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  • #46
    @jawzia - Com 44

    Commentaire pertinent que je partage en totalité (pour une fois )!
    Mais tu m'inquiétes sur le niveau de nos forumistes : je ne pensais pas qu'on ignorait que les ressources des Caisses Sociales et des mutuelles ont pour origine les cotisations de leurs adhérents (cotisation des salariés+parts patronales) ....pas du tout le budget de l'état !

    Commentaire


    • #47
      Commentaire pertinent que je partage en totalité (pour une fois )!
      Mis à part, les commentaires "sciemment" formulés en destination de la cavalerie, il y a de fortes chances que l'on partage (dans les deux sens) quelques petites idées !

      Commentaire


      • #48
        Et est ce que tu sais que les caisses de sécurité sociale sont basées sur les cotisations patronales et celles des salariés et qu'il n'existe pas de budget de l'état qui y est injecté (En Algérie comme au Maroc) ??????
        _______________________________


        Et pour ceux qui ne travail pas.

        loi algérienne


        SOURCES DE FINANCEMENT ANCRAGE JURIDIQUE(1)

        1- les cotisations de sécurité sociale- Art 6 de la loi n°83-11 du 2 juillet 1983
        relative aux assurances sociales , modifiée et
        complétée ;
        - Art 8 de la loi n° 83-14 du 2 juillet 1983
        relative aux obligations des assujettis en
        matière de sécurité sociale , modifiée et
        complétée ;
        - Art 1er du décret législatif n° 94-12 du 26 mai 1994
        fixant le taux de cotisation de sécurité sociale ,
        modifié et complété (art 2 de la L 99-04);
        - Décret exécutif n° 06-339 du 25 septembre 2006
        modifiant le D.E du 6 juillet 1994 fixant la répartition
        du taux de cotisation de sécurité sociale;

        2/ Intervention du budget de l’Etat notamment pour certaines
        catégories particulières d’assurés sociaux et les démunis
        non assurés sociaux.

        3/ AUTRES SOURCES
        Les revenus des fonds placés des caisses .
        les majorations et pénalités de retard et autres sanctions
        pécuniaires pouvant être prononcée à l’encontre des
        employeurs défaillants en matière d’obligations de sécurité
        sociale ( Loi n° 83-14 modifiée et complétée par la loi n° 04-
        17 du 10 novembre 2004- loi n°08-08 du 23 février 2008
        relative au contentieux en matière de sécurité sociale )

        Commentaire


        • #49
          il suffit d'aller dans ce lien pour voir le classement des system de santé dans le monde, grosse surprise,

          http://www.photius.com/rankings/healthranks.html
          Dernière modification par arazi, 27 juillet 2010, 00h34.

          Commentaire


          • #50
            Oui le maroc a un des meilleurs système de santé au monde( il est classé 29 éme) mais ça c'est due à l'organisation territorial des unités de santé et surtout à la qualité de formation des médecins et aussi par le faite que l'état prend en charge les soin dans les dispensaires.....eh oui c'est gratuit d'aller consulter le médecin dans un dispensaire publique....on a tous au Maroc notre carnet dédier à cela.
            Cependant le grand couac se sont les médecin qui sont devenues des rapaces....;et je pèse mes mots

            Commentaire


            • #51
              en 2009 le maroc surclasse la tunisie et l'algerie, le dossier est clos, post a fermer

              http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=115947

              Commentaire


              • #52
                Et pourtant les chiffres ne mentent pas.

                Personnels de santé

                Algerie
                • Médecins : 35 368
                • Densité : 11
                • Infirmiers et sages-femmes : 69 749
                • Densité : 22
                • Dentistes : 9 553
                • Densité : 3
                • Autres prestataires des services de santé : 24 421
                • Lits d’hopitaux pour 10.000 habitants : 17


                Maroc
                • Médecins : 15 991
                • Densité : 5
                • Infirmiers et sages-femmes : 24 328
                • Densité : 8
                • Dentistes : 3 091
                • Densité : 1
                • Autres prestataires des services de santé : 10 696
                • Lits d’hôpitaux pour 10.000 habitants : 9


                Sur les inéquités de santé

                Algérie - Naissances assistees par du personnel de sante qualifie
                • En milieu rural : 92%
                • En milieu urbain 98%
                • Ratio Rural/urbain : 1.1
                • Différence urbain/rural : 6


                Maroc - Naissances assistees par du personnel de sante qualifie
                • En milieu rural : 40
                • En milieu urbain : 85
                • Ratio Rural/urbain : 2,2
                • Différence urbain/rural : 46

                Commentaire


                • #53
                  en 2009 ...
                  Non c'est un "obscur" classement de 2000.

