
Par Pierre Duhamel
Un journaliste économique depuis 30 ans et un des grands experts en économie au Québec.
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