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Ouyahia sème la tempête en Algérie

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  • #16
    Le plus grand danger actuellement pour l'économie algérienne est la fuite des capitaux pratiquée par des sociétés à travers la majoration des valeurs. Mr Regue Benamar, directeur régional des Douanes d'Alger-ouest, tire la sonnette d’alarme dans un entretien accordé au journal El-Watan du 2 juin 2009 au sujet de l’affaire des « 900 millions d'euros transférés illégalement vers l'Espagne ». Il affirme qu’un tiers du montant des 40 milliards de dollars (soit 10 milliards de dollars) consacré à l'importation part dans les comptes des sociétés ouverts à l'étranger, grâce à la majoration des valeurs des produits importés. Un détournement de l'argent du pétrole par le Canal officiel bancaire.

    Les efforts du gouvernement doivent être orientés contre ce fléau s'il veut préserver nos réserves de changes.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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    • #17
      Mettre à plat l'économie !!! ????

      Quelle économie ? Celle qui n'a jamais existé ?
      Rebbi yerrahmek ya djamel.
      "Tu es, donc je suis"
      Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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      • #18
        Fuite de capitaux !! ???

        Comme si ces capitaux allaient servir le peuple.

        Pour que des capitaux servent à quelque chose, il faut qu'une économie existe.
        Rebbi yerrahmek ya djamel.
        "Tu es, donc je suis"
        Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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        • #19
          il y en a qui sont liberales depuis le temps, membre de l'OMC depuis sa creation, mais ils restent a jamais les bourricots de la classe dans presque tout les domaines.
          notre pays a resisté a beaucoup plus dure qu ca, moralité, votre voeux de voir l'algerie aneantie ne sera exaucé, ni dans 3 mois, ni dans 3 ans ni dans 3 siecles, en d'autres mots, jamais, never, niemals, nunca, ABADAN

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          • #20
            Celle que vous considérez comme économie consiste à extraire le pétrole du sous sol avec des machines fabriquées en Allemagne ou au USA pour ensuite le brader.

            On appelle ça, survivre grâce à la bénédiction de dieux, c'est loin de ressembler à une économie
            Dernière modification par Gandhi, 13 août 2009, 14h53.
            Rebbi yerrahmek ya djamel.
            "Tu es, donc je suis"
            Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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            • #21
              L’Etat face aux effets pervers de l’ouverture économique

              La logique d’une démarche

              Les dispositions de la loi de finances complémentaire pour 2009 ne suscitent pas que des réserves de type technique (modes de paiement des importations, procédures de domiciliation, taxation des services…), elles viennent aussi relancer le débat sur la gouvernance économique et les conditions de son amélioration.

              Des opérateurs économiques s’interrogent ainsi sur la cohérence et le fondement des nouvelles mesures relatives aux transactions extérieures ; certains parlent même de précipitation et d’absence de concertation dans le processus d’élaboration de la LFC. Mais pour ceux qui se disent favorables à l’instillation d’une dose de rigueur dans la gestion du commerce extérieur, les critiques des chefs d’entreprise ne prennent pas toujours en compte les raisons profondes à l’origine des réajustements apportés par les pouvoirs publics dans la régulation des importations et des transferts de capitaux correspondants. Il faut tout de même rappeler que des sujets extrêmement important, pour notre économie, parmi lesquels précisément ceux de l’affectation des revenus extérieurs et de l’ouverture bancaire, avaient commencé à être débattus à divers niveaux institutionnels dès le début de l’année 2007.

              Le facteur aggravant de la crise

              L’éclatement de la crise des subprimes a marqué le début d’un processus de reprise en main par l’Etat de nombre de dossiers sensibles. L’annulation du projet de privatisation du Crédit Populaire d’Algérie, le rejet de l’idée de création d’un fonds souverain, le maintien des modes de placement de nos réserves de changes en valeurs d’Etat, la consolidation juridique et organique des systèmes d’information bancaire ainsi que ceux de la supervision du commerce extérieur et des mouvements de capitaux annonçaient clairement l’intention de l’Etat de poursuivre l’action d’assainissement du volet extérieur du management économique.

              En février 2008, Ahmed Ouyahia, alors chef de gouvernement, avait du reste évoqué un changement de méthode en rapport avec la conduite de la politique économique.
              Des observateurs soutiennent même que le gouvernement a pris en considération les alertes les plus crédibles émises par les experts sur la nécessité d’une révision de la stratégie économique pour anticiper les effets de la crise, en particulier dans les secteurs qui constituent un facteur vulnérabilisant de la gestion des réserves de changes.

