quel intérêt pour l'Algérie de rentrer à l'OMC?

[okba30]

Je ne sais pas si l'OMC est un genre de réseau que l'Algérie doit fréquenter et que ces facteurs facilitent l'adhésion, mais ce classement n'aide pas :

L'Algérie au 112ème rang du classement du forum économique mondial

12 août, 2009


L'Algére classée à la 112e place en matière de facilitation du commerce extérieur sur une liste comportant 121 pays. Seulement cinq pays africains font pire que nous en matière de complication des procédures: Burundi, Nigeria, Zimbabwe, Côte d’Ivoire, Tchad. Le rapport du Forum économique mondial pointe du doigt les procédures douanières dont la complexité force le pays à être à la 115e pour ce chapitre. La corruption est un autre indice intégré par l’étude. On est à la 72e position à propos de cette donne. Le manque de transparence des taxes est aussi un mal dont souffre le commerce extérieur car celles-ci changent tout le temps tout comme leurs modalités de paiement…


Source : Algérie Politique

[absent]

Bachi ouvre les yeux et l'esprit.

Quand tu critiques les points des vues des intervenants, aie l'obligeance de ne pas décortiquer l'idée et ne prendre que ce qui te convient.

Commençons!!!

Que tu refuses d'y adhérer te regarde mais c'est de l'adhésion de l'Algérie qu'on discute.


Ce sont les pays les économies les plus riches qui décident et c'est normal.
Il est normal que l’Espagne par exemple, qui a une économie supérieure à la somme des pays arabes, ait une voix plus importante que ces derniers.

Heureusement que ce ne sont pas les républiques bananières d'arrière banc qui décident.
Amen !...
Le hic, c'est que l'Algérie ne parviendra à rien en s'isolant. La preuve a été faite...

Primo, si j'avais préféré parler uniquement de ma position vis-à-vis de l'adhésion de l'Algérie, c'est parce que j'estime que je ne suis représentatif de ce que pense les algériens de ce processus loin de là et ma voix ne saurait être une référence en la matière mais aussi par respect aux personnes qui y travaillent et les efforts déployés par l'Algérie pour adhérer à l'OMC. Le souci d'objectivité m'impose de ne parler que de mon point de vue tout en expliquant les tenants et les aboutissements de ce long process.

Deuxio, je n'ai jamais parlé de voix dans le processus de prise de décision pour la simple raison qu'un tel système n'existe pas encore. La seule chose à laquelle j'ai fait allusion dans mon intervention est l'absence d'un cadre clair et commun à tous pour la négociation des adhésions. La négociation se fait d'une façon trés subjectives par les membres qui souhaitent participer (un peu comme un entretien d'embauhe ou même le responsable RH n'est pas présent) et les conditions sont fixées suivant les affinités mais surtout intérêts (menaces et contraintes pour pénétrer les nouveaux marchés). Tu en conviens que chaque membre ayant subi de tels contraintes deviendra à son tour plus exgigeant pour les prétendants. on cherche toujours à être plus royaliste que le roi.

Tertio, (et pour moi le plus important)
Tu t’obstines aveuglement à ne pas voir la vérité en face de toi. L’OMC n’est pas la seule solution.
J’ai parlé d’une alternative qui la multiplication des signatures d’accords bilatéraux d’une façon graduelle en fonction de nos capacités de conquérir de nouveaux marchés tout en diversifiant note économie. Aller de suite vers l’OMC avec les conditions actuelles est un suicide pour l’industrie naissante algérienne.
L’Algérie ne cherche nullement à s’isole donc ne l’accuse pas à tort. Mais par-dessus tout ne la prive de son droit de défendre ses intérêts. Les intérêts des autres sauront trouver des défenseurs chez eux.

L’Algérie doit en toute intelligence négocier sur tous les fronts en réformant son économie en profondeur pour la préparer à ses nouveaux challenges à la fois inévitables et indispensable pour son essor.

[Bachi]

Bachi ouvre les yeux et l'esprit.

Tu t’obstines aveuglement à ne pas voir la vérité en face de toi

.


Ce que j'adore cette sorte de langage !...


Sti de bébé !

[el ché]

En réponse à Aggour

Je pense qu'il ne faut pas trop prendre au sérieux ce que disent nos responsables.

Pour preuve notre vénéré Chef du gouvernement à bien insisté que nous ne sommes pas et nous ne serons pas inquiété par la crise de récession. C'est pas qu'ils ne maitrisent pas leurs sujets, c'est qu'il nous prennent pour des tarés. et ça devient de + en + fréquents.

Une question: quels sont nos armes de défenses et de négociations pour l'adhésion à l'O.M.C? je veux dire quelles sont nos pièces maitresses de pressions pour nous imposer et mener les débats?

On parle de libre échange et quand il s'agit de commerce celà veux tout bonnement dire qu'il faut respecter en premier lieu l'échange de produits. Demain, ou après l'adhésion apparaiterons les conditions de commercialisation (normes emballages, conditions de production, sécurité, hygiène HACCP...).
Trouvez alors le piège.

[Alain]

l’industrie naissante

Il ne faut pas exagérer, elle n'est pas naissante. 40 ans, dans le monde accéléré d'aujourd'hui, ça fait même un bail. En 40 ans, des pays bien dirigés ont changé la donne de leur destin.

A propos du ton du fil, il ne faudrait pas cultiver le "syndrome Calimero", ce poussin qui ne grandit pas et qui trouve le monde toujours injuste.

[Alain]

Ce que j'adore cette sorte de langage !...

Ben alors, on n'ouvre pas ses yeux et son esprit ? Distrait va !

[absent]

Alain

La queue de l'animal ne fait pas d'elle un animal.

L'économie algérienne est naissante. Si tu penses qu'en 40 l'Algérie a su construire une économie au sens stricte du mot, tu te trompes.
Si dans les années 70, l'Algérie sous l'impultion d'un régime socialiste nationaliser son industrie extractive et son agriculture et lancer quelques projets d'industries lourdes, le secteur des services était inéxistant. 20 ans cette politique a touché ses limites et le pire est que les terres agricoles ont changé de vocation aprés avoir connu un morcellement tel qu'on peut même pas mener une politique agricole, l'industrie mécanique , de textile, et autres industries de transformation ont été touchées par la vétusté des équipements.

L'économie algérienne a connu son renouveau depuis la fin des années 90. Maintenant si tu penses que 10 années sont suffisantes pour édifier une économie solide. Ma réponse est peut être que tu as raison. La vieillesse est une notion relative. Ce qui l'est pour certain ne l'est pas focément pour l'autre.

C'est facile de faire des attaques insidieuses mais si tu me parlais des choses concrètes et laisse la Caléméro qui ne veut pas grandir et qui voit le mal partout de côté.