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en fait c'est surtout ça qui me gene moi personnellement dans tes intervenctions geass on se fout que tu sois au Japon ou à Venus et de ce que tu fais dans ce pays, mais toi tu insiste trop sur ce point, mais bon je te souhaite bon courage quand meme
A lire certains ce serait un peu le syndrôme Culte du Cargo
Je ne connaissais pas du tout. Plus exactement, je ne savais pas que ça portait un nom
Globalement, ces pays restent des monarchies pétrolières rentières. A part beaucoup de clinquant poudre aux yeux, en réalité, elles développent peu de choses par elles-mêmes et se contentent d'acheter du clé en mains dans pratiquement tous les domaines.
Il y a fort à parier qu'on en reviendra d'ici quelques décennies du miracle du Golfe. Pétrole ou pas, la plupart de ces pays ont construit sur du sable (sans jeux de mots...)
« N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte
Voici un article que j'ai trouvé sur le système éducatif saoudien:
Le lycée de filles est assez typique de Riyad, la capitale de l'Arabie Saoudite. Les murs sont en béton; il y a des bougainvilliers poussiéreux, une portière en fer, la porte fermée avec un cadenas. A l'intérieur, une cour couverte protège de la chaleur estivale qui approche. Le mur est couvert d'affiches faites à la main avec des logos et slogans d'équipes sportives.
«Tout dans ce monde fait partie d'un système qui gère notre vie» proclame une affiche, qui soutient le personnel de sécurité de l'école. «Les règles sont faites pour être suivies». «Les étudiantes les ont dessinées elles-mêmes!» proclame l'ancien instituteur et consultant pour la réforme de l'éducation Jenan al Ahmad. « C'est ça, Tatweer».
Le mot tatweer peut s'interpréter comme signifiant réforme. Plus précisément, c'est le nom du projet de développement de l'Education Nationale du roi Abdullah bin Abdul Aziz - un programme nanti d'un budget de 2,4 milliards de dollars qui vise à changer radicalement la formation de près de 5 millions d'élèves.
L'objectif affiché de Tatweer est d'améliorer la qualité du baccalauréat en Arabie Saoudite - dans le contexte d'une explosion démographique (plus de 70% des habitants du pays ont moins de 30 ans) et avec la perspective d'une chute des revenus pétroliers. Le royaume a besoin de jeunes pourvus d'un esprit critique, préparés pour un marché de travail moderne et diversifié.
Le principe sous-jacent est que pour produire de tels diplômés, le curriculum devrait être moins focalisé sur la religion, ou tout du moins sur la version exclusive et monolithique de l'Islam qui a dominé l'Arabie Saoudite depuis les années 1980.
Appelée le wahhabisme salafiste par les chercheurs, cette version de l'Islam est basée sur l'enseignement de Mohammed ibn Abd el-Wahhâb, né près de ce qui est maintenant Riyad il y a plus de 300 ans, qui cherchait à «purifier» l'Islam des «innovations» telles que la pratique chiite des fêtes de deuil autour des imams ou le rituel soufi consistant à chanter les prières.
Dans les années 1960 et 70, le wahhabisme a fusionné avec le mouvement égyptien plus radical du salafisme - un retour à la pratique de l'Islam des trois premiers siècles de son existence -quand l'Arabie Saoudite a donné refuge aux radicaux égyptiens qui fuyaient la vague de sécularisme nationaliste qui touchait leur pays natal.
Aujourd'hui, les wahhabites salafistes exercent presque tout le pouvoir dans les ministères de l'éducation et de la justice saoudiennes - et au sein de la police religieuse. Des milliers d'enseignants, de juges et de cheiks rappellent en permanence au public que l'Islam pratiqué en Arabie Saoudite est le seul véritable Islam, et toute personne qui diverge de cette foi est un infidèle. Dans certains cas, que l'on a déterminé, ces infidèles méritent la punition.
Cette vision de l'Islam a prospéré sans contrainte en Arabie Saoudite, même après qu'il ait été établi que 15 des 19 auteurs des attentats du 11 septembre étaient saoudiens. Ce n'est que deux ans après que les choses ont commencé à changer.
