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Mohamed Bennani succédera en janvier 2011 à Paul Derreumaux à la tête de Bank Of Afri

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  • Mohamed Bennani succédera en janvier 2011 à Paul Derreumaux à la tête de Bank Of Afri

    Mohamed Bennani succédera en janvier 2011 à Paul Derreumaux à la tête de Bank Of Africa


    Paris,10/07/10- Mohamed Bennani, administrateur et directeur général délégué du groupe marocain BMCE Bank, succédera à Paul Derreumaux à la tête de Bank Of Africa (BOA) au 1er janvier 2011, a annoncé ce dernier.


    Les deux groupes bancaires sont liés depuis 2007 par un accord interrégional avec la perspective de "bâtir un groupe à l'échelle africaine", a indiqué M. Derreumaux, fondateur en 1982 de Bank Of Africa au Mali, dans un entretien publié par l'hebdomadaire international +Jeune Afrique+ dans sa dernière livraison.
    BMCE Bank qui détient d'ailleurs environ 45 pc du capital de BOA, actuellement présent dans douze pays africains, "doit porter sa participation à plus de 50 pc en 2010", a-t-il fait savoir.
    "Tout devrait être finalisé au quatrième trimestre", a dit M. Derreumaux, notant qu'une augmentation de capital est par ailleurs en cours et se terminera fin août, "ce qui augmentera le capital nominal de notre holding de 10 millions et ses fonds propres de 34 millions".
    "Il s'agit de la première de quatre tranches qui doivent aboutir dans les trois ans à une augmentation du capital de nos fonds propres d'environ 135 millions d'euros", a-t-il précisé.
    M. Derreumaux a assuré, par ailleurs, que BOA restera "un groupe privé, professionnel, intéressé par toutes les catégories de publics, avec un actionnariat à majorité africaine, une ambition continentale, et ouvert aux partenaires institutionnels".
    Selon les comptes consolidés du groupe, le total de bilan a franchi en 2009 le seuil des 2,5 milliards d'euros, contre 2,3 milliards en 2008, les dépôts sont supérieurs à 1,9 milliard alors que le produit net bancaire a progressé modestement, à 163 millions d'euros.


    MAP

  • #2
    si c'est pas un fassi fihri , c'est un bannani de mer.de.

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    • #3
      c'est quoi ce racisme latent? Pathetique...
      Dernière modification par ayoub7, 12 juillet 2010, 09h54.

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      • #4
        loin de ça , je peux pas etre raciste contre moi meme , les fassis sont marocains aussi , mais ya des talents et des diplomés et des cadres dans des autres régions qui ont pas la possiblité de prendre ses postes , tout le monde a participé dans la liberation du maroc et tou le monde doit participer a sa construction.
        il faut avouer quan meme qu'on a affaire un clan qui gere un peu de tou dans ce bled.

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        • #5
          Envoyé par oceon
          loin de ça , je peux pas etre raciste contre moi meme , les fassis sont marocains aussi , mais ya des talents et des diplomés et des cadres dans des autres régions qui ont pas la possiblité de prendre ses postes , tout le monde a participé dans la liberation du maroc et tou le monde doit participer a sa construction.
          il faut avouer quan meme qu'on a affaire un clan qui gere un peu de tou dans ce bled.
          Bin quoi?

          Son patron s'appelle Ben jelloun .. que veux tu?

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          • #6
            loin de ça , je peux pas etre raciste contre moi meme , les fassis sont marocains aussi , mais ya des talents et des diplomés et des cadres dans des autres régions qui ont pas la possiblité de prendre ses postes , tout le monde a participé dans la liberation du maroc et tou le monde doit participer a sa construction.
            il faut avouer quan meme qu'on a affaire un clan qui gere un peu de tou dans ce bled.
            Le plus grand mythe du Maroc moderne. Le "clan des fassis" qui controle tout. Si cela etait vrai durant l'independance pour la raison toute simple que toute la notabilite etait de Fes et que le savoir emanait de cette ville... Qujourd'hui, il n'y a qu'a faire l'inventaire des hommes de pouvoir, des fortunes marocaines et des competences marocaines pour se rendre compte que le debat fassi, 3roubi, chleh ou autre est depasse depuis belle lurette.

