Economie | Publié le 16.10.2013| Par Ristel Edimo
Bien que les exportations de phosphates accusent une chute importante, le solde commercial du Maroc a connu une nette amélioration au terme des neufs premiers mois de l’année en cours, selon l'Office des changes. Parallèlement, les flux financiers liées au échanges du Maroc avec l'étranger sont en hausse. Détails.
Le solde de la balance commerciale du Maroc s’est amélioré de 1,1 milliard de dirhams à fin septembre 2013, par rapport à la même période l’an dernier, révèlent les dernières statistiques des échanges extérieurs, publiées mardi 15 octobre par l’Office des changes. Cette performance est imputable à la « baisse des importations (-3,5 milliards de dirhams), plus importante que celle des exportations (-2,4 milliards de dirhams) », ajoute la même source.
En effet, le recul des importations concerne essentiellement les produits bruts, les produits finis de consommation, les produits alimentaires et les produits énergétiques. Cette baisse a cependant été freinée par la hausse des approvisionnements en demi-produits et biens d’équipement, dont les parties et pièces détachées pour véhicules industrielles ont grimpé de 70,4% à fin septembre par rapport à la même période en 2012.
Par ailleurs, les exportations poursuivent leur tendance baissière en dépit de la progression des principaux secteurs dont l’automobile, l’aéronautique (respectivement +58,3%, +19,2%). Elles doivent, en effet, cette contre-performance au recul de 21,2% des ventes de l’Office des chérifien des phosphates (OCP). Il faut souligner que le secteur des phosphates à l’international connait un certain repli cette année. Mais, l’OCP reste optimiste et mise notamment sur les besoins futurs en engrais de certains pays.
Des flux financiers relativement importants
Pour ce qui est des flux financiers opérés dans le cadre des échanges extérieurs du royaume, l’Office des changes a relevé une nette amélioration au terme des neufs premiers mois de l’année 2013, par rapport à 2012. Il est vrai qu’elle est moindre pour les recettes de transferts des Marocains du monde avec seulement une progression de 0,9% à 44,7 milliards de dirhams. Mais, les recettes voyages font légèrement mieux, avec une hausse de 1,7% pour atteindre les 44,1 milliards de dirhams.
Cependant, les flux liés aux investissements directs étrangers (IDE) affichent de meilleurs résultats. A 22,3 milliards de dirhams à fin septembre contre 18 milliards un an plutôt, les IDE grimpent de 24,2%. A noter que le Maroc se débrouille plutôt bien sur ce registre, ce qui fait du royaume chérifien l’un des meilleurs dans la région MENA, selon la Banque mondiale. Les perspectives économiques du Maroc prêtent donc à l'optimisme comparativement à l'année dernière
Bien que les exportations de phosphates accusent une chute importante, le solde commercial du Maroc a connu une nette amélioration au terme des neufs premiers mois de l’année en cours, selon l'Office des changes. Parallèlement, les flux financiers liées au échanges du Maroc avec l'étranger sont en hausse. Détails.
Le solde de la balance commerciale du Maroc s’est amélioré de 1,1 milliard de dirhams à fin septembre 2013, par rapport à la même période l’an dernier, révèlent les dernières statistiques des échanges extérieurs, publiées mardi 15 octobre par l’Office des changes. Cette performance est imputable à la « baisse des importations (-3,5 milliards de dirhams), plus importante que celle des exportations (-2,4 milliards de dirhams) », ajoute la même source.
En effet, le recul des importations concerne essentiellement les produits bruts, les produits finis de consommation, les produits alimentaires et les produits énergétiques. Cette baisse a cependant été freinée par la hausse des approvisionnements en demi-produits et biens d’équipement, dont les parties et pièces détachées pour véhicules industrielles ont grimpé de 70,4% à fin septembre par rapport à la même période en 2012.
Par ailleurs, les exportations poursuivent leur tendance baissière en dépit de la progression des principaux secteurs dont l’automobile, l’aéronautique (respectivement +58,3%, +19,2%). Elles doivent, en effet, cette contre-performance au recul de 21,2% des ventes de l’Office des chérifien des phosphates (OCP). Il faut souligner que le secteur des phosphates à l’international connait un certain repli cette année. Mais, l’OCP reste optimiste et mise notamment sur les besoins futurs en engrais de certains pays.
Des flux financiers relativement importants
Pour ce qui est des flux financiers opérés dans le cadre des échanges extérieurs du royaume, l’Office des changes a relevé une nette amélioration au terme des neufs premiers mois de l’année 2013, par rapport à 2012. Il est vrai qu’elle est moindre pour les recettes de transferts des Marocains du monde avec seulement une progression de 0,9% à 44,7 milliards de dirhams. Mais, les recettes voyages font légèrement mieux, avec une hausse de 1,7% pour atteindre les 44,1 milliards de dirhams.
Cependant, les flux liés aux investissements directs étrangers (IDE) affichent de meilleurs résultats. A 22,3 milliards de dirhams à fin septembre contre 18 milliards un an plutôt, les IDE grimpent de 24,2%. A noter que le Maroc se débrouille plutôt bien sur ce registre, ce qui fait du royaume chérifien l’un des meilleurs dans la région MENA, selon la Banque mondiale. Les perspectives économiques du Maroc prêtent donc à l'optimisme comparativement à l'année dernière
Commentaire