Dix-sept années après sa création, l’Union du Maghreb arabe (UMA) n’est toujours pas parvenue, du fait des blocages politiques et administratifs - et pas seulement à cause de l’affaire du Sahara occidental -, à mobiliser les énergies pour ouvrir les frontières à la libre circulation des biens et des personnes. Selon le gouvernement tunisien, le coût du « non-Maghreb » représente un point de croissance économique en moins par an (1 %). Autrement dit, si l’union maghrébine existait, elle aurait fait gagner aux cinq pays une valeur ajoutée annuelle de l’ordre de 10 milliards de dollars par an, l’équivalent de 5 % de leurs produits intérieurs bruts cumulés.
Jeune Afrique
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