            Je ne citerais que des noms comme Jettou, Akhenouch, Hejira, Boussaid, Mezouar, Terrab, Hassad, etc...

            Parlons CV...

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            • #7
              Pour une fois que je suis d'accord avec toi ayoub xD

              moi je suis marrakchi d'origine(en fait c'est mon pere je n'y ai meme jamais habité, lol... et un quart algerien du coté de ma grand mere maternelle, telemcaniya en fait, je voulais juste le dire...) et je n'ai jamais ressenti un debut de favoritisme fassi ou un truc comme ca... je sais pas pourquoi les gens font tout un scandale a chaque fois qu'un fassi se retrouve dans un haut poste... tiens moi je vais raller contre les soussis et leur main mise sur le commerce...

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              • #8
                il s'agit donc d'un simple hazard qu'il ya plusieur fassis dans le gouvernement de Mr el fassi et qu'on a aussi plusieur cadres et responsable dans le domaine militaire politique ou economique ..
                ya combien d'habitants a fes deja ?

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                • #9
                  il s'agit donc d'un simple hazard qu'il ya plusieur fassis dans le gouvernement de Mr el fassi et qu'on a aussi plusieur cadres et responsable dans le domaine militaire politique ou economique ..
                  ya combien d'habitants a fes deja ?
                  Ok pour te prouver que c'est un mythe, voila le gouvernement d'El Fassi, il est a majorite ecrasante, composé de non-fassis:

                  33 ministres ont été nommés dont 7 femmes, représentant 4 partis politiques, qui forment actuellement la majorité au Maroc. Voici la liste en détails :

                  M. Abbas El Fassi : Premier ministre.
                  M. Mohamed El Yazghi : ministre d’Etat.
                  M. Abdelwahed Radi : ministre de la Justice.
                  M. Chakib Benmoussa : ministre de l’Intérieur.
                  M. Taieb Fassi Fihri : ministre des Affaires étrangères et de la coopération.
                  M. Ahmed Toufiq : ministre des Habous et des affaires islamiques.
                  M. Abdessadek Rabiî : Secrétaire général du gouvernement.
                  M. Mohamed Saad Alami : ministre chargé des relations avec le Parlement.
                  M. Salaheddine Mezouar : ministre de l’Economie et des finances.
                  M. Karim Ghellab : ministre de l’Equipement et du transport.
                  M. Ahmed Taoufiq Hejira : ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de l’aménagement de l’espace.
                  M. Mohamed Boussaid : ministre du Tourisme et de l’artisanat.
                  Mme Amina Benkhadra : ministre de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement.
                  Mme Yasmina Baddou : ministre de la Santé.
                  Mme Nawal El Moutawakil : ministre de la Jeunesse et des sports.
                  M. Aziz Akhenouch : ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime.
                  M. Ahmed Akhchichine : ministre de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique.
                  M. Khalid Naciri : ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement.
                  M. Jamal Aghmani : ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle.
                  M. Ahmed Chami : ministre de l’Industrie, du Commerce et des nouvelles technologies.
                  M. Abdellatif Maâzouz : ministre du Commerce extérieur.
                  Mme Nouzha Skalli : ministre du Développement social, de la famille et de la solidarité.
                  Mme Touriya Jabrane : ministre de la Culture.
                  M. Abderrahmane Sbaï : ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l’Administration de la Défense nationale.
                  M. Nizar Baraka : ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des affaires économiques et générales.
                  M. Mohamed Abbou : ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la modernisation des secteurs publics.
                  M. Mohammed Ameur : ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Communauté Marocaine résidant à l’étranger.
                  M. Abdelkébir Zahoud : Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’Environnement, chargé de l’eau et de l’environnement.
                  M. Anis Birou : Secrétaire d’Etat auprès du ministre du tourisme et de l’Artisanat, chargé de l’artisanat.
                  M. Saad Hassar : Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur.
                  Mme. Latifa Labida : Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, chargé de l’enseignement scolaire.
                  M. Ahmed Lakhrif : Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération.
                  Mme Latifa Akherbach : Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération.
                  M. Abdeslam Al Mesbahi : Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de l’aménagement de l’espace, chargé du développement territorial.

