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de la Mer intérieure de Roudaire à la Révolution bleue

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  • #31
    on perd 50 millions d'euros maxi gain 100 fois plus minimun.

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    • #32
      B. Phase algérienne : le canal d’irrigation Gabès-Roudaireville-les-Palmiers

      Tout ce travail du côté tunisien n’était pas passé inaperçu de l’autre côté de la frontière algérienne. On avait vu des oasis qui périclitaient lentement reprendre soudain de la vigueur, des couleurs et des souches d’arbres morts redonner de la tige. L’Algérie lança alors, elle aussi, sa révolution bleue en fondant Roudaireville-les-Palmiers.

      Ainsi, au milieu du chott Melrhir, en Algérie, des armées de travailleurs avaient déjà préparé le terrain et un immense réseau de digues quadrillait l’ensemble de la dépression saline, la réduisant en bassins plus petits. Pour faciliter le travail de dessalement progressif, ils avaient patiemment fait entrer, l’un après l’autre, l’eau dans chacun des espaces nouvellement créés. Au cœur du dispositif, une usine de dessalement supplémentaire fut construite pour extraire le sel répandu sur le sol et qui s’était dissout dans l’eau douce arrivant de Tunisie. Un terrain spécial fut aménagé pour entasser le sel une fois recristallisé. Correctement conditionné, il sert utilement comme matériau de soutènement, y compris pour la construction des routes. Pour avoir une vue d’ensemble et une surveillance pas à pas de l’évolution sur de si grandes surfaces, l’espace proche fut mis à contribution, et Roudaireville et sa région devinrent un pôle de référence pour la géologie et l’agronomie spatiale.

      Entre-temps, en Tunisie, au large de Gabès, la centrale nucléaire flottante avait été remplacée par d’autres centrales dix fois plus puissantes et l’eau douce y était produite dans une usine posée comme une île dans le golfe, après l’avoir fait flotter jusque-là. Pour accueillir les hommes qui y travaillent, on créa juste à côté un lieu de vie exceptionnel, l’île-ville d’Aquagabès.

      Le changement de puissance et de taille permettait alors de passer à l’une des dernières phases : celle de la construction du canal Gabès-Roudaireville. Allant du sud de la Tunisie jusqu’en Algérie, ce canal d’irrigation fut conçu comme une rivière artificielle, permettant notamment de multiplier les points d’injections nourrissant la nappe souterraine.

      Comme l’eau domestiquée arrivait généreusement en plein Sahara, les oiseaux et l’homme suivirent. C’est à partir de la révolution bleue que l’Algérie put rétablir une certaine souveraineté. Au lieu d’exporter des hydrocarbures à bas prix, on décida de faire passer le gazoduc par les agglomérations nouvellement créées dans la région des chotts ; dans le passé, il allait directement de Hassi Messaoud aux ports méditerranéens.

      C’est alors que l’Etat créa à Roudaireville un grand complexe pétrochimique. Le peuplement de la région entraîna le développement d’autres activités, notamment les manufactures et l’extraction minière, devancées par la construction de routes et de transports rapides. La technologie de l’aérotrain, stupidement abandonnée en France , trouva ici sa meilleure adéquation. Grâce à ces « couloirs de développement », l’industrie de transformation s’étoffa enfin.

      Le soleil qui pénètre dans l’eau suffit à assurer la croissance d’algues microscopiques. Elles sont produites ici en quantité, dans de grands lacs artificiels qui sont aussi destinés à la villégiature. Il suffit d’ajouter quelques nutriments, comme du gaz carbonique et de l’azote combiné provenant du gaz de pétrole et du phosphate d’origine régionale. Elles peuvent ainsi servir pour l’élevage des poissons comme pour remplacer le fourrage que l’on donne ordinairement aux bestiaux. Depuis que les installations tournent, l’usine de phosphate qui polluait Gabès a été fermée et déplacée ici. Elle ne pollue plus, mais offre au contraire beaucoup de minéraux utiles. Une biochimie complète s’est développée ainsi autour des algues, et les compétences se sont croisées avec les recherches agronomiques tropicales. Le vieux port de Gabès attire dorénavant les amateurs de vieilles pierres.

