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L’Allemagne ouvre ses bras à 40 000 marocains !

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  • #31
    Il existe en Algérie depuis plus de trois années des distorsions entre le taux de change officiel du dinar et celui sur le marché parallèle entre 40/50% (1 euro variant entre 145 et 150 dinars) avec une stabilisation ces derniers temps. Le square Port Saïd à Alger, certaines places à l’Est et à l’Ouest sont considérées comme des banques parallèles à ciel ouvert fonctionnant comme une bourse où le cours évolue de jour en jour selon l’offre et la demande et les cotations au niveau mondial du dollar et de l’euro. Ce marché noir joue comme assouplisseur à un contrôle des changes trop rigide. Bien que les données soient souvent contradictoires, certaines sources estiment environ entre deux et trois milliards de dollars qui se seraient échangés, annuellement, sur le marché parallèle algérien entre 2009/2012. Le montant est extrêmement faible en comparaison avec les sorties de devises. Pour preuve en 2012 plus de 45 milliards de dollars de biens auquel il faut ajouter 12 milliards de dollars de services donc un total de sorties de devises de 57 milliards de dollars. Pour 2013, si la tendance du premier semestre se maintient, nous aurons 60 milliards de dollars d’importation de biens auquel il faudrait ajouter plus de 12 milliards de dollars de services soit 72 milliards de dollars expliquant la récente circulaire du premier ministre. Je recense six raisons essentielles de cet important écart entre le cours officiel et celui du marché parallèle.
    1.- L’écart s’explique par la diminution de l’offre du fait que la crise mondiale, combinée avec le décès de nombreux retraités algérien, a largement épongée l’épargne de l’émigration. Cette baisse de l’offre de devises a été contre-balancée par les fortunes acquises régulièrement ou irrégulièrement par la communauté algérienne localement et à l’étranger qui font transiter irrégulièrement ou régulièrement des devises en Algérie. L’on peut supposer que les transferts illicites de capitaux par le rapport de la banque africaine de développement de juillet 2013 de 171 milliards de dollars entre 1980 et 2009, montant qui approcherait les réserves de change algériens estimées à 190 milliards de dollars si l’on ajoute les années 2010-2013, une fraction est retournée en Algérie légalement ou illégalement. Ces montants fonctionnant comme des vases communicants entre l’étranger et l’Algérie, renforcent l’offre. Il existe donc un lien dialectique entre ces sorties de devises et l’offre, sinon cette dernière serait fortement réduite et le cours sur le marché parallèle de devises serait plus élevé. La Banque d’Algérie (BA) admet que l’absence de bureaux de change a renforcé le marché informel et que des mesures « incitatives » pour relancer leurs activités s’imposent. C’est à ce niveau que la Banque d’Algérie compte agir en relevant la marge de rémunération sur les commissions perçues par les bureaux de change, estimée actuellement à 1%. Depuis 1997, la BA a accordé une quarantaine d’agréments pour des bureaux de change. Aucun n’exerce actuellement. Quelques-uns ont perdu leur agrément pour entorse à la réglementation le plus souvent ces « cambistes » ont abandonné une activité jugée peu rentable.
    Coucher du soleil à Agadir

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    • #32
      2.- Deuxièmement, la demande provient de simples citoyens qui voyagent : touristes, ceux qui se soignent à l’étranger et les hadjis) du fait de la faiblesse de l’allocation devises dérisoire. Mais ce sont les agences de voyages qui à défaut de bénéficier du droit au change recourent elles aussi aux devises du marché noir étant importateurs de services. Majoritairement elles exportent des devises au lieu d’en importer comme le voudrait la logique touristique comme en Turquie, au Maroc ou en Tunisie.
      2.- Deuxièmement, la demande provient de simples citoyens qui voyagent : touristes, ceux qui se soignent à l’étranger et les hadjis) du fait de la faiblesse de l’allocation devises dérisoire. Mais ce sont les agences de voyages qui à défaut de bénéficier du droit au change recourent elles aussi aux devises du marché noir étant importateurs de services. Majoritairement elles exportent des devises au lieu d’en importer comme le voudrait la logique touristique comme en Turquie, au Maroc ou en Tunisie.
      4.- Quatrièmement, l’écart s’explique par le passage du Remdoc au Credoc crédit documentaire qui a largement pénalisé les petites et moyennes entreprises représentant plus de 90% du tissu industriel en déclin (5% dans le PIB). Le Crédoc n’a pas permis de juguler comme cela était prévu la hausse des importations mais a renforcé les tendances des monopoleurs importateurs où selon l’officiel 83% du tissu économique global est constitué du commerce et des petits services à faible valeur ajoutée. Nombreux sont les PME/PME pour éviter les ruptures d’approvisionnement ont du recourir au marché parallèle de devises. Le gouvernement a certes relevé à 4 millions de dinars( cours officiel 1 euro environ 100 dinars) la possibilité du recours au paiement libre pour les importations urgentes de matières premières ou pièces de rechange, mais cela reste insuffisant.
      Coucher du soleil à Agadir

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      • #33
        ils sont classé combien les immigré marocains en Allemagne
        je s' est que les Turc sont majoritaires et nous
        merci
        on est bien classé, prés de 200.000 marocains en 3. position, aprés les turques et les polonais.

