Avec sa population croissante l’Algérie, qui ne dispose pas de terres fertiles, et moins encore de réserves d’eau, doit se tourner vers des pays africains pour développer son agriculture .. Nous avons des projets en Afrique, notamment au Soudan, en Ethiopie, au Kenya, en Tanzanie et au Mozambique. Notre idée est d’aller dans ces pays qui nous offrent des terres agricoles et beaucoup d’eau».
Ainsi a déclaré le plus grand patron privé d'Algérie, Issaâd Rebrab, lors d’une rencontre d’affaires avec le ministre soudanais de l’Agriculture.
Rebrab qui a promis d’investir au Soudan jusqu’à 6 milliards de dollars a étayé que «Le pouvoir algérien devrait encourager les entreprises privées à investir dans l’agriculture en Afrique, dans les pays qui disposent de grandes surfaces et possédant des réserves d’eau appréciables, à l’image du Soudan, de l’Éthiopie, de la Tanzanie, du Mozambique, etc. Cela, d’autant que notre pays n’est pas en mesure de développer des cultures qui demandent une irrigation abondante, telle celle de la canne à sucre, dont la production d’1kg demande 2,5m3 d’eau dont la valeur est de 120 DA (dinar algérien). Le prix d’un kg de sucre de canne étant de 60 DA, par conséquent, cette production n’est pas justifiable en Algérie».
Le patron de Cevital a poursuivis en disant que «en Algérie, sur toute la nappe du Sahara, on ne peut prélever au-delà de 5 milliards de m3. Selon les autorités, 2,5 milliards de m3 ont déjà été prélevés et il ne resterait que la moitié, de quoi irriguer uniquement 150 000 hectares. C’est une eau précieuse qu’il faut préserver pour les générations futures
lemag
Ainsi a déclaré le plus grand patron privé d'Algérie, Issaâd Rebrab, lors d’une rencontre d’affaires avec le ministre soudanais de l’Agriculture.
Rebrab qui a promis d’investir au Soudan jusqu’à 6 milliards de dollars a étayé que «Le pouvoir algérien devrait encourager les entreprises privées à investir dans l’agriculture en Afrique, dans les pays qui disposent de grandes surfaces et possédant des réserves d’eau appréciables, à l’image du Soudan, de l’Éthiopie, de la Tanzanie, du Mozambique, etc. Cela, d’autant que notre pays n’est pas en mesure de développer des cultures qui demandent une irrigation abondante, telle celle de la canne à sucre, dont la production d’1kg demande 2,5m3 d’eau dont la valeur est de 120 DA (dinar algérien). Le prix d’un kg de sucre de canne étant de 60 DA, par conséquent, cette production n’est pas justifiable en Algérie».
Le patron de Cevital a poursuivis en disant que «en Algérie, sur toute la nappe du Sahara, on ne peut prélever au-delà de 5 milliards de m3. Selon les autorités, 2,5 milliards de m3 ont déjà été prélevés et il ne resterait que la moitié, de quoi irriguer uniquement 150 000 hectares. C’est une eau précieuse qu’il faut préserver pour les générations futures
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