      La coopération entre la Tunisie et l’Algérie lors de la révolution bleue provoqua aussi une révolution au niveau du droit. Comme l’eau ignorait les frontières des hommes, un autre Droit de propriété fut reconstruit autour du droit de l’eau et de la notion issue du traité de Westphalie de 1648, qui mit fin à la guerre de Trente Ans, remplaçant la loi du plus fort par celle d’un développement mutuel fondé sur « l’avantage d’autrui ». Selon le professeur Aly Mazahéri, le « droit de l’eau » est un héritage de la Perse. Si vous trouvez aujourd’hui en Iran, en Turquie, en Andalousie, en Algérie, de ces installations sur des aqueducs ou des canaux qui distribuent équitablement l’eau à plusieurs utilisateurs, ou permettant de le faire un jour ici, un autre là, c’est qu’un accord de principe et qu’une police a été développée pour ce faire. Une loi a été développée historiquement dans cette région désertique perse, qui se moque de la surface que vous occupez pour être chez vous, mais fait grandement attention à la provenance de l’eau de votre puits et de comment vous l’avez découverte.

      Hormis le fait d’être des nids d’espions, les organismes supranationaux créés à la fin du XXe siècle pour prévenir les conflits sur l’eau transfrontalière, voulaient traiter le sujet comme ils le firent pour le droit de la mer : en respectant le droit de piraterie établi par la puissance historique, l’Empire britannique, avec son droit coutumier et son approche empiriste. Ainsi se créa alors un droit « positif » fondé sur les rapports de force.

      A l’opposé, les principes auxquels fait appel le nouveau droit de l’eau, nous ont permis d’en finir avec les conflits transfrontaliers par application du principe de développement mutuel, alors que le droit positif moderne occidental en fut incapable.
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #33
        mais on dit adieu a la deglet nour si on fait cette mer.

        car la région basse autour des shotts el oued,biskra ect a une grande cécité de l'air.l'air tournoi et se réchauffe ,c'est pour cela qu'on a des dattes très bonnes et sucrées qui ne poussent nul part ailleurs dans le monde.
        sauf a la frontiere tunisienne en face.

        dire adieu a notre produit de terroir le plus connu.....:22:
        faut éviter une mer salée et choisir de l'eau désalée douce.

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        • #34
          POurquoi vous vous focalisez sur ces dattes elles seront aucunement menacees ou noyees
          ya pas de palmiers dans le chott
          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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          • #35
            solas ok mais l'eau salée va s'infiltrer partout autour des shotts.

            et les palmiers vont mourir a petit feu car ils n'aiment pas le sel.

            si on veut le faire, il faut de l'eau douce.ca coutera plus cher mais on pourra irriguer en masse tout autour avec cette eau, ca rechargera nos nappes et reverdira la region.

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            • #36
              ce projet au contraire de celui de roudaire parle d eau douce
              il va couter beaucoup d argent
              pour remplir notre chott il nous faudrait une usine de dessalement avec une production de 20millions de m3/jour
              6700KM2X8m=53,6Milliards de metre cube
              SOIT 2680 JOURS DE REMPLISSAGE SOIT ENVIRON SEPT ANS
              sans evaporation mais on peut esperer un effet vertueux puisque on aura creer la pluie
              l eau source de toutes vies
              Agir "d'urgence" pour parvenir à nourrir la planète en 2050
              LONDRES - Changer nos habitudes alimentaires, en finir avec le gaspillage des ressources et le gâchis de nourriture, ne pas se priver des technologies nouvelles comme les OGM: un rapport publié lundi par le gouvernement britannique dessine des pistes pour nourrir la planète en 2050.

              La population globale devrait atteindre 8 milliards d'individus en 2030 et 9 milliards en 2050, un défi gigantesque alors que l'humanité ne parvient déjà pas à nourrir les 7 milliards existants, rappelle le rapport. 925 millions de personnes ne mangent pas aujourd'hui à leur faim.

              Il n'y a pas de recette miracle, souligne le rapport, qui a fait appel à 400 contributeurs dans 235 pays. Il préconise "un changement drastique du système alimentaire" en tenant compte de toutes les contraintes, comme le changement climatique et la raréfaction des ressources (eau, énergie).