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        • #34
          5.- Beaucoup d’opérateurs étrangers utilisent le marché parallèle pour le transfert de devises, puisque chaque algérien a droit à 7200 euros par voyage transféré, utilisant leurs employés algériens pour augmenter le montant.
          6.- L’écart s’explique par le niveau de l’inflation. Sur le plan strictement économique, la monnaie constitue avant tout un rapport social fonction du niveau de développement économique et social, traduisant la confiance ou pas entre l’Etat et le citoyen, le niveau de confiance se détérioration suivant le niveau de l’inflation dont le taux réel est plus élevé que l’officiel, une analyse objective de l’inflation supposant de saisir les liens dialectiques entre le développement, la répartition du revenu et du modèle de consommation par couches sociales. Celui qui perçoit 200 euros par mois n’a pas la même perception de l’inflation que celui qui perçoit 30.000 euros. La non proportionnalité entre la dépense publique programmée à 500 milliards de dollars entre 2004-2013 ( aucun bilan physico financier à ce jour) et le faible impact, le taux de croissance moyen n’ayant pas dépassé 3%( il aurait du dépasser les 10%) est source d’inflation et explique la détérioration de la cotation du dinar ( déséquilibre offre/demande que l'on supplée par une importation massive) sur le marché libre par rapport aux devises que la banque d’Algérie soutient artificiellement grâce aux recettes d’hydrocarbures. Pour se prémunir contre l’inflation, et donc la détérioration du dinar algérien, l’Algérien ne place pas seulement ses actifs dans le foncier, l’immobilier ou l’or, mais une partie de l’épargne est placée dans les devises. De nombreux Algériens profitent en effet de la crise de l'immobilier, notamment en Espagne, pour acquérir appartements et villas dans la péninsule ibérique, en France et certains aux USA et en Amérique latine sans compter les paradis fiscaux. C’est un choix de sécurité dans un pays où l’évolution des prix pétrolier est décisive. S’il n’y avait pas de pétrole et de gaz, et les réserves de changes, l’euro s’échangerait à 300 ou 400 DA. C’est grâce aux réserves de change, que le taux de change officiel est à 100 DA à l’euro. Face à l’incertitude politique, et la psychose créée par les scandales financiers, beaucoup de responsables vendent leurs biens pour acheter des biens à l’étranger. Egalement beaucoup de ménages se mettent dans la perspective d’une chute des revenus pétroliers, et vu les fluctuations erratiques des cours d’or, à la baisse depuis quelques mois de l’année 2O13, achètent les devises sur le marché informel.
          Actuellement un débat est en cours sur la réévaluation et la convertibilité totale du dinar. Pour certains experts, cette réévaluation et convertibilité intégrale entrainerait une fuite massive des capitaux. L’économie du pays étant dépendante des hydrocarbures à 98% des exportations et important 70/75% des besoins des ménages et des entreprises publiques et privées dont le taux d’intégration ne dépasse pas 15%, une réévaluation de la monnaie algérienne générerait inévitablement une tension inflationniste tirant la hausse des importations par la consommation interne, propulsée, elle aussi, par l’amélioration d’un pouvoir d’achat fictif puisque dépendant à 70% de la rente des hydrocarbures. Pour d’autres experts, la convertibilité totale est possible avec l‘importance des réserves de change algériens (190 milliards de dollars sans les 173 tonnes de réserves d’or) même sans que le flottement du dinar soit fixé par le marché, du fait que le maintien en l’état du système de change, un dinar stable, flottant de manière dirigée, profite davantage aux investisseurs étrangers, assurés de transférer librement leurs dividendes et pénalisant les opérateurs locaux algériens qui ont besoin davantage de flexibilité. D’une manière générale, étant conscient que les investisseurs tant étrangers que locaux se méfient d’une monnaie stable administrée