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La «alaouisation» de l’économie au Maroc!

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  • #16
    oui comme toujours jawzia a poste l'article sans le lire
    Cette remarque dénote un préjugé, un jugement à priori de mes posts. Si ce post est jugé interessant par les uns ou les autres, c'est tant mieux.

    Serais-tu déçu, auscasa que je ne fasse pas dans l'anti-marocanisme primaire ?

    Pour la remarque concernant le lien entre le titre et le contenu, elle est de la responsabilité du journaliste du journal maroc hebdo.

    C'est quand même étonnant que la majeur partie des posts focalisent sur ma petite personne et non sur l'information véhiculée par l'excellent article.

    Saha Aidkoum.
    Dernière modification par jawzia, 23 octobre 2006, 14h17.

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    • #17
      suite et fin de l'article

      Voici la troisième et dernière partie de l'article
      La mise au pas des oligarques

      Cette donne énergétique a déjà refaçonné le cosy capitalisme marocain. D’abord pour Mustapha Amhal (Somepi), endetté jusqu’au cou à qui (ce ne serait pas une coïncidence) ses banques, Attijariwafa et BCP ont refusé toute restructuration financière. «Il faut dire que Somepi était au bout du rouleau et son plan d’assainissement fantaisiste», explique ce banquier d’affaires. Son mariage forcé avec Afriquia (Akwa) d’Akhennouch avait un double objectif : Primo, cantonner la Samir, contrôlée par des intérêts saoudiens, au seul métier de raffinage en l’empêchant de sceller une alliance avec Amhal, et secundo permettre au groupe Akwa, que l’on sait proche des cercles de pouvoir, d’asseoir sa suprématie dans la distribution de gaz.

      Le soutien de la CDG à Akhennouch, pourtant lui aussi surendetté ne serait pas fortuit. «Les largesses de la CDG envers Akhennouch dans Méditel et dans le tour de table d’Afriquia-SMDC ne sont pas vaines. Pour le pouvoir», argumente ce connaisseur du dossier. Akhennouch, que l’on préparerait à une seconde carrière en politique (il serait ministrable en 2007, si un gouvernement de type Jettou III «sortait» des urnes), ne serait que le poisson-pilote que la CDG et… l’ONA cueilleraient in fine… Le même scénario serait envisagé à terme pour des «rentiers» comme Sefrioui d’Addoha à qui l’on aurait forcé la main pour s’introduire en bourse et ouvrir son capital à des… institutionnels, voire pour des oligarques bien nés comme Bensalah… Des conjectures que d’aucuns prédisent avec certitude pour ces anti-Google locaux.

      A l’abordage du patronat ?

      Le nouveau visage de la CGEM serait enfin la touche finale d’un édifice destiné à promouvoir cette «alaouisation» de l’économie où le Pouvoir, via l’ONA, utilise Attijariwafa comme tiroir-caisse, la CDG comme «support politico-économique» jusqu’à plonger sans explication véritable dans le tour de table du Club Med et les oligarques-héritiers pour le contrôle temporaire de secteurs en vue. Echaudé par un Hassan Chami retors qui a osé parler ouvertement de crise de «gouvernance économique», le Palais aurait décidé de «mettre au pas le clan des républicains» subsistant à la CGEM. Le retour en force (et en grâce) de Moulay Hafid Elalamy après son «exploit» avec le rachat de la CNIA (aidé en cela par une Attijariwafa bien généreuse contre une BCP désabusée) l’aurait placé en pôle position d’une short-list de prétendants moins flamboyants.

      Oublié l’épisode Agma dans lequel il a joué aux corsaires avec Fouad Filali. Désormais, le fringant Elalamy, porté aux nues par son bagou remarqué au Palais a pu tenir sa revanche, lui qui rêvait de revenir sous les feux de la rampe après sa traversée du désert hors des frontières. «C’était le candidat idéal, une sorte de jeune Benjelloun, sans dossiers sensibles et jusqu’à maintenant si loyal», s’extasie un homme d’affaires de Casa. Rapidement, le patronat aurait été mis en coupe réglée à coup de cooptation d’oligarques et de nominations de managers ambitieux. Preuve en serait le recrutement du lobbyiste-vedette du Palais à l’ONA, l’incontournable Mehdi Qotbi avec bureau et limousine et dont la première mission sera d’introduire Elalamy dans les cercles influents de Paris. Mais la situation n’est pas aussi simpliste.

      Si Fouad Ali El Himma n’a pas caché sa volonté d’éradiquer les refuzniks nostalgiques des joutes contre Basri lors du «Gentlemen’s agreement» de 1996 en brandissant un vague décret de 1958 régissant les associations pour justifier son immixtion dans les affaires du Patronat, la première sortie de la CGEM dédiée à Driss Jettou qui ne lâche pas son dossier «Emergence» a été, dit-on à Rabat, très mal vécue par le sécuritaire en chef. Le mix des cooptés et de quelques chefs de commissions à l’aura loin d’être écornée (Mostafa Terrab pour l’économie et Abdesselam Aboudrar pour la lutte contre la corruption) aurait donc pris. Bien sûr les critiques sont légion : on cède à Elalamy ce que l’on a refusé à ses prédécesseurs comme le cachet d’utilité publique à la Fondation CGEM, les abattements fiscaux, le textile si puissant économiquement dévalué en termes de représentation, un label CGEM aux allures de «club privilèges» etc… «Le réseau d’Elalamy à l’international, sa double nationalité, ses avoirs à l’étranger lui donnent une marge de manœuvre insoupçonnée», insiste un proche du Patronat.

