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Le Maroc émet 1 milliard d'euros d'obligations à 10 ans, forte demande

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  • #46
    L'émission obligataire du Trésor reportée

    Wadie El Mouden
    Le matin : 12 - 05 - 2010


    La crise des dettes publiques en Europe sème la panique sur les places financières internationales. Le marché du papier souverain stagne et ouvre de nouvelles perspectives aux spéculateurs. Pour le Maroc, le moment n'est surtout pas propice pour lancer une émission obligataire en devises. La sortie du Trésor, annoncée comme imminente il y a quelques semaines, serait vraisemblablement reportée à une autre date. Le temps d'y voir plus clair.
    Chaque jour apporte son lot de rumeurs et de mauvaises nouvelles. Après Athènes et Madrid, la crise de confiance se propage pour gagner Lisbonne et fait reculer les marchés financiers. De leur côté, les agences de notation amplifient la panique et tablent sur des perspectives souvent négatives. La notation des trois principaux pays exposés à la crise s'est notoirement dégradée depuis le début de l'année et les rumeurs sur d'éventuels changements persistent encore, notamment pour l'Espagne et le Portugal. Mis à part les spéculateurs qui tirent profit de cette conjoncture perturbée, les investisseurs qui ont pris l'habitude de se positionner sur ce créneau sont dans l'expectative. Aucune visibilité ne semble se dégager pour le moment. Même au niveau de l'offre, les obligations étatiques se font rares. Nombre de pays, surtout les émergents, ont décidé de reporter l'exécution de leurs programmes d'emprunts. C'est le cas du Maroc qui s'apprêtait à lancer une émission obligataire en euros. De prestigieuses banques d'affaires ont été mandatées par le Trésor en tant que chefs de file pour cette opération (Barclays Capital, HSBC et Natixis). « L'émission sera lancée dans les semaines à venir », a annoncé le ministère des Finances dans un communiqué diffusé le 15 avril dernier.
    La crise grecque et les perturbations économiques et financières qui s'en suivirent à l'échelle européenne devraient donc repousser le calendrier fixé pour cette nouvelle sortie internationale. La dernière en date remonte à 2007 et portait sur 500 millions d'euros. L'opération, faut-il le rappeler, s'était soldée par un franc succès dans la mesure où, non seulement elle a été plus de 4 fois sursouscrite, mais en plus, elle s'est traduite par une prime de risque d'à peine 55 points de base, contre 225 pb adossés à une autre dette contractée en 2003. Conforté par sa bonne notation, le Maroc avait réussi à négocier son emprunt dans de très bonnes conditions, aussi bien en termes de spread qu'en termes de coût avec un taux d'intérêt limité à 5,37%. Chose qui a permis au Trésor de rembourser par anticipation une dette onéreuse à l'égard du club de Londres et, par conséquent, tourner définitivement la page du rééchelonnement.
    Contrairement à celle de 2007, l'émission de 2010 sera dédiée au financement d'une partie du déficit du Trésor (la loi de finances 2010 prévoit un déficit budgétaire de 4%). L'arbitrage se penche davantage vers la dette externe au lieu de se contenter de la seule dette interne. Ce choix permet à la fois d'éviter l'effet d'éviction et de soulager, un tant soit peu, le déficit de la balance des paiements. D'autant plus que la marge de manœuvre macro-économique reste élevée puisque le ratio d'endettement externe du Trésor se situe à 10% de PIB avec un encours de 78 milliards de DH.
    La crise de dette en Europe a certes provoqué le report de la sortie du Maroc sur le marché international, mais elle n'a surtout pas impacté la qualité de ses obligations. « Le bond de la dette mobilisée en 2007 est bien traité par les investisseurs. Le spread, entre 170 et 180 points de base, n'a pas non plus été dégradé », apprend-on d'une source au ministère des Finances.
    Cette appréciation positive reflète la confiance de la communauté des investisseurs internationaux à l'égard à la qualité du « papier » marocain. Il y a à peine un mois, l'agence Standard & Poor's avait rehaussé la note du crédit souverain de la dette à long terme en devises de « BB+ » à « BBB- ». Le Maroc a ainsi franchi le cap de la catégorie de l'« Investment grade ». Si on se réfère aux emprunts lancés récemment par des pays répertoriés au même rang, le taux d'intérêt des dettes longues se situe entre 5 et 6% (l'emprunt marocain aura probablement une maturité de 10 ans).
    En revanche, trois questions restent en suspens. Quel sera le montant de l'émission obligataire ? Ensuite, jusqu'à quand durera la crise des dettes publiques en Europe ? Enfin, si cette crise devait s'étaler sur plusieurs années, le Trésor serait-il contraint de réviser sa politique ? Ce qui signifie que, dans l'éventualité d'une réponse positive à cette dernière interrogation, il pourrait intervenir plus tôt qu'on ne le pense. Sur la scène internationale ou bien sur le marché domestique.
    -------------------------------------------
    La dette extérieure en chiffres
    A fin 2009, l'encours de la dette extérieure publique s'est élevé à près de 152,2 milliards de DH, en progression de 14% par rapport à 2008. Les institutions internationales de développement constituent pour la 6ème année consécutive le premier groupement de créanciers du Maroc avec une part de 52% de la dette contre 40% en 2003 et 35% en 1999. La BAD est devenue en 2009 le premier créancier du Maroc avec 28% de la dette multilatérale, devançant ainsi la BIRD qui détient 25%. En devises, la part de la dette libellée en Euro s'est améliorée de 31 points au cours des 10 dernières années pour représenter 73% alors que celle de la dette libellée en Dollar US et devises liées a régressé de la même proportion revenant à 18% seulement. Quant au coût moyen de la dette extérieure publique, il s'élève à 3,6% pour une durée de remboursement restante moyenne de l'ordre de 8
    Othmane BENZAGHOU

