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l'Algérie importe des produits pétroliers raffinés
ah bon ? la saoudienne SAMIR raffine plus de pétrole que l'algérienen Naftec?
Je ne sais pas si la SAMIR raffine plus de pétrole que Naftec ...mais je sais ce qu'elle a représenté pour de nombreux marocains !
Pour ces marocains là (les vrais patriotes), la SAMIR symbolisait une certaine fierté puisque sa création s’est effectuée malgré les très fortes pressions que le cartel des 7 sœurs exerçait sur le Maroc pour qu’il n’implante pas de raffinerie !
Et on sait de quoi le cartel était capable à l'époque ...lorsqu'un pays du tiers monde lui résistait (voir affaire MOSSADEK) !
Faut il aussi rappeler que la SAMIR est née d’une volonté politique initiée par les socialistes sincères (Ben Barka et consorts) qui cherchaient à extirper le pays du giron du Cartel .
Ils trouvérent une oreille attentive …auprés de l’ENI de Enrico Mattei qui n’était pas lui-même en odeur de sainteté auprés du cartel !
C’est ainsi que naquit la Sté Marocco Italiennen de Rafinage ( dénomination sociale historique de la SAMIR).
L’acte de naissance de la SAMIR est signé par feu Abderrahim Bouabid et feu Enrico Mattei !
C'était la belle époque ....avant que le Makzen ne brade ce symbole de l'indépendance économique du pays aux saoudiens dans le cadre de la privatisation !
tou comme L'Iran , le second producteur de pétrole au monde importe 60 % de son pétrole raffiné ..c'est dingue.
les iraniens ont une excuse, ca fait 30 ans qu'ils subissent des sanctions internationales qui les empechent de moderniser leur materiel... et par solidarité avec le peuple iranien l'algerie a decidé de ne pas moderniser ses raffineries
Fuel lourd : Après le rationnement, retour à la normale
26 août 2009
- 110.000 tonnes importées et 120.000 tonnes attendues
- A l’origine du rationnement un déphasage entre l’offre du raffineur et la demande de l’ONE
Fini le rationnement du fuel lourd communément appelé numéro 2. C’est en tout cas ce que laissent entendre des industriels et des responsables à la Samir. Le raffineur vient de se faire livrer 60.000 tonnes jeudi 20 août, et 50.000 tonnes le lendemain vendredi. Un autre arrivage, plus consistant de 120.000 tonnes est attendu demain mercredi 26 août. Voilà qui résout la problématique du rationnement et de pénurie de fuel à laquelle étaient confrontés de nombreux industriels ces dernières semaines.
Dans le concentré de tomates par exemple, les professionnels ont tiré la sonnette d’alarme et de gros producteurs étaient il y a quelques jours sous la menace de l’arrêt technique à cause du rationnement du fuel lourd. Ils ont même prévu le pire, une pénurie de concentré de tomates pendant le mois de Ramadan. Une période durant laquelle la consommation atteint son pic : elle porte sur 60% de la production annuelle. L’origine de cette perturbation du marché provient d’une forte demande sur le marché international sur ce produit au même titre que le bitume. Jusque-là, le fuel lourd est produit par le raffineur qui disposait de deux unités (Samir et SCP à Sidi Kacem). Mais c’est la SCP de Sidi Kacem qui produisait le plus de fuel destiné aux industriels. Depuis la fermeture du site de Sidi Kacem, Samir a connu quelques perturbations dans son offre en fuel. Du coup, le raffineur a été amené à importer les besoins du marché, souligne Moulay Abdallah Alaoui, président de la Fédération de l’énergie.
