Les prêts d’ajustement structurel a été rebaptisés prêts de politiques de développement
Pour y avoir droit, le pays demandeur doit préparer un programme économique sous la houlette de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), lequel programme est soumis sous forme de lettre d’intention à ces organes.
Les principales obligations, ou conditionnalités, selon le jargon des économistes, sont la réduction du déficit budgétaire qui se traduit par la baisse des dépenses publiques (arrêt des recrutement ou réduction des effectifs, baisse des salaires, arrêt des subventions…), la libéralisation du commerce extérieur, la privatisation des entreprises publiques, le flottement de la monnaie et l’adoption d’un cadre légal propice au respect de la propriété privé. L’objectif final étant de promouvoir un marché concurrentiel.
Le même remède avait été appliqué à tous les pays demandeurs. Les effets ont été désastreux sur le plan social. Le FMI et la Banque mondiale en ont tiré les enseignements. les prêts d’ajustement structurel ont été rebaptisés prêts de politiques de développement, et les stratégies plus adaptées aux réalités des pays requérants.
De plus, même si les mêmes principes (équilibre budgétaire, réforme de la fiscalité et du commerce, encouragement du secteur privé…) sont de rigueur, la variable sociale est maintenant prise en compte. Mais dans tous les cas, le pays perd sa souveraineté économique et sa marge de décision concernant ses projets d’infrastructure.
L’économiste Ahmed Saldaoui
Pour y avoir droit, le pays demandeur doit préparer un programme économique sous la houlette de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), lequel programme est soumis sous forme de lettre d’intention à ces organes.
Les principales obligations, ou conditionnalités, selon le jargon des économistes, sont la réduction du déficit budgétaire qui se traduit par la baisse des dépenses publiques (arrêt des recrutement ou réduction des effectifs, baisse des salaires, arrêt des subventions…), la libéralisation du commerce extérieur, la privatisation des entreprises publiques, le flottement de la monnaie et l’adoption d’un cadre légal propice au respect de la propriété privé. L’objectif final étant de promouvoir un marché concurrentiel.
Le même remède avait été appliqué à tous les pays demandeurs. Les effets ont été désastreux sur le plan social. Le FMI et la Banque mondiale en ont tiré les enseignements. les prêts d’ajustement structurel ont été rebaptisés prêts de politiques de développement, et les stratégies plus adaptées aux réalités des pays requérants.
De plus, même si les mêmes principes (équilibre budgétaire, réforme de la fiscalité et du commerce, encouragement du secteur privé…) sont de rigueur, la variable sociale est maintenant prise en compte. Mais dans tous les cas, le pays perd sa souveraineté économique et sa marge de décision concernant ses projets d’infrastructure.
L’économiste Ahmed Saldaoui
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