Le Transsaharan Gas Pipeline (TSGP) entrera en exploitation en 2015. Ce gazoduc, baptisé NIGAL, de 48 à 56 pouces est prévu pour le transport de 20 à 30 milliards de m3 par an en majorité vers le marché européen en passant par le Niger, le Nigeria et l’Algérie via l’Espagne.
C’est ce qu’a indiqué le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil hier, lors d’une conférence de presse sanctionnant la présentation portant restitution du rapport final sur l’étude de faisabilité et de viabilité réalisée par la société britannique de conseil énergétique Penspen/IPA pour la somme de 2,04 millions de dollars.
«L’étude de faisabilité et de viabilité technico-commerciale a démontré le grand rendement de cet immense projet», a affirmé Chakib Khelil en présence du ministre de l’Energie et des Mines du Niger, Mohamed Abdoulahi, et Edmund Daukoru, ministre des Ressources pétrolières du Nigeria et Mohamed Meziane, président-directeur général de Sonatrach et Kupolkun, directeur général de NNPC. Le TSGP, projet intercontinental et d’envergure mondiale, initié depuis plus de quatre ans, est destiné au transport du gaz naturel à partir des exploitations du Nigeria vers le continent européen via le Niger et l’Algérie.
Selon le ministre, la rentabilité du projet a été établie par les auteurs de l'étude sur la base de la proximité de l'important marché européen et de l'abondance des réserves en gaz au Nigeria et dans la région traversée par le futur ouvrage. D’une longueur de 4 128 km dont 1 037 sur le territoire du Nigeria et 841 km à travers le Niger, cette canalisation traversera l’Algérie sur 2 310 km jusqu’à la côte méditerranéenne. Chakib Khelil a indiqué à ce sujet qu’en se basant sur l’étude présentée, la voie Béni-Saf- Almeria est plus économique et plus rentable. «Ce n’est pas exclu de faire un branchement vers l’Italie en passant par El- Kala», a précisé Chakib Khelil. Il est prévu également dans le cadre de ce projet, la construction de plus d’une vingtaine de stations de compression. D’autres étapes doivent être franchies pour la réalisation de ce gigantesque gazoduc. A ce titre, le ministre de l’Energie et des Mines a précisé : «Des études d’impacts environnementaux et sociaux doivent être réalisées en plus de l’harmonisation des normes des matériaux à travers les pays.» Le coût global de cette réalisation, dont la concrétisation a été attribuée à Sonatrach pour l’Algérie et NNPC pour le Nigeria, est estimé à plus de 10 milliards de dollars. «La question du financement ne se pose pas car d’autres entreprises intéressées en aval, en amont ou à la recherche d’investissements rentables seront certainement intéressées », a affirmé Chakib Khelil. Ce dernier a ajouté que l’étude a démontré que la demande du marché européen en gaz et en pétrole va augmenter.
La réalisation de ce méga-projet donnera une sérieuse impulsion et assurera de solides perspectives à l’activité économique et au progrès social pour toutes les régions qu’il aura à traverser et permettra également d’alimenter en gaz naturel non seulement les régions se trouvant sur le tracé mais aussi les pays voisins.
- Le Soir d'Algerie
C’est ce qu’a indiqué le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil hier, lors d’une conférence de presse sanctionnant la présentation portant restitution du rapport final sur l’étude de faisabilité et de viabilité réalisée par la société britannique de conseil énergétique Penspen/IPA pour la somme de 2,04 millions de dollars.
«L’étude de faisabilité et de viabilité technico-commerciale a démontré le grand rendement de cet immense projet», a affirmé Chakib Khelil en présence du ministre de l’Energie et des Mines du Niger, Mohamed Abdoulahi, et Edmund Daukoru, ministre des Ressources pétrolières du Nigeria et Mohamed Meziane, président-directeur général de Sonatrach et Kupolkun, directeur général de NNPC. Le TSGP, projet intercontinental et d’envergure mondiale, initié depuis plus de quatre ans, est destiné au transport du gaz naturel à partir des exploitations du Nigeria vers le continent européen via le Niger et l’Algérie.
Selon le ministre, la rentabilité du projet a été établie par les auteurs de l'étude sur la base de la proximité de l'important marché européen et de l'abondance des réserves en gaz au Nigeria et dans la région traversée par le futur ouvrage. D’une longueur de 4 128 km dont 1 037 sur le territoire du Nigeria et 841 km à travers le Niger, cette canalisation traversera l’Algérie sur 2 310 km jusqu’à la côte méditerranéenne. Chakib Khelil a indiqué à ce sujet qu’en se basant sur l’étude présentée, la voie Béni-Saf- Almeria est plus économique et plus rentable. «Ce n’est pas exclu de faire un branchement vers l’Italie en passant par El- Kala», a précisé Chakib Khelil. Il est prévu également dans le cadre de ce projet, la construction de plus d’une vingtaine de stations de compression. D’autres étapes doivent être franchies pour la réalisation de ce gigantesque gazoduc. A ce titre, le ministre de l’Energie et des Mines a précisé : «Des études d’impacts environnementaux et sociaux doivent être réalisées en plus de l’harmonisation des normes des matériaux à travers les pays.» Le coût global de cette réalisation, dont la concrétisation a été attribuée à Sonatrach pour l’Algérie et NNPC pour le Nigeria, est estimé à plus de 10 milliards de dollars. «La question du financement ne se pose pas car d’autres entreprises intéressées en aval, en amont ou à la recherche d’investissements rentables seront certainement intéressées », a affirmé Chakib Khelil. Ce dernier a ajouté que l’étude a démontré que la demande du marché européen en gaz et en pétrole va augmenter.
La réalisation de ce méga-projet donnera une sérieuse impulsion et assurera de solides perspectives à l’activité économique et au progrès social pour toutes les régions qu’il aura à traverser et permettra également d’alimenter en gaz naturel non seulement les régions se trouvant sur le tracé mais aussi les pays voisins.
- Le Soir d'Algerie
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