                  L’absence du Mohammed Ben Issa, l’ex-ministre des affaires extérieures, qui a conduit la diplomatie marocaine pour plus de 8 ans, constitue l’une des deux grandes surprises de ce gouvernement, selon les observateurs, associée à la désignation de Mme Touria Jabrane en tant que ministre de la culture.

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                  • #10
                    il s'agit donc d'un simple hazard qu'il ya plusieur fassis dans le gouvernement de Mr el fassi et qu'on a aussi plusieur cadres et responsable dans le domaine militaire politique ou economique ..
                    il y a plusieurs soussis aussi! non mais ces soussis! c'est pas normal! il faut un ministre par ville sinon c'est de la fassisation du maroc... un peu de serieu voyons!

                    ya combien d'habitants a fes deja ?
                    La plus part des fassis ne sont pas de fes mais de casa... mais franchement on s'en fout!!! le "probleme" des fassis viens du parti de l'istiqulal, ce n'est pas un probleme du maroc!

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                    • #11
                      ok , tu connais mieu le paysage politique marocain , et j'avoue que je ss allergique à la RTM et je regarde rarement les infos du bled.
                      mais tu dois me comprendre aussi ,
                      comment tu peux éxpliquer a tou ces gents que Ali el fassi el fehri est le dircteur général de l'ONEP et ONE et FRMF , fils d'un haut diplomate et frere de MAE du maroc et marié avec la ministre de la sante .
                      comment on peut regrouper tt ces postes dans 3 ou 4 personnes de meme famille??

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                      • #12
                        ok , tu connais mieu le paysage politique marocain , et j'avoue que je ss allergique à la RTM et je regarde rarement les infos du bled.
                        mais tu dois me comprendre aussi ,
                        comment tu peux éxpliquer a tou ces gents que Ali el fassi el fehri est le dircteur général de l'ONEP et ONE et FRMF , fils d'un haut diplomate et frere de MAE du maroc et marié avec la ministre de la sante .
                        comment on peut regrouper tt ces postes dans 3 ou 4 personnes de meme famille??
                        Tu peux m'expliquer pourquoi, le fis du 3assas est chomeur, alors que sa mere est elle meme est femme au foyé qui n'arrive pas a arrondir les fin de mois, et que sont oncle est un grisour? comment expliquer qu'autant de misere peut etre regroupé chez cette meme famille? tu vois le parallele ou pas?

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                        • #13
                          Tu peux me sortir les CV et l'experience de ces personnes?

                          Que X se marie avec Y ou soit le frere de Z ne veut rien dire pour moi, en tous cas, ce n'est surement pas un critere pour avoir tel ou tel poste

                          Que penses-tu d'Akhanouch, multi milliardaire qui reprend le secteur numero 1 du pays, l'agriculture? Doit-on dire que c'est un fils a papa qui n'a aucun merite et qui se retrouve au ministere juste de par son nom? Alors qu'on sait tous que le Maroc Vert c'est lui et qu'il ne touche pas son salaire de ministre...

                          Non je suis desole mon ami, tu te trompes, le paysage de shommes de pouvoir et des fortunes au Maroc aujourd'hui est tres tres diversifie. Avant Ali fassi Fihri, il y avait un non fassi (Maamar), au MAE, avant Taib fassi fihri, il y avait un ministre originaire de Safi (Ben Aissa) et apres taib fassi fihri, ce sera une femme non-fassi tres cretainement (Akherbach), etc..

