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Posté par Mereo
non, ce n'est pas haram... mais qu'allait vous faire quand le pétrole finira?
Moi : rien , vu qu'il n'y a pas de pétrole dans ma région...le Grand Zenata !
Pour ce qui concerne nos amis algériens...ils sont mieux placés pour répondre à la question qui semble t'angoisser !
Dernière modification par ould omar, 27 août 2010, 01h32.
23 millions d'Euros générant 1600 postes d'emplois directs, ça nous fait env. 20 000 Euros du poste. C'est tellement peu cher du poste généré que j'ai des doutes sur tous ces chiffres
salam Bachi,
je pense que les chiffres sont réels, il faut savoir que c'est un atelier de câblage.
B'sahatkoum al 3oud.
.
Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG
C’est un peu le problème majeur de l’Algérie et des pays pétroliers en voie de développement ou le partage des ressources est assez opaque.
Les investissements dans le secteur pétrolier sont très onéreux. Les forages les installations de transports, de stockage, de sécurité coutent énormément chères. La majorité de ses installations ne sont pas produites en Algérie elles sont importées depuis l’étranger.
Donc quand un pétrolier annonce des investissements de plusieurs milliards une grande partie de cet argent profite dans un premier temps aux fabricants d’équipements pétroliers qui ne sont pas algériens je pense aux entreprises américaines, russes et européennes. Une station de forage ne demande pas des centaines de personnes en terme de main d’œuvre quelques personnes suffisent à contrôler les opérations (Exemple des plate formes pétrolières marines qui emploient rarement plus de 150 personnes pour les plus grandes), sur terre il y a besoin d’encore moins de personne une fois que le puits est productif les effectifs sont fortement réduit.
Voici un exemple d’investissement pétrolier annoncé au Congo et qui profite en partie au Maroc :
Dernièrement DLM Maroc spécialisé dans la construction d’usine chimique, cimenterie, l’éolien, et d’équipements pétroliers a livré sa première plate forme pétrolières pour le Congo. L’investissement est déclaré au Congo mais c’est le Maroc qui en profite aussi en partie.
Pour les investissements dans l’industrie au Maroc c’est différent certes le câblage automobile est loin d’être une production de pointe mais elle a le mérite d’employer beaucoup de main d’œuvre. Je prends aussi pour exemple le secteur des NTICs (centre d’appel, BPO, near shoring) pour lequel il est vrai que les investissements peuvent être minimes en apparence (Location de surface de travail, quelques bureaux, et moyens de communication, du matériel information hardware et software) mais cela génère beaucoup de poste d’emploi.
Donc pour juger un investissement il ne faut pas se limiter au montant investit il faut aussi voir l’impacte que cela peut avoir au niveau de l’emploie généré du partage des biens générés etc… Le secteur pétrolier génère beaucoup de cash flow mais ne produit pas beaucoup d’emploi et ne garantie pas un bon partage des richesses.
Eh bien, je ne suis pas l'Algérie, ni Boutef...
Adresse ta question à qui de droit...
Bachi
Si c'est pour conclure ainsi , il aurait été préférable d'éviter la surenchère.
Mdr ( bis )
Penser que les IDE dans les hydrocarbues ne génèrent pas d'emplois, c'est vraiment du n'importe quoi....
Bachi
Pour l'impact des IDEs dans le domaine des hydrocarbures et sa conséquence sur la résorption du chômage voilà ce que les experts disent:
....................................
I. Etat de l’économie algérienne
Le rôle central des hydrocarbures
L’Algérie demeure massivement dépendante des hydrocarbures
en dépit d’un discours politique officiel de diversification
de l’économie développé, discours développé dès la fin
de la décennie 1970 ; quelques années seulement après que les hydrocarbures
aient dépassés 95% des exportations de marchandises. Ainsi,
depuis 1977, pour chaque année, les hydrocarbures ont systématiquement
dépassé ce seuil de 95% des exportations ; pour les cinq
dernières années ce taux a été en moyenne de 97%.
Cependant la production d’hydrocarbures génère des revenus très
substantiels pour le pays. En effet, en 2002, les exportations d’hydrocarbures ont totalisé 18 milliards de dollars alors que les importations liées aux opérations du secteur se sont situées entre 2 et 3 milliards de dollars1. Mais, cette très forte dépendance a déterminé trois conséquences négatives qui ont structuré l’économie algérienne :
- Peu de création d’emplois dans le domaine où se situe l’avantage
comparatif principal de l’Algérie, ceci en raison de la faible intensité
de main d’oeuvre dans la production d’hydrocarbures.
- Les prix du pétrole fluctuent ce qui induit une volatilité importante
de la balance des paiements ; les revenus budgétaires et la masse
monétaire sont également volatiles.
- La rente issue de ce secteur hyper rentable a permis la création et
la reproduction d’un système clientéliste qui entrave le développement
des activités économiques productives et restreint la base sociale
du pouvoir aux seuls privilégiés.
La rente économique extraite de la production d’hydrocarbures a
fourni à l’Algérie des ressources financières très largement supérieures
à celles de ses voisins ; cette capacité continue d’offrir à
l’Algérie les moyens financiers pour une croissance économique
rapide à condition toutefois que la nature parasitaire du système de
pouvoir réel, par ailleurs dissimulé, évolue positivement ou di
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