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    • #47
      ana kan 3alabali beli matehchemche, mais pas a ce point quand meme.

      apres avoir dis ca
      Amicalement quand tu lis un poste tu ne prends que ce qui te convient et aprés tu balances des informations dont tu ne comprends même pas les chiffres.

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      • #48
        Si demain l'Irlande, la Grèce, l'Espagne ou le Portugal devaient émettre des obligations tout les marchés du monde seraient pris d'une énorme crise de fou rire ... Car aucun pays, aucun investisseur ni aucune banque ne voudraient leur prêter de l'argent car ils n'ont plus aucune capacité de remboursement.

        Le Maroc est un pays solvable qui est capable de rembourser d'ailleurs sa notation et le taux de souscription et la taux d'intérêts le prouve.
        black du disais quoi ?

        La crise des dettes publiques en Europe sème la panique sur les places financières internationales. Le marché du papier souverain stagne et ouvre de nouvelles perspectives aux spéculateurs. Pour le Maroc, le moment n'est surtout pas propice pour lancer une émission obligataire en devises. La sortie du Trésor, annoncée comme imminente il y a quelques semaines, serait vraisemblablement reportée à une autre date. Le temps d'y voir plus clair.
        bien que les non solvables (D'apres toi) l'ont fait et avec succes et vont le refaire incessamment.

        au fait elhechema est une valeur sure.

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        • #49
          black du disais quoi ?
          Tu n'ai pas capable de comprendre qu'on ne proposera jamais au PIGS les taux que le marché propose au Maroc.

          Le Maroc est un pays solvable qui est capable de rembourser d'ailleurs sa notation et le taux de souscription et la taux d'intérêts le prouve.
          Le marché ne prétéra jamais sur 10 ans des sommes de 1 à 2 milliards avec un taux de 4,5. Toi tu étais tout excité de montrer des taux de 2 à 3 % pour l'Espagne mais tu étais incapable de comprendre que c'était des sommes de 1 à 2 milliards remboursables trés rapidement en 1 ans à 1,5 ans, les marchés ne font pas confiance aux PIGS ils leur demande de rendre pratiquement sur le champ ce qu'ils leurs ont prétés car chez eux la faillite peut survenir du jour au lendemain.

          Les PIGS sont obligés d'enpreinter plusieurs milliards (10 à 15) sur 10 ans pour avoir des taux de 5 à 5.5% qui se raproche péniblement des 4,5% alors que le Maroc n'empreinte qu'un milliards qui peut rembourser tranquillement sur 10 ans.
          Dernière modification par Black, 30 septembre 2010, 09h14.

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          • #50
            c'est ca ouai !