A cela s’ajoute un problème de déphasage entre la demande de l’ONE et l’offre du raffineur. Une convention lie Samir et le ministère de l’Energie et des Mines sur la priorité de l’approvisionnement de l’Office(1). Or, l’ONE qui s’approvisionnait régulièrement et pour des quantités importantes auprès de Samir, avait sursis pendant un certain temps ses achats. Du coup, Samir s’est retrouvée avec des stocks de fuel importants et acquis au prix fort puisque les achats ont été effectués en 2008. Une période caractérisée par une flambée du marché des commodities. Le raffineur a même subi une perte sèche évaluée à 800 millions de dirhams durant cette année (2008). Car même en écoulant les stocks, Samir a été contrainte à le faire à des prix bas puisque le marché était sur un trend baissier. Autre explication avancée, les unités industrielles de Marrakech et d’El Jadida redoutant des délestages d’électricité auraient anticipé les approvisionnements en fuel lourd. Du coup, ces achats massifs ont pesé sur le disponible déjà insuffisant.
Aujourd’hui, et avec les importations effectuées et celles programmées, aucun problème ne devrait se poser. Une commission interne est mise en place par le raffineur et planche sur les besoins du marché. De plus, Samir a aussi plus de visibilité sur les besoins de l’ONE. En attendant, les industriels reprennent confiance. Abdelhak Bennani, directeur de la Fédération des industries de la conserve des produits agricoles du Maroc (Ficopam), affirme : « Nous avons été contactés par le ministère de l’Agriculture qui nous a rassurés que l’approvisionnement reprendrait normalement ». A elles seules, les quatre usines de concentré de tomates les plus importantes consomment entre 120 à 150 tonnes de fuel lourd par jour. Et avec les niveaux d’importations annoncés par la Samir, le risque de pénurie est écarté par ces industriels. Ces derniers avaient saisi la Primature via la Ficopam et même à titre individuel dans certains cas. Ils ont tiré la sonnette d’alarme sur l’impact d’une telle pénurie sur les 10.000 agriculteurs concernés et sur l’industrie.
Dans les matériaux de construction, les opérateurs ont également saisi l’Administration. « Les briqueteries ne peuvent pas s’arrêter d’un coup. Elles nécessitent un arrêt progressif sinon le four qui constitue le principal investissement et coûte près de 20 millions de dirhams risque d’être à plat. Durant cette dernière période de perturbation, la priorité a été accordée à certaines institutions nationales. Le ministère nous a promis un retour à la normale dès cette semaine », déclare à L’Economiste David Toledano, président de la Fédération des matériaux de construction. Il recommande de se pencher sérieusement sur ce dossier pour que ces perturbations ne deviennent pas structurelles. Des mesures stratégiques par rapport à la capacité de stockage devant être prises.
Le fuel n’intéresse pas grand monde !
Ce sont les sociétés de distribution qui contrôlent le marché du fuel et qui approvisionnent les gros clients (ONE, sucreries, industriels…). En même temps, ce marché très atypique n’intéresse pas grand monde, signale le président de la Fédération de l’énergie. Et pour cause : l’exploitation n’est pas rentable et les marges commerciales sont très faibles, voire modiques. Plus encore, les conditions de stockage sont importantes et très capitalistiques. D’autant plus qu’il faut consommer de grosses quantités de l’énergie pour extraire le fuel stocké des citernes, explique My Abdellah Alaoui.
Aujourd’hui, seuls deux distributeurs assurent l’approvisionnement du marché : il s’agit de Akwa et Petrom. Récemment, Akwa a pris les devants en construisant une grosse capacité de stockage de 500.000 tonnes à TangerMed. Une capacité dont une partie importante sera dédiée au stockage du fuel. Forte de cet investissement, Akwa pourra désormais assurer le stockage pour toute la profession moyennant des prestations de passage.
Hé oui mais c facile, mais la map les abreuve de chiffres erronés sans préciser la nature des produits raffinés que même des gens intelligents comme pihman plongent par excès de fierté.
Tu savais que ke c naftec qui a offert des milliers de tonnes de propane lorsque la samir à cramé?
Pas un mot dans la presse du makhzen
« Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT
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