                  Au 21° siècle et les données de 2009, les choses ont notablement changé.

                  Le Maroc en est encore avec quelques cas de maladie moyenâgeuse : La lèpre (C'est en page 6 du rapport 2009 de l'OMS )

                  Enfants de moins de 5 ans présentant un déficit pondéral (%)
                  • Algerie 10,2%
                  • Maroc 9,9%

                  Taux de mortalité des moins de 5 ans (probabilité de décès avant l’âge de 5 ans pour 1000 naissances vivantes)
                  • Algerie 37
                  • Maroc 36

                  Couverture par la vaccination antirougeoleuse chez les enfants d’un an (%)
                  • Algerie 92%
                  • Maroc 95%

                  Taux de mortalité maternelle (pour 100 000 naissances vivantes)
                  • Algerie 180
                  • Maroc 240

                  Naissances assistées par du personnel de santé qualifié (%)
                  • Algerie 95%
                  • Maroc 63%

                  Prévalence de la contraception (%)
                  • Algerie 61,4%
                  • Maroc 63,0%

                  Couverture par les soins anténatals (%) : au moins 1 visite
                  • Algerie 89%
                  • Maroc 68%


                  Personnels de santé
                  Algerie
                  • Médecins : 35 368
                  • Densité : 11
                  • Infirmiers et sages-femmes : 69 749
                  • Densité : 22
                  • Dentistes : 9 553
                  • Densité : 3
                  • Autres prestataires des services de santé : 24 421
                  • Lits d’hopitaux pour 10.000 habitants : 17

                  Maroc
                  • Médecins : 15 991
                  • Densité : 5
                  • Infirmiers et sages-femmes : 24 328
                  • Densité : 8
                  • Dentistes : 3 091
                  • Densité : 1
                  • Autres prestataires des services de santé : 10 696
                  • Lits d’hôpitaux pour 10.000 habitants : 9


                  Sur les inéquités de santé
                  Algérie - Naissances assistees par du personnel de sante qualifie
                  • En milieu rural : 92%
                  • En milieu urbain 98%
                  • Ratio Rural/urbain : 1.1
                  • Différence urbain/rural : 6


                  Maroc - Naissances assistees par du personnel de sante qualifie
                  • En milieu rural : 40
                  • En milieu urbain : 85
                  • Ratio Rural/urbain : 2,2
                  • Différence urbain/rural : 46


                  Dépenses de Santé
                  Algerie (données de 2006)
                  • Total des dépenses de santé en % du produit intérieur brut : 4.2%
                  • Dépenses publiques générales de santé en % du total des dépenses de santé : 81,1%
                  • Dépenses privées de santé en % du total des dépenses de santé : 18,9%
                  • Dépenses de sécurité sociale consacrées à la santé en % des dépenses publiques générales de santé : 26,7%

                  • Dépenses à la charge des patients en % des dépenses privées de santé : 94,6%
                  • Plans prépayés en % des dépenses privées de santé 5,2%
                  • Total des dépenses de santé par habitant au taux de change moyen (US $) 148
                  • Total des dépenses de santé par habitant c (PPA $ int.) 315
                  • Dépenses publiques de santé par habitant au taux de change moyen (US $) 120
                  • Dépenses publiques de santé par habitant c (PPA $ int.) 255



                  Maroc (2006)
                  • Total des dépenses de santé en % du produit intérieur brut : 5.3 %
                  • Dépenses publiques générales de santé en % du total des dépenses de santé : 26.2%
                  • Dépenses privées de santé en % du total des dépenses de santé : 73.8%
                  • Dépenses de sécurité sociale consacrées à la santé en % des dépenses publiques générales de santé : 0,0 %
                  • Dépenses à la charge des patients en % des dépenses privées de santé : 77,3%
                  • Plans prépayés en % des dépenses privées de santé22,7
                  • Total des dépenses de santé par habitant au taux de change moyen (US $)113
                  • Total des dépenses de santé par habitant c (PPA $ int.) 207
                  • Dépenses publiques de santé par habitant au taux de change moyen (US $)30
                  • Dépenses publiques de santé par habitant c (PPA $ int.) 54
                  Dernière modification par jawzia, 27 juillet 2010, 01h45.