                          Quand on sait qu'en plus, que la majorite des fassis d'origine sont nes a Rabat ou Casablanca et qu'ils n'ont de fassi que le nom, je crois que ce debat est largement dépassé.
                          Dernière modification par ayoub7, 12 juillet 2010, 16h29.

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                          • #14
                            un article qui parle de cet affaire familliale .

                            La famille, le plus grand parti du Maroc


                            Ministres, chefs de partis, hommes influents... le jeu des alliances familiales favorise le maintien d’une poignée de familles dans les sphères du pouvoir.
                            Les allégeances politiques des uns et des autres peuvent diverger sans affecter la marche de l’ascenseur social.

                            Peut-on réunir les acteurs du champ politique marocain autour d’un «couscous familial» ? De prime abord, la question peut paraître dénuée de tout intérêt sinon totalement saugrenue. Cependant, une telle interrogation s’inspire d’une simple constatation faite par Ali Behaddou, auteur d’un livre intitulé Maroc : les élites du Royaume, dans lequel il révèle que «sur 339 hommes de pouvoir âgés de 30 à 70 ans et représentant 50 familles les plus riches du Maroc, 17 % sont mariés avec leurs cousines parallèles. 69 % d’entre eux ont contracté un mariage communautaire, une forme déguisée de l’endogamie parentale.» Mais comment pourrait-on étayer ces chiffres et à quoi correspondent-ils exactement ? En donnant de simples exemples
                            Si on prend le plus vieux parti du Maroc (à tout seigneur tout honneur), on mesure la perspicacité des chiffres cités par Ali Benhaddou. Ainsi, le secrétaire général actuel de l’Istiqlal, Abbès El Fassi, n’est autre que le cousin et gendre de Si Allal El Fassi, fondateur et président du parti. Un Abbès El Fassi dont la fille est mariée à Nizar Baraka, jeune espoir et étoile montante du même parti. Le neveu de Abbès El Fassi, Mounir Chraïbi, est, lui, à la tête de la CNSS. Les El Fassi sont également des cousins de Taïeb Fassi Fihri, ministre délégué aux Affaires étrangères et à la Coopération et frère de Ali Fassi Fihri, directeur général de l’ONEP. Ce dernier est le mari de Yasmina Badou, actuelle secrétaire d’Etat, fille de feu Mohamed Badou qui était membre du comité exécutif du parti.

                            Invraisemblable ? Non, ceci n’a rien d’étonnant si l’on sait que les El Fassi émergèrent (politiquement parlant) au XVIIe siècle et faisaient partie de cette aristocratie à base familiale qui constituait l’élite intellectuelle et savante dont la monarchie avait besoin. Ce fut le cas également d’autres familles comme les Bensouda au XVIIIe siècle, les Guennoun et les Mernissi au XIXe siècle. La lignée a démontré qu’elle pouvait transcender les siècles et les aléas de la politique

                            Déjà au XVIIe siècle, des familles constituaient un réservoir pour l’élite
                            Mais cette particularité n’est pas le propre du parti de l’Istiqlal. Après l’Indépendance, on a assisté à l’irrésistible montée des familles Basri/Haddaoui/Slimani. À l’origine de la bonne fortune de ces familles, feu Mohamed El Haddaoui, directeur de cabinet de Mohamed Oufkir et ex-directeur de la justice militaire. Cet originaire de la région de Casablanca a marié sa nièce, Fatiha Slimani, à un jeune commissaire de police qui deviendra le tout puissant Driss Basri. Le frère de Fatiha, Abdelmoughit Slimani, sera propulsé à son tour président de la communauté urbaine de Casablanca. «La famille» n’oubliera pas les trois frères Haddaoui, Khalil, Rafik et Rachid, qui seront respectivement ambassadeur à Londres, ministre et directeur général de la CNCA. Une famille qui avancera soudée jusqu’au limogeage de son parrain, Driss Basri, il y a cinq ans


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                            • #15
                              la suite , bonne lecture.