              Les nouvelles technologies telles que les organismes génétiquement modifiés (OGM) ne "doivent pas être exclues a priori", mais leur introduction doit être soumise à une étude rigoureuse de leur impact sur la santé et l'environnement. En outre, les OGM "peuvent changer la relation entre les intérêts commerciaux et les producteurs", reconnaissent les auteurs.

              "Le système actuel vit au dessus de ses moyens", soulignent les auteurs: il consomme les ressources naturelles à un rythme supérieur à leur renouvellement, comme le montre l'épuisement des stocks de poissons.

              Un des principaux défis sera donc de produire plus de nourriture "sans disposer de beaucoup plus de terres" et en tenant compte de l'épuisement des ressources en eau, des contraintes en énergie, et des effets du changement climatique.

              La consommation de viande, coûteuse en terre et en céréales pour les animaux, devrait être limitée. "Difficile mais pas impossible", estiment les auteurs, qui font valoir les bénéfices pour la santé dans les pays riches.

              Quelque 30% de la nourriture est perdue (stockage déficient, transport) ou jetée, note le rapport, qui souligne qu'en réduisant de seulement la moitié ce gaspillage, on pourrait réduire le besoin de nourriture à l'horizon 2050 de l'équivalent du quart de la production annuelle aujourd'hui.

              (©AFP / 24 janvier 2011 15h16)
              vu les urgences le monde devrait financer ce projet
              mais je prefere qu il soit 100% souverain
              Dernière modification par nacer-eddine06, 24 janvier 2011, 16h23.
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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              • #37
                20 millions m3 par jour c'est énorme ! la plus grosse centrale au monde produira 1 million m3 par jour environ.

                en algerie 500 000 m3 par jour notre plus grande centrale.

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                • #38
                  oui je suis conscient ca sera une usine dont le cout devrait tourner autour de 15 Milliards de dollars et au moins 5milliards de de m3cube de gaz an(quoique elle pourrait s auto alimentee en energie)
                  mais ca ne sera pas de l argent jeter par les fenetres

                  et tu peux etre sur ca sera amorti
                  The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                  • #39
                    c'est quand même énorme 50 milliards mais si c'est un investissement sur 10ans çà peut aller, si tout est bénef il faut milité pour, mais il faut déjà faire une étude sérieuse la dessus.

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                    • #40
                      études sur au moins 10 ans.plusieurs cabinets spécialisés=1 milliard dollar

                      expropriations = 2 milliards de dollars

                      travaux d'excavation + construction d'aqueducs du golfe de gabès jusqu'en algerie= 10 milliards

                      construction de 10 mega centrales de déssalement d'une capacité de 2 millions m3 jour chacune=30 milliards

                      construction de ports a tozeur,biskra ect= 10 milliards

                      sur les premiers mois,on remplit la mer d'eau douce puis une fois rempli on utilise l'eau pour irriguer tout autour de cette mer.

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                      • #41
                        en gros dans au minimum 1 siècle vu que les autorités ne s'y intéresse pas encore.

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                        • #42
                          Non detrompes toi c a l etude depuis 72
                          OUI 1972
                          Maintenant que la technologie est la
                          ils auront l audace de se lancer
                          ca occupera des millions de jeunes dans un projet meritant et qu ils ne doutent plus du pays
                          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                          • #43
                            @solas

                            il faut des garanties :

                            -la tunisie doit faire partie du projet

                            -la tunisie doit payer sa quote-part : en ristourne de redevances de droit de passage du gazoduc

                            -les nappes albiennes du sahara, ne doivent en aucuns cas etre menacées par un tel projet, ni pres ni de loin

                            -les populations de el oued et de biskra doievent avoir le droit de veto sur toutes les etapes et orientations de ce projet

                            -pas question de zone franche ou de quoi que ce soit de ce genre, place aux investisseurs nationaux, publics ou privés, priorité absolue aux nationaux (joint venture possibles au maximum de 49%)


                            une fois ces garanties obtenues, sur papier, signés et ratifiés par toutes les parties concernées, alors oui


                            alors oui a 100%, on peut se payer 4 fois le montant total de ce projet !

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                            • #44
                              chapi
                              occupons nous de notre partie et de notre patrie
                              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                              • #45
                                travaux d'excavation
                                Y'a pas d'excavation à faire, les chotts sont au dessous du niveau de la mer d'où l'interêt du projet. du mois je le suppose.

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