Le total des entrées d’investissements étrangers directs (IED) en Afrique a baissé en 2011 pour la troisième année consécutive, selon le World Investment Report 20121 (Rapport sur l’investissement dans le monde 2012) de la CNUCED, pour atteindre 42,7 milliards de dollars.
Mais la chute a été largement causée par une baisse des IED à destination d’Afrique du nord. Le rapport indique que les entrées d’investissements vers l’Egypte et la Lybie, qui ont constitué dans le passé des destinations majeures de l’IED, ont été brutalement freinées du fait d’une instabilité sociale et politique prolongée dans ces pays.
Par contre, les entrées d’IED vers l’Afrique sub-Saharienne ont significativement augmenté, passant de 29,5 milliards de dollars en 2010 à 36,9 milliards en 2011, un niveau comparable au pic de 37,3 milliards atteint en 2008. Un rebond des IED à destination de l’Afrique du Sud a accentué cette reprise.
Le Rapport sur l’investissement dans le monde 2012, sous-titré “Towards a New Generation of Investment Policies" (" Vers une nouvelle génération de politiques de l’investissement"), a été rendu public aujourd’hui.
Une augmentation continue du prix des matières premières et un contexte économique relativement favorable en Afrique sub-Saharienne figurent parmi les facteurs ayant contribué à ce redressement, note l’étude. Les cinq principaux pays de destination des IED vers l’Afrique en 2011 étaient pour la plupart des producteurs de pétrole, au premier rang desquels figure le Nigéria (figure 1).
Des investissements de grande taille ont continué à se réaliser dans un autre important producteur africain d’hydrocarbures, l’Angola, mais les désinvestissements et d’importants rapatriements de profits par les sociétés transnationales (STN) ont finalement conduit à des flux nets négatifs.
Alors que les STN originaires d’Afrique augmentent en taille et progressent en influence, les investissements sortants d’Afrique sont restés modestes en 2011. Ceci est en partie imputable au fait que les sorties en provenance de deux investisseurs traditionnels vers l’étranger, l’Egypte et la Lybie, se sont significativement réduits.
Les perspectives de l’IED pour la région en 2012 sont prometteuses : selon le rapport, une forte croissance de l’activité, des réformes économiques en cours, et des prix élevés des matières premières ont amélioré la perception du continent par les investisseurs. Un des indices de cette amélioration est qu’en Afrique sub-Saharienne – hors Afrique du Sud – le volume des transactions liées à des acquisitions de firmes africaines par des sociétés étrangères au cours des cinq premiers mois de 2012 a plus que doublé par rapport à la même période de l’année passée.
Figure 1. Afrique : cinq premiers pays d’origine et de destination des IED, 2009, 2010
(Milliards de dollars)
a) Entrées d’IED
b) Sorties d’IED
Mais la chute a été largement causée par une baisse des IED à destination d’Afrique du nord. Le rapport indique que les entrées d’investissements vers l’Egypte et la Lybie, qui ont constitué dans le passé des destinations majeures de l’IED, ont été brutalement freinées du fait d’une instabilité sociale et politique prolongée dans ces pays.
Par contre, les entrées d’IED vers l’Afrique sub-Saharienne ont significativement augmenté, passant de 29,5 milliards de dollars en 2010 à 36,9 milliards en 2011, un niveau comparable au pic de 37,3 milliards atteint en 2008. Un rebond des IED à destination de l’Afrique du Sud a accentué cette reprise.
Le Rapport sur l’investissement dans le monde 2012, sous-titré “Towards a New Generation of Investment Policies" (" Vers une nouvelle génération de politiques de l’investissement"), a été rendu public aujourd’hui.
Une augmentation continue du prix des matières premières et un contexte économique relativement favorable en Afrique sub-Saharienne figurent parmi les facteurs ayant contribué à ce redressement, note l’étude. Les cinq principaux pays de destination des IED vers l’Afrique en 2011 étaient pour la plupart des producteurs de pétrole, au premier rang desquels figure le Nigéria (figure 1).
Des investissements de grande taille ont continué à se réaliser dans un autre important producteur africain d’hydrocarbures, l’Angola, mais les désinvestissements et d’importants rapatriements de profits par les sociétés transnationales (STN) ont finalement conduit à des flux nets négatifs.
Alors que les STN originaires d’Afrique augmentent en taille et progressent en influence, les investissements sortants d’Afrique sont restés modestes en 2011. Ceci est en partie imputable au fait que les sorties en provenance de deux investisseurs traditionnels vers l’étranger, l’Egypte et la Lybie, se sont significativement réduits.
Les perspectives de l’IED pour la région en 2012 sont prometteuses : selon le rapport, une forte croissance de l’activité, des réformes économiques en cours, et des prix élevés des matières premières ont amélioré la perception du continent par les investisseurs. Un des indices de cette amélioration est qu’en Afrique sub-Saharienne – hors Afrique du Sud – le volume des transactions liées à des acquisitions de firmes africaines par des sociétés étrangères au cours des cinq premiers mois de 2012 a plus que doublé par rapport à la même période de l’année passée.
Figure 1. Afrique : cinq premiers pays d’origine et de destination des IED, 2009, 2010
(Milliards de dollars)
a) Entrées d’IED
b) Sorties d’IED
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