                              Les alliances familiales sont des investissements multiples... à long terme
                              D’autres familles se sont essayées, elles aussi, aux jeux des alliances matrimoniales. La famille Khatib, originaire du Rif, s’est rapprochée de la cour grâce à la mère d’Abdelkrim Khatib, une fille Guebbas, qui a grandi au palais. Les Khatib s’allieront, par le mariage, à la famille Boucetta mais également à la famille Basri. Le doyen des Khatib, Abdelkrim (ex-secrétaire général du PJD), est l’oncle maternel du général Hosni Benslimane, qui est à son tour l’oncle maternel de Moulay Ismaïl Alaoui, secrétaire général du PPS. «Le fait que les membres de la même famille soient ventilés entre plusieurs partis, qui de droite, qui de gauche, démontre que la famille n’a plus la même emprise sur l’individu puisqu’elle ne l’oblige pas à adopter une voie politique déterminée», retient de tout cela Hassan Kronfoul, professeur de Sciences politiques à la faculté de droit d’El Jadida. Un gage, selon lui, de la modernité politique d’un pays. Avis que ne semble pas partager Ali Benhaddou, pour qui les alliances familiales sont toujours «des investissements multiples et à long terme... Les tribus, devenues des coalitions d’intérêt, se comportent en factions politiques ou économiques.»

                              La famille reste une survivance de pratiques politiques qui datent des siècles derniers lorsque le makhzen recrutait des compétences dans les familles lettrées et dévouées à sa cause. Celles-ci perpétuaient, à travers leur généalogie, leur pouvoir et, de ce fait, leur puissance. Elles sont au service du makhzen et s’identifient à lui. «Ces familles confondent l’histoire généalogique de leurs familles avec celle du pays. Elles s’identifient à l’histoire et au pouvoir. Elles s’assimilent à l’Etat en projetant sur leurs personnes sa dignité et son autorité», explique Ali Benhaddou.

                              Cela était compréhensible, il y a quelques siècles et même au début de l’Indépendance, insiste Hassan Kronfoul, parce que «la monarchie n’avait pas de structure politique forte sur laquelle elle pouvait s’appuyer. C’est pourquoi elle cherchait des personnes dont l’allégeance ne lui ferait pas défaut, d’où la primauté des relations de famille.»

                              Pourquoi alors a-t-on l’impression, aujourd’hui encore, que certaines nominations sont plus le fait d’un lobbying familial que de l’appartenance partisane ? Est-ce une tare de nos partis que de ne pas permettre aux compétences isolées de briguer des postes de responsabilité ? Ainsi, sans rien diminuer de leurs qualités intrinsèques, faut-il rappeler que Rachid Filali, ex-ministre des Privatisations, était le fils de Hachmi Filali, fondateur historique de l’Istiqlal, que Adil Douiri, ministre du Tourisme est le fils de Mhamed Douiri et le petit-fils d’Ahmed Balafrej, ex-premier ministre du Maroc. De même, on peut se demander si un Ahmed Khalil Boucetta, un Abdessamad Kayouh, un Zakaria Semlali, une Bouchra El Khyari ou un Abdessamad Archane auraient accédé à la députation, les mains sur le guidon, s’ils n’avaient pu se prévaloir d’un solide pedigree? Une telle profusion de noms est-elle saine pour la démocratie ?
                              «Croire qu’il existe une multitude de voies d’accès au pouvoir, une diversité de recrutement social des élites, est une pure illusion. Si on regarde ceux qui administrent les grandes affaires du pays, on verra que tout se réduit à une minorité de familles agissantes», conclut Ali Benhaddou.

                              Ismaïl Alaoui est le neveu de Hosni Benslimane, qui est lui même le neveu d’Abdelkrim Khatib. Le gendre de Allal El Fassi n’est autre que Abbès El Fassi, dont Mounir Chraïbi, le neveu, est à la tête de la CNSS. Adil Douiri est le petit-fils d’Ahmed Balafrej...

                              Paysage politique ou gigantesque arbre généalogique ?

                              Karim Douichi
                              Source : La Vie Eco

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