                  Commentaire


                  • #54
                    Et pour ceux qui ne travail pas.
                    C'est une autre histoire

                    Ils n'ont donc pas de salaires
                    et encore moins d'empoleur. Il est normal que l'état mette la main au "budget" pour ne pas les laisser en rade. C'est d'ailleurs ce qui se fait aussi pour la RAMED au Maroc ou pour les chômeurs en france.

                    Est ce que vous pensez vraiment que toute ce casse tête (réunions conférences, Etudes, consultaions avec professionnels de santé, avec les privés, industries pharmaceutiques, blocages d'ici et par la, ....) pour décider qu'a la fin de chaque année qu'il faut prendre de budget de l'État et le mettre dans l'AMO
                    C'est toi qui le pense ! L'AMO est financée par la cotisation (à part égale) de l'employé et de l'employeur à hauteur de 2%
                    Dernière modification par jawzia, 27 juillet 2010, 01h11.

                    Commentaire


                    • #55
                      Pour les article de presse, en voici DEUX. Ils sont de 2010

                      Urgences de Casablanca: Bienvenue dans l’horreur 11 Mars 2010 A. Najib
                      Des milliards de dollars en caisse, et c'est tres loin d'etre mieux en face:

                      LUTTE CONTRE LA MORTALITÉ MATERNELLE ET PÉRINATALE «Les Algériennes accouchent dans des conditions inhumaines»

                      20 janvier 2010


                      Le Soir d’Algérie 20 janvier 2010

                      En Algérie, la mortalité maternelle et périnatale constitue un problème majeur. Malgré les efforts consentis par le gouvernement et le programme national mis en place, le taux de mortalité maternelle et néonatale reste élevé, surtout à l’intérieur du pays.
Irane Belkhedim – Alger (Le Soir) – La situation est dramatique et s’explique d’abord par l’état de santé de nos hôpitaux: anarchie, manque de moyens, absence d’hygiène, de spécialistes et de coordination entre les différents services, pour ne citer que ces quelques raisons. Réunies samedi dernier pour discuter de l’élaboration du statut particulier, les sages-femmes représentant différentes wilayas et affiliées au SNSFA (Syndicat national des sages-femmes algériennes) ont fait un constat alarmant : les Algériennes accouchent dans des conditions intolérables, surtout dans l’intérieur du pays. Les difficultés sont quotidiennes et interminables. 


                      Lutter contre la mort au quotidien
Premières concernées par le suivi de la femme enceinte, de la grossesse à l’accouchement, les sages-femmes affirment que les conditions d’exercice sont inhumaines. «Nous faisons des curetages et des accouchements au forceps, alors que nous n’avons pas le droit de le faire ! Confrontées à des situations urgentes, nous sommes contraintes de réagir, sinon cela serait non-assistance à personne en danger !», témoigne une sage-femme qui travaille à l’hôpital de Chelghoum El Aid. C’est l’urgence du moment qui l’exige. Agir, c’est choisir entre la vie et la mort, même sans aucune couverture juridique. «Nous luttons chaque jour contre la mort. C’est horrible ! Notre établissement ne compte que des médecins généralistes, les deux gynécologues étant fréquemment absentes, pour congé de maternité !» «Elles sont parties toutes les deux pendant 18 jours !» Imaginez un peu les choses!», soutient une autre qui exerce à l’EHS de Bordj Bou Arréridj. Les cas urgents admis dans la soirée sont les plus pénibles car les sagesfemmes se retrouvent seules, sans spécialistes pour les soutenir, surtout que leurs prérogatives sont limitées. Elles doivent souvent faire de la débrouille.