Tard dans la nuit du 12 mai 2003, trois bombes cachées dans des voitures ont explosé dans des résidences dans différents coins de Riyad. Dans une de ces résidences, des insurgés sont sortis des gravats et ont attaqué les maisons des médecins, des infirmières et des contractuels employés par le Ministère de la Défense, tirant à l'aide d'armes automatiques sur les familles qu'ils ont trouvées à l'intérieur.
Pendant trois ans, des insurgés que l'on soupçonne d'être affiliés à «al-Qaida en Arabie Saoudite» ont lancé des douzaines d'attaques à travers le pays. Un ingénieur américain a été décapité. Un journaliste de la BBC s'est fait tiré dessus à plusieurs reprises en plein jour.
Et les cibles des insurgés n'étaient pas toujours étrangères. Beaucoup étaient saoudiennes. En tout, 90 civils et 74 policiers saoudiens sont morts. Des centaines d'autres ont été blessés. Tout d'un coup, les dirigeants de l'Arabie Saoudite ont été obligés de se poser des questions.
«Des membres de la communauté ont essayé de comprendre où ils s'étaient trompés, et comment des idéologies extrémistes s'étaient infiltrées dans la société saoudienne» a écrit le professeur saoudien Mohammed Zayed Youssef.
L'étude approfondie du système d'éducation nationale réalisée par Youssef a révélé que non seulement il enseignait la haine contre les Chrétiens et les Juifs, mais qu'il semait «de la haine entre les Musulmans». Ce cursus a été «exclusivement orienté sur une école de pensée, ne tenant aucun compte des principes de dialogue et de respect entre les Musulmans» a écrit Youssef.
Prenant tout cela en compte, les dirigeants du royaume ont engagé une vague de réformes, lentes mais tangibles, qui continue aujourd'hui - une action menée par le roi lui-même.
En 2006, le roi Abdullah bin Abdulaziz a lancé le programme de réforme de l'éducation Tatweer et a annoncé qu'il serait mené par un organisme indépendant, qui ne relève pas du ministère de l'Education, hypertrophié et conservateur. Le programme visait à former des jeunes intelligents, modernes, prêts pour le marché du travail, mais aussi de jeunes citoyens plus ouverts à d'autres interprétations de l'Islam et, par la suite, moins enclins à commettre des actes de violence.
Le projet est très ambitieux; et les affiches du lycée de filles à Riyad le traduisent. Une telle transformation ne sera pas simple.
La cloche sonne pour la récré, et un chahut de voix emplit la cour. Des adolescentes traînent autour d'une scène avec des rideaux rouges en velours où se tiennent les stands des différentes activités extra-scolaires.
C'est une école Tatweer, ce qui veut dire que c'est une ancienne école qui a rouvert l'année dernière avec un programme-pilote qui teste les réformes afin d'en observer les résultats. «Tatweer est génial!» s'enthousiasme Mishaal al Suweidan, 16 ans, à la vue d'un groupe d'enseignants et d'administrateurs. Chaque étudiant reçoit un ordinateur portable, dit-elle. Et les étudiants participent maintenant à un «apprentissage collectif» dans lequel l'enseignante leur soumet des cas pratiques, sollicite leurs réponses et en débat avec elles. Suweidan dit qu'elle veut être dessinatrice un jour - faire des dessins animés pour la télévision, comme son frère.
Les ressources matérielles ne manquent pas pour les étudiantes comme Suweidan: l'accès wi-fi, un robot à construire soi-même, et un labo scientifique où sont stockés par leur prof de biologie des spécimens. Mais après des heures de visite et d'entretiens avec des étudiantes et des enseignants, il y a très peu de preuves que la réforme soit allée plus loin que l'achat de nouveaux gadgets - où que l'école ait attaqué la question cruciale de la place de l'idéologie religieuse dominante qui est à la base de tout enseignement en Arabie Saoudite.
Pendant une pause café dans le bureau de la directrice, l'enseignante en études islamiques Mayala al Qubeiri me dit qu'elle applique plus ou moins le même programme qu'elle enseigne depuis 14 ans. Aujourd'hui, elle demande aux étudiantes de chercher sur le web des exemples du bien et du mal. Mais, à la fin de la journée, on fait confiance aux cheiks pour savoir.