              C’est pourquoi les thématiques de l’investissement étranger du transfert de dividendes des importations de services et des crédits à la consommation devaient être réexaminées à la lumière des nouvelles contraintes.

              Sur le plan analytique, on s’accorde à reconnaître une logique à une démarche qui découle de surcroît naturellement des caractéristiques de notre économie et de la structure de notre commerce extérieur, le tout restant fortement corrélé à la gestion des réserves de changes. En période d’embellie financière, ce levier a permis de soutenir une libéralisation économique elle-même génératrice d’un formidable boom des importations de biens et services.
              Il n’est donc pas compliqué de comprendre pourquoi ce même levier peut être actionné différemment quand les conjonctures l’imposent, comme c’est le cas depuis l’apparition de signes aggravants d’une crise financière dont on n’envisage pas la sortie à brève échéance.

              Banques et entreprises : une implication en deçà des attentes

              On ne peut s’empêcher de relever que les retombées escomptées de l’ouverture de l’espace bancaire national aux institutions étrangères sont loin de correspondre aux attentes de l’Etat. Il est évident que cette ouverture n’a même pas permis d’enclencher une vraie politique de partenariat de nature à réduire la dépendance commerciale extérieure du pays. Mais les banques étrangères ne sont pas les seules à ne pas s’être mises au diapason des exigences de l’heure. Il apparaît en effet que même les PME n’ont pas su tirer profit des opportunités de la période d’aisance financière précédant l’avènement de la crise ni se libérer de leur posture strictement revendicative.

              Au demeurant, l’objectif visant à conférer à la coordination patronale un statut de vrai partenaire de l’Etat est resté un vœu pieux. De l’avis de certains managers, sa concrétisation passe par un effort de dépassement des situations à court terme, une offre de propositions fiables et percutantes et une critique solidement étayée. Les exemples illustrant le déficit en la matière ne manquent pas. Le dernier en date concerne les commentaires suscités par la suppression de la remise documentaire comme mode de règlement des importations.

              On présente cette suppression comme un obstacle à la poursuite de l’activité de l’entreprise, mais on fait l’impasse sur la possibilité pour les opérateurs de continuer à obtenir des différés de paiement, y compris quand le crédit documentaire est imposé comme instrument de règlement (crédit documentaire à paiement différé). De même, la question des frais de ce mode de paiement soulevée par certains comme une contrainte supplémentaire pour la trésorerie de l’entreprise est parfaitement négociable avec le vendeur. Bien d’autres points pourraient être favorablement discutés avec la banque domiciliataire tels que le refinancement (crédit relais) du crédit documentaire, la quotité de la provision exigible, les délais du règlement financier.

              Les préoccupations de ce type sont légion mais leur intérêt n’est visible que si elles sont correctement théorisées et si elles donnent lieu à une approche globale du problème posé. Soit dit en passant, l’Algérie avait dû payer à divers organismes d’assurance de crédits des dizaines de millions de dollars représentant des impayés à court terme (remises documentaires), et ce comme préalable à la conclusion des accords de rééchelonnement de 1994-1995. En tout état de cause, la problématique des modes de paiement des importations devrait inciter les opérateurs à recourir plus judicieusement aux techniques de négociation dans leurs contrats interna-tionaux, en concertation avec leurs banques pour de vraies contreparties contractuelles, tarifaires et techniques.

              Jeune Indépendant
              Dernière modification par DZone, 13 août 2009, 14h56.

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              • #22
                Tayeb Louh: fermer les portes de l'import préjudiciable à l'investissement national

                ALGER - Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, M. Tayeb Louh a estimé nécessaire de fermer les portes de l'import qui porte préjudice à l'investissement national. Il est important de mettre fin à l'import qui "ne contribue pas dans la promotion de l'investissement national et ne génère pas d'emplois", a indiqué mercredi M. Louh lors d'une visite à la Société Nationale des Véhicules Industriels (SNVI).

                L'import, de véhicules notamment, a-t-il relevé, a connu une forte augmentation ces dernières années au détriment de l'investissement national et n'a apporté aucun intérêt à l'emploi. Ceci, poursuit le ministre, a exigé "la prise de mesures législatives et politiques évidentes permettant de consolider la production nationale et l'investissement en Algérie".