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            • #51
              Si tu avais compris leur signification tu ne les aurais pas posté

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              • #52
                Le maroc est solvable.....malgré un effort de guerre depuis 1975.

                Ca c'est l’exploit......c'est cette confiance qu'il faut loué.

                Le maroc n'a ni pétrole ni Gaz.

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                • #53
                  Le maroc n'a ni pétrole ni Gaz.
                  il a du phosphate, des milliers de Km (y compris SO) de cotes parmi les plus poissonneuses du monde, beaucoup de pluie par rapport a ses voisins, et pleins d'autres choses, surtout les 1200 ans d'existence .

                  Commentaire


                  • #54
                    Quand je vois l'etat de la dette de la france et des Etats unis pour pas dire de tout les pays développé je me dis que finalement au fond ca ne dois pas être une mauvaise chose

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                    • #55
                      Quand je vois l'etat de la dette de la france et des Etats unis pour pas dire de tout les pays développé je me dis que finalement au fond ca ne dois pas être une mauvaise chose
                      C'est different pour eux le proletaire. Une dette n'est pas la fin du monde pour ces pays occidentaux (quoi que je suis persuadé qu'un jour ca leur petera au nez). Ces pays là peuvent lourdement s'endetter et continuer à faire tourner leur economie parce que les fonds par exemple ont confiance en ces pays. Les pays comme les notres c'est different.
                      Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                      "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
                      Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

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                      • #56
                        C'est different pour eux le proletaire. Une dette n'est pas la fin du monde pour ces pays occidentaux (quoi que je suis persuadé qu'un jour ca leur petera au nez). Ces pays là peuvent lourdement s'endetter et continuer à faire tourner leur economie parce que les fonds par exemple ont confiance en ces pays. Les pays comme les notres c'est different.
                        Ca c'est sûr!

                        mais Peut etre qu'avec le temps. Nous gagnerons leur confiance...

                        Je me suis toujours demander quand ca "petera" dans leur gueule qu'est ce qui se passerai ??? rien vue que la ligne rouge est toujours repoussé il me semble

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                        • #57
                          S&P confirme «l’investment grade» du Maroc

                          Suite à la récente levée par le Maroc d’un montant de 1 milliard d’euros sur le marché de l’Eurobond, Standard & Poor’s confirme son investment grade.

                          En effet, l’agence de notation considère que la qualité du crédit du Maroc reflète la stabilité politique dont jouit le pays et l’engagement des autorités marocaines à aller de l’avant dans leur programme de réforme.

                          L'Economiste - Jeudi 30 septembre - 14h02

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                          • #58
                            Un peu d'humour et beaucoup de vrai

                            Pour la dette d'UN MILLIARD d'Euros je deviens supporter du RNI : Mezouar PREMIER Ministre !
                            par bigbrother.ma | Jeu, 2010-09-30 00:48

                            Le Maroc à travers le ministère des finances vient de lever 1 milliard d'euros par émission obligataire sur 10 ans avec un coupon entre 4,5 et 4,625%.

                            En langage humain ça donne : Le Maroc s'est endetté auprès d'étrangers à hauteur de 1 milliard d'€ qu'il devra rembourser sur 10 ans avec un paiement d'un intérêt compris entre 4,5% et 4,625% par an.


                            Ce qui me dérange, ce n'est pas le fait d'avoir pris cette dette, mais surtout que fera on de cet argent : En prendre serait nécessaire pour les mettre dans des projets structurants à forte valeur ajoutée nationale, mais si on prend ce crédit pour payer les salaires ou payer les dividendes d'actionnaires étrangers, alors là, on va directe au mur. Mais qui peut nous assurer que cet argent ira ou il faudra ?

                            C'est en réalité des failles auxquels ne peut répondre qu'une obligation institutionnelle qui imposera au ministre des finances de divulguer ses projets pour cet argent mais on n'est pas encore là, alors que faire ?

                            Le Maroc n'a pas trop de problèmes à faire rentrer de l'argent, mais il a surtout un GROS problème de gestion de cet argent.