A l'étage, dans un cours d'études islamiques, une autre enseignante utilise un tableau électronique tout neuf pour énumérer les vieux principes du wahhabisme salafiste. «Il ne devrait y avoir personne entre vous et Dieu » dit elle, une référence à peine voilée aux «infidèles» chiites ou catholiques qui pratiquent leur foi via ces «intermédiaires» que sont les imams ou les prêtres.
«Il n'y a qu'une seule voie pour accéder à Dieu.»
Pendant que le groupe qui me guide dans cette découverte de Tatweer m'éloigne de cette salle de cours, je ne peux pas m'empêcher de me demander si l'idéologie religieuse reste inchangée dans une «école modèle» (dans un quartier riche près d'une des meilleures universités du pays), quels véritables changements sont possibles dans les dizaines de milliers d'écoles de quartier dans le reste de l'Arabie Saoudite? Qu'est-ce qu'on a accompli ces trois dernières années depuis le lancement de Tatweer?
Par Kelly McEvers, basée à Riyad correspondante au Moyen-Orient de la National Public Radio américaine. Son reportage a été financé par l'International Center for Journalists. Traduit par Holly Pouquet
Au hasard de l'article :
Aujourd'hui, les wahhabites salafistes exercent presque tout le pouvoir dans les ministères de l'éducation et de la justice saoudiennes - et au sein de la police religieuse. Des milliers d'enseignants, de juges et de cheiks rappellent en permanence au public que l'Islam pratiqué en Arabie Saoudite est le seul véritable Islam, et toute personne qui diverge de cette foi est un infidèle. Dans certains cas, que l'on a déterminé, ces infidèles méritent la punition.
Pendant une pause café dans le bureau de la directrice, l'enseignante en études islamiques Mayala al Qubeiri me dit qu'elle applique plus ou moins le même programme qu'elle enseigne depuis 14 ans. Aujourd'hui, elle demande aux étudiantes de chercher sur le web des exemples du bien et du mal. Mais, à la fin de la journée, on fait confiance aux cheiks pour savoir.
Si c'est avec ça que la nouvelle université prétend accéder au top 10 mondial, j'ai le temps d'être élue miss univers et de faire des conférences sur le bien-fondé de la chirurgie esthétique pour une prétendante au titre à travers toute la galaxie !
« N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte
Trouvé au hasard d'un détour sur le net à propos de la liberté académique...
La liberté académique est limitée. L’étude de la théorie de l’évolution, de Freud, de Marx, de la musique occidentale et de la philosophie occidentale n’est pas autorisée. Les rapports indiquent que des informateurs surveillent les cours et établissent des rapports pour le gouvernement et les autorités religieuses. Un professeur chiite est interdit de voyage pour avoir critiqué les politiques discriminatoires du gouvernement à l’encontre des Chiites. Des écrivains militants chiites se sont vu imposer la même interdiction.
Une peine de 3 ans de prison et de 300 coups de fouet a été prononcée contre un enseignant, qui a en outre été licencié, pour avoir parlé de l’amour vis à vis du mariage et de Dieu avec ses étudiants. Il a été accusé d’avoir encouragé l’homosexualité et l’adultère. La condamnation a été portée en appel et l’enseignant gracié par le Roi. Un professeur de chimie du niveau secondaire a été accusé d’essayer de faire douter un étudiant de ses croyances en exprimant ses opinions sur la chrétienté et le judaïsme et en analysant les causes du terrorisme. Il a écopé d’une peine de 40 mois d’emprisonnement et 750 coups de fouet et a été interdit d’enseigner. Lui aussi a été gracié par le Roi.
Ca je dois dire que c'est vachement bien parti pour le top 10
« N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte
J'ai trouvé ça :
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Après les attentats du 11 Septembre, dans lequel la majorité des personnes impliquées étaient des ressortissants saoudiens, l'attention internationale s'est portée sur le système éducatif saoudien. Des études menées par des experts occidentaux ont montré que, non seulement l'éducation au Royaume se concentrait très fortement sur la religion, mais il était aussi extrêmement tendancieux. En 2006, une étude américaine a démontré que les enfants saoudiens apprenaient à être des missionnaires de l'islam.