                APS

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                • #23
                  @DZOne

                  Que fait Ouyahia contre la majoration des valeurs ? 10 milliards de dollars de nos réserves de change partent vers des sociétés écrans à l’étranger. Ce n’est pas l’obligation d’utilisation du CREDOC, de la nouvelle LFC2009, qui va changer cette situation.
                  Dernière modification par shadok, 13 août 2009, 15h12.
                  Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                  • #24
                    shadok , tu me poses une colle ya khouya , je ne suis pas un spécialiste , je souhaite seulement que l'économie du pays profite au plus grand nombre d'Algériens et là je constate que les dernières mesures d'Ouyahia font réagir surtout les français et les charognards de l'Import-import , c'est amplement suffisant pour moi pour dire que ce sont de bonnes mesures!

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                    • #25
                      On recule pour mieux reprendre son élan...

                      Et puis on reculera encore pour mieux...

                      etc...

                      jusqu'a ce que ce régime de médiocratie étouffe pour laisser la place à de plus compétent.
                      ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                      • #26
                        Il est important de mettre fin à l'import qui "ne contribue pas dans la promotion de l'investissement national et ne génère pas d'emplois", a indiqué mercredi M. Louh lors d'une visite à la Société Nationale des Véhicules Industriels (SNVI).
                        Pour resumer la situation, il faut couper les vivres au pays d'abord, puis ensuite "esperer" qu'une production et une industrie locale voit le jour miraculeusement sans avoir assaini, réformé et créé un environnement favorable pour atteindre ce but. Aucune vision, aucune méthodologie, aucun esprit de "transition". On a decide, il en sera ainsi Ces amateurs pensent qu'en "legiférant", ils reussiront a relancer une economie qui ne s'est pas encore lancé a la base. C'est, pour ne pas me repeter, du suicide economique, et le gouvernement algerien reviendra sur sa decision, s'il s'entete, il mettra a plat l'economie et ca finira par une insurrection sociale.

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                        • #27
                          et ca finira par une insurrection sociale.
                          Pour toi et ton pays l'insurrection sociale !
                          Fais des voeux pour les tiens , ne t'inquiète pas pour les Algériens !

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                          • #28
                            le gouvernement algerien reviendra sur sa decision, s'il s'entete, il mettra a plat l'economie et ca finira par une insurrection sociale.
                            Non, Ouayahia ne reculera pas de sitôt. Il n'est pas assez intelligent pour admettre s'être trompé...

                            Et encore n'y aura-t-il d'insurrection. Le peuple est trop pauvre pour s'insurger pour une auto ou pour un crédit qu'il n'a jamais eu...
                            Tant que les produits de base sont assurés, le peuple se fouttra bien de tout ça
                            ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                            • #29
                              Et encore n'y aura-t-il d'insurrection. Le peuple est trop pauvre pour s'insurger pour une auto ou pour un crédit qu'il n'a jamais eu...
                              Tant que les produits de base sont assurés, le peuple se fouttra bien de tout ça
                              N'oublies les pertes d'emploi. Pas de consommation --> Pas/Perte d'emploi. La boucle ne s'arrete pas au credit, mais s'etend a la consommation, a la production et donc a ce qui fournit au citoyen un salaire, une dignite, etc... Plus de chomeurs, plus de tension sociale.

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                              • #30
                                Envoyé par DZone
                                shadok , tu me poses une colle ya khouya , je ne suis pas un spécialiste , je souhaite seulement que l'économie du pays profite au plus grand nombre d'Algériens et là je constate que les dernières mesures d'Ouyahia font réagir surtout les français et les charognards de l'Import-import , c'est amplement suffisant pour moi pour dire que ce sont de bonnes mesures!
                                Sahit DZone

                                L'objectif est noble "réduire la facture de l'importation" mais je doute sur l’efficacité des mesures.

                                Mon but n'était pas de te faire une colle . Je ne suis pas un spécialiste de l’économie mais je sais que le problème de la majoration des valeurs est une pratique répandue. Tout le monde est au courant de cette pratique. L’importateur, via une société écran à l’étranger (fournisseur), reçoit une facture avec des prix gonflés. La Banque d’Algérie donne la contrepartie en devises du montant déclarée. Une partie va au fournisseur (un complice de l’importateur) pour payer la marchandise, la majoration est virée sur un compte personnel de l’importateur à l’étranger. C’est comme ca que les importateurs sortent de la devise par le canal bancaire officiel vers l’étranger.

                                Pour lutter contre ce phénomène, il faut que les banques aient accès à une base de données de références des prix des produits importés sur le marché international (café, sucre, ...).
                                Dernière modification par shadok, 13 août 2009, 15h47.
                                Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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