faible, il faut être prudent, nécessitant un large débat sans passion. La valeur réelle de la monnaie, qui n’est qu’un signe, un moyen d'échange (les tribus d’Australie utilisaient les barres de sel comme monnaie d’échange) où nous sommes ensuite passé de la monnaie métallique, aux billets de banques, puis aux chèques et ensuite à la monnaie électronique. Thésauriser de crée pas de valeur. C'est le travail par l'innovation continue, s'adaptant à ce monde de plus en plus interdépendant, turbulent et en perpétuel bouleversement qui est la source de la richesse d'une Nation. La valeur de la monnaie dépend de la confiance en le devenir de l’économie et du politique, de la production et de la productivité, comme nous l’ont montré les analyses des classiques de l’économie sur "la valeur". Or selon un rapport de l’OCDE, la productivité du travail de l’Algérie est une des plus faibles au niveau du bassin méditerranéen. Les subventions et la distorsion du taux de change entre le cours officiel et celui du marché parallèle avec les pays voisins sont les explications fondamentales des surfacturations où l’Algérie importe presque tout. où après 50 années d’indépendance politique, elle ne produit presque rien : 98% d’exportation d’hydrocarbures et important 70% des besoins des ménages et des entreprises publiques et privées dont le taux d’intégration ne dépasse pas 15%.
          En programmant une dépense publique inégalée depuis l'indépendance politique, avec des surcouts exorbitants comme l'a montré le rapport de la Banque mondiale consacré aux infrastructures,(entre 25/30%), en gelant les mécanismes dé contrôle dont la Cour des comptes dépendante de la présidence de la république, en créant des institutions dépendantes de l’exécutif étant juge et partie se télescopant, le contrôle le plus efficace étant la démocratisation de la société et l’Etat de droit, et avec l’écart entre le cours officiel et le cours sur le marché parallèle, il fallait s’attendre à cette flambée d’importation et à des délits d’initiés. Cette distorsion avec les cotations des monnaies des pays voisins, explique également les fuites de produits hors des frontières. Les mesures administratives ne peuvent qu’être ponctuelles sinon il faudrait une armée de contrôleurs. La solution réside en une nouvelle gouvernance, de nouveaux mécanismes de régulation, qui conditionnent la dynamisation de la production locale dans des segments à valeur ajoutée au sein de filières internationalisées Cela passe par des entreprises performantes (coûts –qualité) étant à l’ère de la mondialisation nécessitant de s'insérer au sein de grands ensembles dont les espaces euro-africain et euro-méditerranéens sont les espaces naturel de l'Algérie grâce à un co-partenariat gagnant/gagnant( balance devises partagée, accumulation du transfert technologique et managérial local), la ressource humaine étant le pivot essentiel de la coopération. Ce sont les conditions pour améliorer la cotation du dinar, les taxes douanières et les subventions étant transitoires avec un cahier de charges précis pour les bénéficiaires de cette rente. Un bilan des avantages et des résultats des bénéficiaires des différents agences d'investissement (exonération TVA- taux d’intérêt bonifiés) devient urgent afin d'éviter de dépenser sans compter pour une paix sociale fictive grâce toujours à la rente des hydrocarbures éphémère qui est une bénédiction bien utilisé et une malédiction source de corruption et de gaspillage mal utilisé. Rappelons nous le syndrome hollandais C'est que l’Algérie est en transition depuis 1986, ni une économie de marché, ni une économie administrée expliquant les difficultés de régulation politique, sociale, économique et financière et par là la transition d’une économie de rente à une économie hors hydrocarbures, fonction elle même de la transition énergétique, dans le cadre des avantages comparatifs mondiaux.
          Dr Abderrahmane Mebtoul, Professeur des Universités Expert International
          Coucher du soleil à Agadir