                      «Chaque nuit, les policiers se présentent à l’hôpital pour faire admettre des patientes et leur faire passer une échographie que le concerné refuse de faire !». Dans le sud du pays, la situation est intolérable. Une sage-femme de l’EHS de Ghardaïa raconte que le service maternité manque cruellement de moyens. Il n’y a pas de bloc, pas de gynécologues ni de moyens pour faire de l’échographie ! «Généralement, les femmes enceintes sont évacuées vers d’autres hôpitaux, faute de pouvoir les prendre en charge. Beaucoup d’entre elles meurent en cours de route car le centre le plus proche se trouve à Berriane, soit à 45 kilomètres ! Si elles sont prises en charge à temps, il n’ y aura aucune raison pour qu’elles décèdent». Elle ajoute que l’anarchie règne dans l’établissement et que souvent les sages-femmes sont montrées du doigt, car les premières accusées. Pourtant, elles n’ont pas le choix ! «Cela fait mal au cœur mais ce sont des situations que nous vivons quotidiennement !». Pour le SNSFA, l’actuel statut limite l’intervention médicale des sages-femmes. A titre d’exemple, elles n’ont pas le droit de réaliser une échographie. Elles ne peuvent donc faire un bon diagnostic. Beaucoup d’entre elles n’ont pas été formées. L’échographie dépend d’autres services et engage d’autres spécialistes, ce qui réduit le rôle de ces femmes universitaires et les empêche de mener à bien leurs missions.
I. B.

                      Le Quotidien d'Oran
                      Dernière modification par ayoub7, 27 juillet 2010, 01h32.

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                      • #56
                        CHU: «Les femmes accouchent par terre!» 30 Mars 2010

                        L’Algérie a atteint les Objectifs du millénaire pour le développement 26 Juillet 2010

                        Commentaire


                        • #57
                          Inutile d'essayer de comparer le maroc (qui fait face aux maladies moyenageuses telles que la peste et le malaria) a l'Algerie, les chiffres parlent d'eux memes.

                          Personnels de santé

                          Algerie
                          • Médecins : 35 368
                          • Densité : 11
                          • Infirmiers et sages-femmes : 69 749
                          • Densité : 22
                          • Dentistes : 9 553
                          • Densité : 3
                          • Autres prestataires des services de santé : 24 421
                          • Lits d’hopitaux pour 10.000 habitants : 17


                          Maroc
                          • Médecins : 15 991
                          • Densité : 5
                          • Infirmiers et sages-femmes : 24 328
                          • Densité : 8
                          • Dentistes : 3 091
                          • Densité : 1
                          • Autres prestataires des services de santé : 10 696
                          • Lits d’hôpitaux pour 10.000 habitants : 9


                          Sur les inéquités de santé

                          Algérie - Naissances assistees par du personnel de sante qualifie
                          • En milieu rural : 92%
                          • En milieu urbain 98%
                          • Ratio Rural/urbain : 1.1
                          • Différence urbain/rural : 6


                          Maroc - Naissances assistees par du personnel de sante qualifie
                          • En milieu rural : 40
                          • En milieu urbain : 85
                          • Ratio Rural/urbain : 2,2
                          • Différence urbain/rural : 46

                          Commentaire


                          • #58
                            CHU: «Les femmes accouchent par terre!» 30 Mars 2010

                            Merci pour le 2eme lien jawzia, la encore, des milliards de dollars en face, et c'est pire:

                            L’obstétrique, cette partie de la médecine qui s’occupe de la grossesse et de l’accouchement. Une branche à haut risque dont l’exercice nécessite beaucoup de moyens et une expérience du terrain. La force de caractère doit aussi prévaloir.

                            Surcharge et manque d’infrastructures

                            «L’obstétrique est un métier qui n’exclut pas l’accident»,soutient un ancien gynécologue accoucheur d’une clinique d’Alger. Un avis partagé par d’autres proches du domaine qui soutiennent que le risque zéro n’existe pas. Pas seulement en Algérie mais partout ailleurs dans le monde, en Amérique, en Europe… malgré tout le sérieux et l’engagement dont pourrait faire preuve le personnel médical et paramédical. C’est la raison pour laquelle, d’ailleurs, les compagnies d’assurance refusent presque d’assurer ceux qui en expriment la demande. Pas un refus direct… mais en exigeant des contributions peu abordables.