La religion devait s'étendre, si nécessaire, par la Guerre Sainte. En outre, les enfants étaient prévenus qu'ils devaient continuer à se défendre contre les croisades - qui se poursuivent encore. La violence contre les Juifs était glorifiée, et le faux antisémite "Les Protocoles des Sages de Sion" était enseigné comme décrivant des faits réels.
Education rigide et tendancieuse
Le ministère de l'éducation saoudien a récemment réagi à ces critiques, non seulement par l'édition de nouveaux manuels scolaires, mais aussi par la publication de leurs textes intégraux directement sur Internet. Ce faisant, le Royaume veut évidemment démontrer sa transparence et son ouverture sur le monde. Et en effet, le contenu des nouveaux livres est beaucoup plus moderne que celle de l'ancien.
On enseigne toujours aux enfants dans leur première année à l'école primaire, principalement les croyances fondamentales de l'Islam, mais ils apprennent aussi l'arithmétique et les principes fondamentaux de la biologie et les sciences naturelles.
"Foi unifiée et droit religieux" - un livre sur la religion est adapté pour une utilisation dans chaque classe jusqu'à la douzième - Ca enseigne aux enfants les plus jeunes qu'ils sont tous partisans de l'islam, créé par Dieu. Mais l'introduction à la religion se transforme bientôt en une éducation rigide avec une approche tendancieuse et exclusiviste:
On dit aux enfants que, pour être un musulman, il faut rejeter toutes les autres religions. La récompense de ceux qui sont fidèles à Dieu, c'est le paradis. Le livre se termine par une déclaration sans équivoque: «Celui qui rejette l'enseignement du prophète Mahomet peut s'attendre à subir les feux de l'enfer."
L'influence du wahhabisme
A partir de la quatrième année, les enfants suivent des cours d'éducation civique qui mettent l'accent sur la discipline, l'obéissance et la conduite sociale dans un mélange de patriotisme et la religion. Les cours d'histoire se limitent presque exclusivement à la vie du prophète Mahomet. Bien que dès la deuxième année, les professeurs de religion enseigne la vie et les réalisations de Mohammed Abdel Wahhab, le fondateur du wahhabisme.
Les élèves de deuxième année doivent apprendre des enseignements dogmatiques comme le rejet de cultes liés à des saints et des sites funéraires et l'obligation de lutter contre les hérétiques, ainsi que d'accepter les devoirs nationaux tels que le service militaire. Les manuels scolaires enseignent de façon constante que le service militaire est la plus haute forme de service à la patrie, pour la défendre, les citoyens devraient être prêts à mourir d'une mort honorable au djihad.
Les enfants n'apprennent presque rien sur l'histoire du monde, les cours se concentrent sur l'histoire de l'Islam, en soulignant à plusieurs reprises les batailles victorieuses des musulmans. Les enfants ont une image glorieuse de leur propre histoire, répétée inlassablement, selon laquelle, pendant des siècles, l'Islam a régné sur la moitié du monde "détruisant les« hérétiques'" et assurant la justice et l'ordre. On leur enseigne que, alors que si l'Islam a subi des revers militaires dans le passé, finalement il ne pourra pas être vaincu.
Ils apprennent que l'Islam connaît actuellement un boom, même si l'Occident tente actuellement de scinder la Oumma - comme les Croisés firent dans le passé. Dans ce cadre là, la "mentalité de croisés» est liée au «sionisme international».
L'objectivité des conflits au Moyen-Orient
Étonnamment, le "problème palestinien" est traité remarquablement objectivement. Les manuels évitent les références aux «Protocoles des Sages de Sion», mais il ya des restes d'anciennes théories de la conspiration dans le manuel de onzième année "histoire culturelle et politique des musulmans", où l'on peut lire que le sionisme cherche à conquérir des terres arabes de Alexandrie à Bagdad.