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          • #35
            Bonne chance, ce pays a besoin d'esclaves. En Allemagne il n'y a pas de salaire minimum, tu peux etre payé 1 euro de l'heure.
            Comme aucun allemand n'accepte de telles conditions de travail et de salaire ils vont chercher la main d'oeuvre dans les pays du tiers-monde.
            C'est beau le libéralisme.
            raconter des connorie pour ne rien dire. l'article parle des diplomés et toi tu parles de salaire minimum.

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            • #36
              Ah que du positif! on peut le lire aussi ainsi :

              - 40000 réfugiés économiques marocains trouvent preneur en Allemagne.

              - 40000 marocains poussés par la misère sont accueilli en Allemagne.

              Savez-vous qu'il existe des programmes spéciaux de l'ONU pour l'accueil des mal pris et des réfugiés!
              tu parles surement des refugiés algeriens du canada.

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              • #37
                Un titre doit être réaliste et sans fanfaronnade et surtout décrire le contenu de l'article ou du texte.
                Tes contributions en 'Économie' sont appréciées, mais ton bombage de torse l'est beaucoup moins.
                Vérité et rien que la vérité.
                dis nous maintenent ton statu au canada:
                un refugié tout simple ou un refugié economique?

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                • #38
                  40000! une infime goutte dans un océan de population qui va en augmentant.
                  À un moment donné le plafond en matière de solutions de colmatage et de fuite en avant sera atteint.
                  Et là, retour à la raison.
                  Suis mon regard!
                  on est des millions en europe, bientot incha allah on aura aussi des ministres marocains en Allemagne, pendent que certains vont continuer à s'etouffer de la jalousie.

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                  • #39
                    t"en ai sûr? moi j'ai plutôt l'impression que ils vivent mieux et plus heureux que les française,enfin je parle de l'allemagne de l'ouest
                    je connais les 2 pays et je te donne raison, comparer la France à l'Allemagne, c'est comme comparer le portugal à la France.

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                    • #40
                      c quoi la source de l article ?

                      @fadwasoussia
                      les immigres marocains sont presque non classée en allemagne en 2012 ils etaient en 26 position
                      97.000 de marocains celon la bundesamt
                      Dernière modification par Mounir., 03 octobre 2013, 12h05.

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                      • #41
                        200.000 nouveaux immigrants ayant des diplômes d’études supérieures

                        dont 40000 diplômés du maroc.
                        je ne sais combien ya de diplômé par an au maroc.donc ce n'est pas pour moi dommage
                        et ce n'est pas nouveau les diplômé étaient toujours depuis longtemps sollicités partout dans le monde

                        --------------------------------------------------
                        30 Juillet 2013 14:29 jeuneafrique

                        Le Maroc attire de plus en plus les jeunes diplômés d'Europe

                        Venus d'Europe, de plus en plus de jeunes traversent la Méditerranée en quête d'un travail et de meilleures conditions de vie au Maroc........
                        ...........
                        المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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                        • #42
                          c est une info etonnante??? je connais le pays, je n ai jamais entendu parler, á part une sorte de green carte pour les ingénieurs hindous surtout il y a quelques années, maintenant personne n en parle de ces hindous! de toute facon, ce n est pas un pays comme l allemagne qui manquerait d ingénieurs, peut être dans le domaine informatique ( appel aux hindous et autres resssortissants asiatiques, et encore) Haddou, pourrais tu préciser tes sources? on ne sait jamais, peut être que les allemnds évitent de trop médiatiser l info pour ne pas se trouver noyer par les immigrants lol
                          بارد وسخون
                          M.Alhayani

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                          • #43
                            SAAID


                            c'est une information reprise par infoexpress.ma , mais tu as raison , il faut attendre la réaction de l'ambassade d'Allemagne à Rabat , qui va surement confirmer ou infirmer l'information

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                            • #44
                              ALLEMAGNE Les ratés de la “green card” de Schröder. Faire venir des informaticiens indiens pour pallier la pénurie locale : l’idée a fait long feu. Les entreprises ont vite opté pour la délocalisation. Un journaliste d’origine indienne dresse un bilan sarcastique de cette expérience. Auparavant, les Indiens ne récoltaient en Allemagne que des regards pleins de commisération. A peine entamée, la moindre conversation portait immédiatement sur la pauvreté et les veuves vouées aux flammes du brasier. Mais il y avait aussi d'autres associations d'idées : Le Tigre du Bengale [film de Fritz Lang, 1960], les audacieux charmeurs de serpent, Gandhi, la géniale philosophie héritée de l'Antiquité avec ses innombrables temples et, bien sûr, les vaches sacrées - elles errent vraiment en plein milieu des carrefours ? Puis Internet est arrivé, et le pays des chars à boeufs s'est transformé en pays des merveilles. Bangalore, dans le Sud, est devenue La Mecque d'un avenir numérique plein de promesses. Quand le décollage de la nouvelle économie, en l'an 2000, catapulta le monde dans l'euphorie du futur, l'Allemagne se retrouva avec un problème. Englués dans un débat larmoyant sur l'état de la nation, de vieux messieurs annoncèrent avec une mine sinistre que notre pays allait rater le train de l'avenir radieux à cause des impôts trop élevés, d'une bureaucratie envahissante et d'un manque douloureux de spécialistes. D'où la green card - qui devait tout changer.
                              بارد وسخون
                              M.Alhayani

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                              • #45
                                Quand on n'arrive pas à cueillir une grappe de raisin, on dis que c'est amer!
                                Golo allah isehel 3lihom!!!!!!!!

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