Le constructeur automobile Saab change de mains. La filiale suédoise de l’américain General Motors, en difficultés financières depuis plusieurs mois, a été rachetée mercredi 27 janvier par Spyker, un modeste fabriquant de voitures de luxe néerlandais, pour 400 millions de dollars.
Saab, une marque vieille de 60 ans, était dans le giron de General Motors depuis les années soixante, mais elle n’a que très rarement été rentable au cours des deux décennies écoulées. Selon de nombreux spécialistes cités par les médias, cette situation est due à une très mauvaise gestion de General Motors.
Avec la vente de Saab, le gouvernement algérien vient de rater une nouvelle occasion de faire d’une pierre deux coups : acquérir un actif à l’étranger et poser enfin les premiers jalons d’une industrie automobile algérienne. L’Algérie affiche en effet depuis de nombreuses années sa volonté de se doter d’une industrie automobile, mais le gouvernement peine à se doter d’une véritable stratégie dans ce secteur. « Acquérir Saab aurait été une bonne opération pour l’Algérie », explique un analyste financier d’origine algérienne.
« D’abord l’actif se serait rapidement apprécié car une telle opération aurait ouvert les portes du marché algérien au constructeur suédois et le marché algérien est le plus important du Maghreb. Ensuite, un tel rachat aurait permis à l’Algérie d’avoir son constructeur qui pourrait facilement implanter son usine de montage sur le sol algérien ».
Cet épisode illustre également la prudence excessive du gouvernement en matière de gestion des réserves de change. La quasi-totalité des 146 milliards de dollars de réserves issues du pétrole a été placée dans des Bons du Trésor américain. Malgré les recommandations des économistes, le gouvernement reste frileux à l’idée de diversifier les placements.
« Aujourd’hui, l’Algérie peut dégager entre 1,5 et 2,5 milliards de dollars pour acheter des actifs bon marché en Europe et aux Etats-Unis. Il y a encore une possibilité de le faire pendant un an ou un peu plus. Après, les actifs deviendront plus chers et les vendeurs exigeants », avertit le même analyste.
TSA
Saab, une marque vieille de 60 ans, était dans le giron de General Motors depuis les années soixante, mais elle n’a que très rarement été rentable au cours des deux décennies écoulées. Selon de nombreux spécialistes cités par les médias, cette situation est due à une très mauvaise gestion de General Motors.
Avec la vente de Saab, le gouvernement algérien vient de rater une nouvelle occasion de faire d’une pierre deux coups : acquérir un actif à l’étranger et poser enfin les premiers jalons d’une industrie automobile algérienne. L’Algérie affiche en effet depuis de nombreuses années sa volonté de se doter d’une industrie automobile, mais le gouvernement peine à se doter d’une véritable stratégie dans ce secteur. « Acquérir Saab aurait été une bonne opération pour l’Algérie », explique un analyste financier d’origine algérienne.
« D’abord l’actif se serait rapidement apprécié car une telle opération aurait ouvert les portes du marché algérien au constructeur suédois et le marché algérien est le plus important du Maghreb. Ensuite, un tel rachat aurait permis à l’Algérie d’avoir son constructeur qui pourrait facilement implanter son usine de montage sur le sol algérien ».
Cet épisode illustre également la prudence excessive du gouvernement en matière de gestion des réserves de change. La quasi-totalité des 146 milliards de dollars de réserves issues du pétrole a été placée dans des Bons du Trésor américain. Malgré les recommandations des économistes, le gouvernement reste frileux à l’idée de diversifier les placements.
« Aujourd’hui, l’Algérie peut dégager entre 1,5 et 2,5 milliards de dollars pour acheter des actifs bon marché en Europe et aux Etats-Unis. Il y a encore une possibilité de le faire pendant un an ou un peu plus. Après, les actifs deviendront plus chers et les vendeurs exigeants », avertit le même analyste.
TSA











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