L’économiste Abdelhak Lamiri estime que “le remboursement de la dette par anticipation est une décision extrêmement positive pour le pays car il y a un différentiel d’intérêts important que nous sommes en train de gagner des intérêts de 10% pour la dette italienne et allemande et de faire des placements à 2%”.
Le remboursement de la dette permettra, indique-t-il, de mettre l’Algérie à l’abri en cas de chute de prix du pétrole puisque le poids de la dette est nul. Pour M. Abdelhak Lamiri “si on ne rembourse pas cette dette, l’argent sera mal utilisé car nous avons une administration mal structurée”.
Pis, les pouvoirs publics sont en train de dépenser énormément d’argent dans les infrastructures que les entreprises algériennes ne peuvent pas réaliser ni techniquement ni managérialement et même en termes de volume des projets, explique-t-il.
L’administration n’est pas bien outillée, confie-t-il, pour gérer un tel volume de projets. Autrement dit, les pouvoirs publics ont consacré beaucoup de ressources pour le développement des infrastructures alors qu’on n’a pas réservé de ressources pour la formation et les ressources humaines, ajoute-t-il. Il a plaidé, par ailleurs, en faveur du développement des PME-PMI en Algérie.
Cet économiste reste sceptique quant à la convertibilité totale du dinar algérien en déclarant : “Cette opération ne pourra être envisagée pour le moment parce que l’économie nationale n’est pas stabilisée.” Elle pourra entraîner, affirme-t-il, beaucoup de fuites de capitaux.
Il cite, entre autres, la crise asiatique qui a été en grande partie générée par la convertibilité totale et la levée du contrôle de change. Même les institutions internationales comme le FMI et la Banque mondiale ainsi que le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz émettent des réserves sur la convertibilité des monnaies des pays qui n’ont pas finalisé les réformes économiques, explique-t-il encore.
Par Liberté
Le remboursement de la dette permettra, indique-t-il, de mettre l’Algérie à l’abri en cas de chute de prix du pétrole puisque le poids de la dette est nul. Pour M. Abdelhak Lamiri “si on ne rembourse pas cette dette, l’argent sera mal utilisé car nous avons une administration mal structurée”.
Pis, les pouvoirs publics sont en train de dépenser énormément d’argent dans les infrastructures que les entreprises algériennes ne peuvent pas réaliser ni techniquement ni managérialement et même en termes de volume des projets, explique-t-il.
L’administration n’est pas bien outillée, confie-t-il, pour gérer un tel volume de projets. Autrement dit, les pouvoirs publics ont consacré beaucoup de ressources pour le développement des infrastructures alors qu’on n’a pas réservé de ressources pour la formation et les ressources humaines, ajoute-t-il. Il a plaidé, par ailleurs, en faveur du développement des PME-PMI en Algérie.
Cet économiste reste sceptique quant à la convertibilité totale du dinar algérien en déclarant : “Cette opération ne pourra être envisagée pour le moment parce que l’économie nationale n’est pas stabilisée.” Elle pourra entraîner, affirme-t-il, beaucoup de fuites de capitaux.
Il cite, entre autres, la crise asiatique qui a été en grande partie générée par la convertibilité totale et la levée du contrôle de change. Même les institutions internationales comme le FMI et la Banque mondiale ainsi que le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz émettent des réserves sur la convertibilité des monnaies des pays qui n’ont pas finalisé les réformes économiques, explique-t-il encore.
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