                            En Algérie, les conditions d’exercice de ce métier ne sont pas pour encourager l’investissement personnel du médecin et autres membres du staff chargé d’accueillir la femme enceinte pour mettre au monde un bébé. Le manque d’infrastructures d’accueil et de prise en charge des femmes qui accouchent constitue un grand problème. «La demande est très importante par rapport aux infrastructures existantes. Ce qui entraîne forcément la mauvaise prise en charge…» font remarquer deux médecins d’une importante clinique relevant du secteur public, toujours dans la wilaya d’Alger. Et l’un d’eux d’insister : «Tant qu’il y cette surcharge, il ne faut pas s’attendre à de bons résultats, quelle que soit la compétence du corps paramédical.» Certes, si l’on compare avec des situations passées, en allant loin jusqu’aux premières années de l’indépendance du pays en 1962, d’aucuns ne peuvent nier que les choses ont nettement évolué. Les taux de mortalité infantile et maternelle ont diminué… mais ils restent encore élevés. Des régions enregistrent des taux plus élevés que d’autres.

                            L’accouchement, un acte naturel

                            La situation est d’autant plus critique que, dans de nombreux cas, des femmes qui vont accoucher se retrouvent à deux et à trois sur une même table.

                            Parfois, elles sont carrément par terre. C’est le travail à la chaîne dans une usine qui répond peu aux normes. Des cris, des plaintes… sans trouver le soutien psychologique qui serait à même d’atténuer la douleur physique, parfois aussi morale. Médecins et sages-femmes s’efforcent au mieux… mais non sans risques pour la future maman et son bébé. La décision d’accoucher la future maman par voie basse ou par césarienne n’est pas facile. Elle n’est pas, non plus, définitive. Une première décision pourrait être prise puis
                            abandonnée pour céder la place à une autre. Les deux décisions comportent toutes les deux des risques lorsque les conditions d’accouchement ne s’y prêtent pas : mauvaises manœuvres, moment d’inattention, négligence… et erreurs médicales.

                            Ces erreurs médicales qui continuent de faire parler d’elles sans qu’il y ait de données statistiques sur ce phénomène qui, lui aussi, a ses causes et ses bases, et mérite donc d’être abordé sous tous ses angles. Ces erreurs médicales qui endeuillent des familles, déstabilisent des foyers sans que la victime ou ses proches puissent réellement agir de façon à dénoncer le coupable et le punir. Des médecins du secteur public affirment leur préférence pour l’accouchement par voie basse : «L’accouchement est un acte naturel. Pourquoi le dénaturer ? On corrige une pathologie mais pas la nature.»

                            Et ces derniers d’insister au sujet de l’accouchement par césarienne : «L’accouchement par césarienne ne peut s’appliquer que lorsque le risque de l’accouchement par voie basse le nécessite.» Et pourtant ! L’accouchement par césarienne qui est un acte chirurgical très lourd est à la
                            mode.

                            Ses promoteurs l’appellent «accouchement sans douleur». Les cliniques privées le proposent volontiers à 50 000 DA et jusqu’à 70 000 DA. Qui dit mieux ? Revenons au secteur public. Des accidents surviennent lors de l’accouchement, avant ou après (accouchement naturel ou par césarienne), ce n’est un secret pour personne. Des traumatismes du nouveau-né (blessures, fractures et souffrance fœtale) jusqu’à son décès ou le décès de la maman. Un constat fait dans les maternités d’Alger qui ne reçoivent pas seulement les femmes qui résident dans la capitale mais beaucoup d’autres femmes des wilayas de l’intérieur du pays. Beaucoup plus pour les cas de grossesses à haut risque. Le même constat est fait partout ailleurs dans le pays, devrions-nous dire.