Les livres neufs diffèrent des anciens en ce qu'il n'y a maintenant aucune incitation contre les chiites, bien que l'Ahmadiyya et les sectes Baha'i sont décrits comme des hérétiques. Comme auparavant, les nouveaux manuels scolaires en Arabie traite le panarabisme laïque comme un ennemi, même si cette idéologie est désormais dépassée historiquement, et ils argumentent en faveur de la solidarité musulmane mondiale et la nécessité pour les musulmans à se défendre contre l'impérialisme occidental -principalement de nos jours dans les domaines culturels.
Le Royaume des Saoud veut renforcer les musulmans dans le monde entier dans leur lutte contre cet impérialisme, et de à ce que les livres appellent une meilleure société musulmane - avec l'aide de la charia, la loi religieuse islamique.
C'est quelque chose que l'Occident doit prendre au sérieux.
Totalement absurde, certains Algériens veulent réinventer de nouveau la roue ou encore mieux le feu. Donc tous ces dirigeants du Golf sont stupides, idiots, des analphabètes finis, ne raisonnent pas, n’ont aucuns seuls conseillés intelligents chez eux ou bien travaillant pour eux, et bien évidemment dépensent maintenant des sommes colossales d’argent dans leur pays simplement pour leur seule folie et bon plaisir. Si cela peut vous faire donc plaisir…
Une carte du monde indiquant l'alphabétisation par pays (2007/2008 Human Development Report) Gris = pas de données
Une carte du monde indiquant Education Index par pays(2007/2008 Human Development Report)
Ce rapport utilise des données sur les taux d'alphabétisation des adultes de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) Institut de statistique de l'UNESCO (ISU) Avril 2007 Assessment (UNESCO Institute for Statistics, 2007a)
Carte du monde montrant le taux scolaire par rapport à l’âge
L'Arabie saoudite parie sur l'ouverture
Figaro Pierre Rousselin le 15 février 2009 11h38
Le roi Abdallah d'Arabie vient de remanier son gouvernement de façon spectaculaire en faisant le pari de l'ouverture et de la modernisation. Il a congédie samedi des personnalités ultraconservatrices, notamment des responsables religieux ayant la haute main sur le pouvoir judiciaire, pour les remplacer par des libéraux. Pour la première fois, une femme entre au gouvernement.
Le chef ultraconservateur de la redoutable Commission pour la Promotion de la Vertue et la Prévention du Vice, cheikh Ibrahim al-Gheith a été limogé et remplacé par Abdel Aziz al-Houmain.
Le puissant chef de la Magistrature, Cheikh Saleh al-Louhaiden a été remplacé par le chef sortant du Majlis al-Choura. Depuis quarante ans a son poste, Cheikh Louhaiden avait déclaré en septembre que les propriétaiures des chaines satellites montrant des émissions "immorales" devaient être tués. Il était accusé de bloquer les réformes.
Mme Noura al-Fayez a été nommée vice ministre de l'Education. C'est une première dans le royaume, où les femmes n'ont pas le droit de travailler, de voyager, ou de se marier sans l'autorisation de leur mari ou de leur père.
Les changements concernent aussi le gouverneur de la Banque centrale, le président de la Commission des droits de l'Homme et plusieurs responsables de la Justice.
L'ancien gouvernement était en place depuis février 2005, avant l'accession d'Abdallah au trône, en août. Les nominations n'ont pas touché les grands ministères, Défense, Affaires étrangères, Intérieur, Finances, Pétrole, aux mains de la famille royale. "C'est un tournant. C'est le plus grand changement survenu dans le pays en 20 ans", a déclaré à l'AFP Mohammad al-Zulfa, membre du Majlis al-Choura (Conseil consultatif).
Ces changements interviennent au moment où le royaume s'apprête à traverser une période de transition incertaine. Le prince héritier, Prince Sultan, ministre de la Défense, est gravement malade tandis que le roi a plus de 80 ans. Si le prince héritier venait à décéder, le prochain dans la ligne de succession est le ministre de l'Intérieur, le Prince Nayef, considéré comme un chef de file des conservateurs.
Le remaniement montre que le Roi Abdallah est assuré de la stabilité de son régime après avoir résisté à l'offensive d'al-Qaïda et malgré la chute des cours du pétrole. Les islamistes ultraconservateurs pourraient cependant contre attaquer.
