Une délégation d’experts du groupe français Renault s'est rendue mardi à Jijel, où est prévue la construction dune usine de montage automobile, à la veille de la venue à Alger de Jean-Pierre Raffarin, envoyé spécial du président français. La délégation française, accompagnée de cadres du ministère algérien de l'Industrie, a visité le site devant accueillir, dans la zone industrielle de Bellara, à Jijel, des projets d’investissement dans le domaine industriel, selon l'agence APS.
M. Raffarin est attendu mercredi à Alger pour une nouvelle visite destinée à faire avancer le partenariat entre les deux pays. Cette nouvelle mission fait suite à un échange de courrier entre les Premiers ministres français François Fillon et algérien Ahmed Ouyahia, selon l'entourage de M. Raffarin, dont le dernier séjour à Alger remonte à mai dernier lors d'un Forum qui avait réuni de quelque 600 chefs d'entreprises français et algériens.
Les deux parties veulent mettre en place des projets qui concernent notamment Renault (voitures particulières), Lafarge (cimenterie) et Total (construction d'un vapocraqueur d'éthane). Le ministre algérien de l'Industrie Mohamed Benmeradi avait indiqué en octobre que le partenariat avec Renault s'inscrirait dans le cadre de la législation algérienne, à savoir un partenariat de 51-49 % dans lequel Renault aurait 49 %. M. Benmeradi avait annoncé que l'usine serait à Bellara, une zone industrielle proche du port de Jijel, qui est cogéré avec le groupe émirati DP World, 3e opérateur mondial de terminaux à conteneurs.
La première Renault fabriquée en Algérie – où la production de véhicules de tourisme est pour l'instant inexistante – pourrait être livrée 18 mois après la conclusion de l'accord, selon le ministre. Renault compte produire 75 000 véhicules annuellement dans un premier temps et à terme plus de 150 000.
Les concessionnaires, une quarantaine en Algérie, qui représentent l'essentiel du marché, ont importé 365 948 véhicules en 2011, soit une hausse de plus de 37 %, pour un montant de 322,24 milliards de dinars (3,22 milliards d'euros). tsa
M. Raffarin est attendu mercredi à Alger pour une nouvelle visite destinée à faire avancer le partenariat entre les deux pays. Cette nouvelle mission fait suite à un échange de courrier entre les Premiers ministres français François Fillon et algérien Ahmed Ouyahia, selon l'entourage de M. Raffarin, dont le dernier séjour à Alger remonte à mai dernier lors d'un Forum qui avait réuni de quelque 600 chefs d'entreprises français et algériens.
Les deux parties veulent mettre en place des projets qui concernent notamment Renault (voitures particulières), Lafarge (cimenterie) et Total (construction d'un vapocraqueur d'éthane). Le ministre algérien de l'Industrie Mohamed Benmeradi avait indiqué en octobre que le partenariat avec Renault s'inscrirait dans le cadre de la législation algérienne, à savoir un partenariat de 51-49 % dans lequel Renault aurait 49 %. M. Benmeradi avait annoncé que l'usine serait à Bellara, une zone industrielle proche du port de Jijel, qui est cogéré avec le groupe émirati DP World, 3e opérateur mondial de terminaux à conteneurs.
La première Renault fabriquée en Algérie – où la production de véhicules de tourisme est pour l'instant inexistante – pourrait être livrée 18 mois après la conclusion de l'accord, selon le ministre. Renault compte produire 75 000 véhicules annuellement dans un premier temps et à terme plus de 150 000.
Les concessionnaires, une quarantaine en Algérie, qui représentent l'essentiel du marché, ont importé 365 948 véhicules en 2011, soit une hausse de plus de 37 %, pour un montant de 322,24 milliards de dinars (3,22 milliards d'euros). tsa
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