                            Le manque de médecins spécialistes dans ces wilayas est un problème de taille. Un autre problème que le ministère de tutelle tarde à résoudre, préférant envoyer dans des régions isolées et sensibles des «internes» dans le cadre d’un service civil d’une à deux années. Des internes manquant d’expérience mais aussi de formation spécialisée.

                            Une formation qu’ils acquièrent sur le tard. A Alger, comme susmentionné, le manque d’infrastructures d’accueil des femmes qui accouchent est un problème à prendre très au sérieux. Il y a des structures assez spacieuses et assez agréables laissées pratiquement à l’abandon ou mal exploitées. Pourquoi ne pas les mettre au service de la santé de la mère et de l’enfant ? Des assiettes de terrain sont dégagées pour d’autres objectifs et d’autres missions, pourquoi ne pas faire de même pour la protection et la promotion de la santé maternelle et infantile ? La construction de nouvelles infrastructures d’accueil s’avère ainsi indispensable pour pouvoir faire face à une demande croissante. Et ce, bien sûr, en augmentant le nombre des médecins, des paramédicaux et autres. Les services du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière doivent se pencher sérieusement sur la question. Eux qui ne cessent de dire leur «engagement» pour le développement de ce domaine particulier de la santé.

                            Le manque de personnel paramédical qualifié est aussi un problème à régler au plus vite.

                            Il n’est pas normal qu’il y ait une pléthore de paramédicaux dans un établissement de santé et que le manque soit flagrant dans
                            un autre, que les paramédicaux soient nombreux dans un laboratoire d’analyses médicales et presque absents dans les services de maternité. La répartition de ces paramédicaux qui, rappelons-le à cette occasion, ne chôment pas –dès qu’ils terminent leurs études, ils sont recrutés- ne semble pas être faite de la bonne façon. L’administration doit agir de façon à assurer la bonne répartition de ce personnel trop demandé.
                            Pour ce qui est des médecins spécialistes en gynécologie-obstétrique, qui manquent dans les wilayas de l’intérieur, là aussi, des mesures d’urgence s’imposent.

                            Le ministère de tutelle, avec l’appui de tout le gouvernement, doit motiver davantage les spécialistes pour qu’ils s’installent dans ces wilayas qu’ils fuient pour une raison ou une autre. Compter sur les jeunes médecins qui sont en début de carrière n’est pas la bonne solution.

                            Ne faudrait-il pas d’abord les orienter, bien les encadrer, avant de les lancer dans la bataille ?

                            Par la Tribune
                            Dernière modification par ayoub7, 27 juillet 2010, 01h45.

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                            • #59
                              Sans oublier:

                              Service maternité (Aïn Defla) : Des citoyens interpellent le ministre
                              Faute de spécialiste des parturientes se trouvent das l’obligation de parcourir 70 km jusqu’à Blida pour pouvoir accoucher.

                              Rien ne va plus dans le service de maternité de la wilaya de Aïn Defla où le constat rapporté récemment dans ces mêmes colonnes demeure toujours en l’état à en croire les nombreux témoignages recueillis auprès des familles de parturientes ayant malheureusement fait les frais d’une situation qui perdure et empire en l’absence de décision palliative. En effet, des citoyens et syndicalistes, notamment au niveau de la ville de Khemis Miliana, tirent la sonnette d’alarme pour la énième fois, s’adressant particulièrement à la tutelle pour intervenir et mettre fin ,nous dit-on, à la désorganisation qui règne dans ces services saturés et au comportement de certains membres du personnel en charge d’apporter assistance aux parturientes à toutes les étapes de la grossesse. A signaler que les plaintes auprès de l’administration ou introduites au niveau des tribunaux sont de plus nombreuses de l’aveu-même des concernées, c’est-à-dire de sages-femmes, lesquelles se disent « victimes d’incompréhension et évoquent des conditions de travail déplorables, dues à un manque d’effectif ».