Dernière modification par Adama, 25 décembre 2009, 11h48.
Arabie Saoudite : un haut dignitaire religieux congédié par le Roi
mardi 6 octobre 2009
Limogé sur le champ pour avoir fustigé la mixité autorisée dans l’enceinte d’une université inaugurée récemment,un membre du Conseil des grands oulémas, la plus haute autorité religieuse, a appris à ses dépens que le roi Abdallah ne plaisantait pas avec l’ultra conservatisme religieux de son pays.
En effet, dans un entretien télévisé, cheikh Saad Al-Chithri fulminait contre une mixité source de tous les maux : "comme un grand péché et un grand mal", condamnait-il, tout en exigeant qu’un comité islamique veille à ce que l’établissement n’enseigne pas des "idéologies étrangères", telles que la théorie de l’évolution.
Le roi Abdallah, connu pour son relatif progressisme face aux religieux les plus rétrogrades d’Arabie Saoudite, a souhaité, à travers l’ouverture de ce premier établissement d’enseignement supérieur mixte, bâtir un havre du savoir et de la tolérance.
Adama 25/09/2009 1 8h35
L'Arabie saoudite inaugure sa première université mixte
De Paul HANDLEY (AFP) – 23-09-09
THUWAL, Arabie Saoudite — Le roi Abdallah d'Arabie saoudite inaugure mercredi une université dotée d'équipements technologiques de pointe d'une valeur de 1,5 milliard de dollars, le premier établissement mixte du royaume.
Plusieurs chefs d'Etat étrangers et chercheurs de renommée mondiale sont attendus à la cérémonie d'inauguration de la King Abdullah University of Science and Technology (KAUST), prévue mercredi soir, jour anniversaire de la fête nationale saoudienne.
Officiellement destinée à hisser le royaume au rang des pays engagés dans la recherche, l'université va également briser un tabou dans ce pays ultra-conservateur en devenant le premier établissement public saoudien mixte.
Avec 15% du corps étudiant formé de femmes venant d'universités à l'étranger, la mixité est absolument nécessaire pour la réussite de la recherche, estiment des experts.
Sur le campus, les femmes se mêleront librement aux hommes, sans avoir besoin de se draper dans leur abaya noire, et pourront conduire une voiture.
"Nous n'avons pas fixé de quotas pour les hommes et les femmes. Ce que recherche la KAUST, ce sont les meilleurs au monde", a indiqué Ali al-Nouaïmi, ministre saoudien du Pétrole, qui a joué un rôle de premier plan dans la réalisation du projet.
La construction du campus comportant de grands bâtiments modernes pour la recherche et des logements sur un terrain désertique de 36 km2, à 80 km au nord de Jeddah sur la mer Rouge a été achevée en deux. Des centaines de scientifiques et d'étudiants dans le monde ont été recrutés.
Cet établissement "représente un tournant pour l'avenir de l'Arabie saoudite", a déclaré à la presse M. Nouaïmi qui préside son conseil d'administration.
Même si l'Arabie saoudite est le premier exportateur de pétrole mondial, "nous devons oeuvrer à diversifier notre économie à l'avenir", a-t-il ajouté.
M. Nouaïmi a assuré que l'université constituait une des plus grandes réalisations de sa carrière, ajoutant qu'elle aiderait le royaume à "contribuer à une amélioration du niveau de vie dans le monde".
Interrogé sur les recherches universitaires attendues en matière de technologies de l'énergie solaire, il a déclaré que "l'Arabie saoudite exporte aujourd'hui environ huit millions de barils de pétrole par jour (...), nous devrions pouvoir générer l'équivalent en énergie solaire".
La KAUST, dotée de super-ordinateurs parmi les plus rapides du monde et d'autres équipements de pointe, a déjà lancé des programmes de recherche conjoints avec des institutions aussi prestigieuses que la National University de Singapour, l'Institut Français du Pétrole ou les universités de Cambridge (Grande-Bretagne) ou de Stanford (Etats-Unis).