      Comme pour Oudghiri à la banque qui se permet de financer Maroc Telecom, la perle perdue, et enrager ses actionnaires taxés de «schizophrènes de la gouvernance» alors qu’il ne fait qu’augmenter les résultats d’Attijariwafa, Elalamy au patronat est un électron mi-libre, mi-ferré. La «alaouisation» de l’économie n’aurait pas encore le pouvoir de Big Brother… Jusqu’à quand ?
      Paru sur Le Journal Hebdo
      Dernière modification par jawzia, 23 octobre 2006, 14h58.

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      • #18
        moi je suis pour que le roi et la famille royale sorte des affaires
        ce n'est qu'a ce prix qu'une concurrence loyale peut s'installer
        c'est cela le problème soulevé par l'article publié par le journal hebdo

        un dernier evenement en date a montré cela, Maroc Connect le troisième opérateur fixe au Maroc avait toujours perdu dans les plaintes qu'il portait à l'ANRT contre ses concurrents. Mais depuis que l'ONA est entré dans son capital, il a gagné une plainte contre meditel. Meme s'il n'y a pas d'instructions qui viennent d'en haut, le fait de savoir que l'entreprise a une filiation avec le palais met une pression implicite sur celui qui doit prendre des decisions, et ca fausse tout !

        vivement que la famille royale se desengage des affaires

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        • #19
          Merci Pela d'avoir recadré le débat sur l'information elle même......
          Dernière modification par jawzia, 23 octobre 2006, 14h59.

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          • #20
            Pela bien sur que ce n'est pas tres Fair par rapport aux autres, mais rends toi compte que le vide economique existant ne laisse pas la place a ces reglementations qui ne sont necessaires que dans un paysages hautement concurentiel.
            Mais ne t'inquiettes pas les etrangers qui investirons au maroc seront les regulateurs pour ces affaires la.
            La Famille royale possede des reserves importantes et il serait contre productif de l'empecher de l'investir au Maroc.
            Il faut soutenir le pays par toutes les voies possible et la voie Royale ( ) n'est pas la moins interessante.
            Le roi est au final un catalyseur qui amenera de la valeure ajouté via ces relations a l'international.

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            • #21
              .....qui apparemment n'interesse personne.

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              • #22
                .... d'autant moins que tes contributions

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                • #23
                  .....qui apparemment n'interesse personne.
                  De quoi tu parles?

                  Commentaire


                  • #24
                    .... d'autant moins que tes contributions
                    C'est pas avec celle là que tu feras avancer le schmilblik. L'as tu fais avancer d'ailleurs une fois ?

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                    • #25
                      un dernier evenement en date a montré cela, Maroc Connect le troisième opérateur fixe au Maroc avait toujours perdu dans les plaintes qu'il portait à l'ANRT contre ses concurrents. Mais depuis que l'ONA est entré dans son capital, il a gagné une plainte contre meditel.
                      Maroc connect n'a jamais gagné ou perdu de plainte pour la simple raison que ce n'est que récement qu'il est devenu un opérateur telephonique.

                      Pendant des années maroc connect (ou wanadoo maroc) a été simplement un FAI.

                      Avec bcp d'autres FAI, ils se plaignaient des activités anti-concurrentielles de MT.

                      Donc plainte maroc connect contre meditel sur la téléphonie est une chose et plainte des FAI (dont maroc connect) contre MT sur la commercialisation d'internet est une autre chose.
                      Je fais plein de fautes d'ortoghraphes : soyez indulgeants

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                      • #26
                        @alamirb
                        tu dis qu'il n'y a jamais eu de plainte de maroc connect auprès de l'anrt si je comprends bien ? verifies bien

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                        • #27
                          bonjour pela

                          En tant qu'opérateur téléphonique, non.

                          En tant que FAI oui comme d'autres FAI. ça doit dater de 5 ou 6 ans je crois.
                          Je fais plein de fautes d'ortoghraphes : soyez indulgeants

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                          • #28
                            Télécoms. Et de deux pour Maroc Connect

                            Nouvelle victoire pour le troisième opérateur télécoms ! Après avoir obtenu gain de cause contre Maroc Telecom en août dernier, voilà que Maroc Connect voit de nouveau l’ANRT trancher en sa faveur dans le litige l’opposant à Méditélecom, concernant les tarifs d’interconnexion. Cette décision est intervenue suite à l’échec de la procédure de réconciliation entamée depuis plusieurs semaines. Pour les opérateurs, une telle décision est loin de surprendre : le temps où Maroc Connect, alors simple fournisseur d’accès Internet, se faisait débouter à répétition par l’ANRT, est donc bel et bien révolu. Le poids de son nouvel actionnaire, le holding ONA, ferait toute la différence.
                            source TELQUEL

                            bon d'accord c'est pas une plainte. c'est un litige non réglé à l'amiable et l'anrt qui tranche en faveur de maroc connect

                            j'ai meme oublié qu'elle a aussi réussi a avoir les faveurs de l'anrt dans le litige avec MT

                            après ca quoi dire ? est ce que c'est loyal ou pas ? le doute est permis parce que justement la position spécifique du palais au Maroc est importante. d'ou mon souhait (et celui du journa hebdo) que le palais devrait rester en dehors de tout ca , pour avoir une bonne economie saine à long terme

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                            • #29
                              Apres on ne peut pas dire que MT et meditel n'ont pas fait obstruction au petit poucet maroc connect ^^
                              On va dire que ca equilibre les chances

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                              • #30
                                Si ton avis et celui du journaliste se rejoignent tant mieux. Mais à mon avis il ne faut pas confondre les litiges concernant la téléphonie avec ceux de la commercialisation d'internet. Ce n'est parcequ'on est débouté sur l'internet qu'on doit l'être obligatoirement sur la téléphonie. C'est un raccourci trop simpliste.
                                Je fais plein de fautes d'ortoghraphes : soyez indulgeants

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