                              De leur côté, des personnes ayant fait appel à ces structures pointent un doigt accusateur en direction du personnel opérant dans les maternités, dénonçant « un comportement loin de toute déontologie ». Pire, certains interlocuteurs évoquent « la non-assistance à personne en danger ». C’est le cas de ce couple résidant à Khemis Miliana dont la femme a accouché dans la nuit du 12 au 13 du mois courant dans la voiture qui la conduisait vers l’EPH d’El Attaf, sur orientation du service de maternité de Khemis Miliana. Le nourrisson et sa maman ont eu la vie sauve grâce à la Providence et au savoir-faire de la belle-mère qui accompagnait le couple ainsi qu’au sang-froid du mari. Si, heureusement, pour cette famille l’aventure s’est achevée par un « happy-end », ce n’est malheureusement pas le cas pour une autre famille résidant à la même ville qui a enterré son nouveau-né le premier jour de l’Aïd El Fitr.

                              En effet, selon des sources proches de cette famille, le nouvea-né est mort dans le ventre de sa mère, faute, affirment les mêmes sources, « d’une prise en charge efficiente au niveau des services concernés à l’EPH de Khemis Miliana où l’on a décidé d’évacuer la petite victime vers le secteur sanitaire de Blida avec tout ce que cela implique comme perte de temps ». « En l’absence de gynécologues » ont affirmé des sages-femmes, lors d’un précédent entretien sur le sujet, « le personnel paramédical ne peut prendre aucune attitude médicale face à des cas compliqués et la seule alternative qui s’offre à ce moment-là est celle de l’évacuation de la patiente ou du nouveau-né vers un autre secteur, généralement celui de Blida, distant de 70 km environ ou plus, quand cela s’effectue à partir d’un autre secteur de la wilaya de Aïn Defla qui en compte quatre ».

                              Douleur des familles

                              Inutile de décrire la douleur de ceux qui perdent leur enfant en raison de la défaillance humaine. Certains ne l’entendent pas de cette oreille et vont vers la justice pour calmer leur douleur mais, surtout, dira l’un d’eux, « afin de dénoncer ce qui se passe réellement dans ces structures ». Rappelons qu’en date du 20 mars dernier, la mission médicale chinoise comprenant des gynécologues quittait la wilaya de Aïn Defla, créant du coup un déséquilibre flagrant au niveau des quatre secteurs de la wilaya, à savoir ceux d’El Attaf, Aïn Defla, Miliana et Khemis Miliana. A lui seul, le service de gynécologie-obstétrique de Miliana assure 22 gardes de wilaya et reçoit des parturientes en provenance des wilayas voisines, telles que Tissemsilt et Tiaret. « Il va sans dire que le personnel est débordé en permanence et soumis constamment au stress, ce qui peut engendrer », a confié une source sûre, « des défaillances graves ».

                              Des lits posés à même le sol, deux parturientes dans un même lit, des mamans tenant debout leurs nouveau-nés, d’autres criant de douleurs dans les couloirs ou accouchant sur des chaises et parfois sur le sol. Telle est la situation qui prévaut également à Khemis Miliana ou des sages-femmes se plaignent d’un trop-plein de travail durant les jours de garde. Si les responsables du secteur rassurent sur le fait que des recrutements sont envisagés pour pallier le manque de personnel paramédical et de spécialistes, il s’agit aussi, pour eux, de revoir leur copie relative à l’organigramme des gardes. Cependant, d’aucuns estiment, à juste titre, que ni l’acquisition de nouveaux équipements ni la disponibilité de structures flambant neuf ne peuvent venir à bout de telles situations et améliorer les prestations de service dans ce milieu, sans la sensibilisation du personnel en place sur le respect des droits de l’être humain et celui des lois en vigueur régissant les relations dans ce secteur délicat ou, heureusement, on trouve également des personnes dévouées mais, souvent, impuissantes face au laxisme ambiant.


                              Par Aziza L.

                              T'as d'autres articles a partager avec nous pour nous convaincre de cette superiorite ecrasante du systeme de systeme de la tres riche Algerie? J'ai un tas d'articles qui racontent des horreurs...
                              Dernière modification par ayoub7, 27 juillet 2010, 01h49.

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                              • #60
                                Un pays ou les maladies moyenageuses telle que la peste et le malaria existent ne peut se comparer a l'Algerie, d'ailleurs, ce qui est considere scandaleux en Algerie au niveau de la sante publique est la norme dans le pays des charmeurs de serpents.

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