Elle a créé ses propres unités de recherche dans des domaines aussi divers que les nanotechnologies, les mathématiques appliquées, l'énergie solaire et le génie biologique.
"Il y a deux ans, il n'y avait que le sable et la mer. Aujourd'hui, c'est l'une des meilleures infrastructures de recherche", dit à l'AFP le recteur de KAUST, le Singapourien Choon Fong Shih.
Les cours, dispensés en langue anglaise, ont commencé en septembre avec 71 enseignants et 374 étudiants, dont 15% de Saoudiens. Les autres viennent d'une soixantaine de pays.
elle n'a aucune importance car elle montre juste quel est l'age obligatoire de scolarisation "exemple 16 ans en algerie"
on ne peut pas comparer le systeme d'education scandinave avec celui du reste du monde
vous cassez pas la tête, ils ont de belles universités mais elles sont vides de cerveaux nationaux, dire qu'au sommet de Copenhague, les cretins de saoudiens sont venus dire que le monde va bien et qu'il n'y a nulle menace averée de rechauffement climatique, vous voyez bien qu'ils ont de beaux murs et des salles biens equipées, mais c'est pas dans ces pays qu'il y a la matiere grise... on a pas de quoi être jaloux d'eux, vous croyez pas !
Disons que leur intérêt, du moins à court terme (car sur le long terme ils sont dans la même barque), est de jouer les lésés :
Résumé clair et succint de Jeune Afrique :
Lobbying saoudien à Copenhague
L’Arabie saoudite s’efforce de convaincre les pays exportateurs de pétrole, ainsi que les pays pauvres, de constituer un « front uni » lors de la conférence de l’ONU sur les changements climatiques, à Copenhague (du 7 au 18 décembre).
Conseiller spécial au ministère saoudien du Pétrole, Mohamed Al Sabban estime que les mesures qui seront prises dans la capitale danoise feront perdre à son pays 19 milliards de dollars par an à partir de 2012.
À cause de la baisse de la consommation mondiale de *pétrole qu’elles devraient provoquer. Tous les pays de l’Opep étant, à des degrés divers, concernés, Riyad souhaite les mobiliser pour arracher aux pays industrialisés des compensations financières destinées à diversifier leurs économies.
en 2008 : 250 000 bacheliers dont 130 000 intègrent l’université.
Budget général du Royaume en 2008 : 410 milliards SAR (82 milliards d’euros)
Budget consacré à l’éducation en 2008 : 105 milliards SAR (21 milliards d’euros) soit 20 % du budget.
Budget général du Royaume en 2009 : 475 milliards SAR (95 milliards d’euros)
Budget consacré à l’éducation en 2009 : 122 milliards SAR (25 milliards d’euros) soit 25 % du budget.
Depuis l’accession au trône du Roi Abdallah en 2005, des efforts considérables ont été fournis pour réaménager l’éducation. Ainsi, en moins de 5 ans, l’Arabie est passée de 9 à 20 établissements publics d’enseignement supérieur.
La non-mixité demeure une règle strictement appliquée en Arabie saoudite. Toutefois, l’université du roi Abdallah pour les sciences et technologies (KAUST), ouverte en septembre 2009, est la première à accueillir des classes mixtes.
Le Ministère de l’enseignement supérieur vise à consolider les possibilités de recherche dans les universités publiques en créant un certain nombre de « centres de distinction de recherche ». Il existe à ce jour 7 centres de ce type qui se répartissent entre les universités Saoud, Abdelaziz, Fahd et Faysal.
Sur l’enseignement technique et professionnel : depuis 2007, l’organe général pour la formation technique et professionnelle a été réorganisé (TVTC). Il œuvre pour exécuter les objectifs stratégiques et ses missions à partir de divers programmes dont la formation technique et professionnelle publique (facultés techniques (garçons), hauts instituts de technologie (filles), instituts de formation professionnelle (garçons) et celle associée au secteur privé (instituts et centres privés, partenariats stratégiques...).
Les objectifs fixés par le Royaume dans les prochaines années sont la construction de 81 nouvelles universités de technologie (« college of technology »), 142 lycées professionnels, 4 centres de formation de formateurs (2 pour hommes et 2 pour femmes).
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