                            CQFD 1 : Le gouvernement Abass a engagé toute l'économie Marocaine à payer un intérêt aux prêteurs de l'ordre de 4,5% et cela pendant 10 ans. Tout cela, sans passer par la case démocratique de vote au parlement, ni en sachant exactement ou ira chaque Euro de ce crédit, puisque ceux qui vont le rembourser en fin de compte c'est Vous, chers compatriotes.
                            Tout en sachant aussi que l’intérêt que nous devons payer, sera supérieur à la croissance de toutes les richesses produites au Maroc durant 2010 (selon les prévisions de la loi de finance 2010, qui serait de 3,5%)

                            CQFD 2 : Comme on sait que l'absence d'efficience économique et de bonne gestion entraîne trop de dilapidation des deniers publics au Maroc, on est quasi sûr que cet argent ira -dans les meilleurs des cas- un peu dans un développement producteur de richesses pour tous et beaucoup dans les poches des plus riches.

                            Mieux encore, cette dette pourrait servir à payer les dividendes d'actionnaires étrangers dans des entreprises Marocaines hyper-rentables puisque le Maroc est à cours de devises étrangères. Et donc cet argent que vous devriez rembourser, servira probablement à créer des richesses dans des pays autres que le Maroc.

                            CQFD 3 : que le prochain qui croit un Ministre qui répète que le Maroc n'a pas été touché par la crise devra aussi croire au père-noël, à Ssba3 Bou Lbttayne et compagnie.

                            CQFD 4 : le Maroc se croit réellement capable de rembourser une dette à 4,5% alors qu'une simple année morose sur le plan agricole et de pluviométrie annihilera tous les espoirs des plus grands optimistes.

                            CQFD 5
                            : Oui, je suis un grand sceptique dans la bonne gestion du gouvernement Abass : Les magistrats de la cours des comptes ont épinglés plusieurs cas de mauvaise gestion, alors que les poursuites judiciaires se comptent sur les doigts d'une seule main.

                            CQFD 6
                            : que les prochains gouvernements à venir en 2012 (et après) auront tellement les mains liés par le remboursement de cette dette qu'ils seront dans une mauvaise passe.

                            Mais pour être plus rusé, on a intérêt à TOUS voter RNI (dont le patron est l'actuel ministre des finances, Mr Mezouar) et le dire ouvertement et aujourd'hui : Cela obligera Mr Mezouar à bien dépenser cet argent, si il ne veut pas se retrouver avec un gouvernement endetté et sans sous en 2012.

                            Et on aura alors un gouvernement avec le RNI qui, par l'occasion, n'a pas encore de site web en 2010, d'autant plus qu'actuellement un de ces membres est ministre de la jeunesse (une jeunesse dont 1 million est présente sur Facebook par exemple).

                            Résumé : Maintenant que la dette est prise, il vaudrait mieux que l'on mise sur une éventuelle bonne gestion du ministre des finances. Et il n y a rien de mieux que de le responsabiliser en lui promettant de voter pour son parti en 2012.
                            Nos médias ou nos parlementaires devraient se réveiller et ne pas crier victoire car le Maroc a pu lever un fond au niveau international... Pas avant d'avoir vu ou ira cet argent.

                            Sauf que, Si on vous dit ou ira chaque Euro de cette dette, vous me verrez aussi courir nu à Casablanca.

                            Alors je préfère vous annoncer mon intention de vote pour 2012 aujourd'hui : Le RNI et Mezouar premier ministre.

                            Comme ça, et comme disait Abdel Halim : 2illi Chabakna ykhallissna !

                            P.S : c'est une ré-ecriture d'un de mes anciens articles qui parlait de cette dette il y a 6 mois : "Mezouar va endetter le Maroc à l'étranger : Pourquoi j'en suis sceptique."

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                            • #59
                              Le propriétaire du blog bigbrother est …un nihiliste notoire !
                              Blague à part, M .Lahcen Daoudi, l’économiste du PJD, lui, ne va pas par 4 chemins : sur les colonnes d’ALM, il reproche carrément à M.Mezouar.. "de mener le pays droit dans le mur " !
                              Je n’apprécie pas particulièrement les idées du PJD…mais sur ce coup là, M. Daoudi n’a peut être pas tord !

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                              • #60
                                pour un petit milliard
                                je crois qu on fait un plat

                                par contre lever seulement un petit milliard
                                est un signe qui ne trompe pas
                                ......

                                a l algerie on donnerait facilement 100 a 1%
                                The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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