La situation de blocage des véhicules allemands dans les ports d’Algérie a pris fin mercredi lorsque le gouvernement a décidé d’autoriser leur dédouanement. La décision du gouvernement algérien intervient le jour durant lequel l’ambassadeur d’Algérie à Berlin a été convoqué par le ministère allemand des Affaires étrangères, qui voulait faire part une nouvelle fois de son mécontentement quant à la situation.
Les Allemands se sont notamment plaints du traitement de faveur accordé par le pouvoir algérien aux Français. L’Allemagne a en effet fait remarquer à l’Algérie dès la fin juillet que le blocage des véhicules français avait été levé au lendemain de la visite à Alger du ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Un favoritisme qu’a peut-être même confirmé le président du Forum des chefs d’entreprise (FCE). Ali Haddad a déclaré hier qu’il était « évident que Renault doit avoir un avantage » dans les importations du fait qu’elle dispose d’un « dispositif industriel » en Algérie, contrairement à Volkswagen !
Si les tensions diplomatiques entre l’Allemagne et l’Algérie vont selon toute vraisemblance s’estomper avec la levée du blocage des véhicules allemands dans les ports, l’affaire risque inévitablement de laisser quelques séquelles dans les rapports entre les deux pays. L’Algérie a particulièrement porté atteinte à sa crédibilité en n’offrant pas un terrain de jeu égal pour ses partenaires étrangers, où pourrait s’exprimer loyalement le jeu de la concurrence.
Surtout, le pouvoir algérien s’est surpassé dans l’exercice de mauvaise foi en évoquant, comme raison du blocage des voitures allemandes, le non-respect de ces dernières des nouvelles normes de sécurité établies par le Cahier des charges. Une accusation risible tant il est de notoriété universelle que les véhicules allemands sont parmi les plus sûrs et les plus fiables. Ce sont ces mêmes Allemands qui ont imposé des normes automobiles draconiennes en Europe, mettant en difficulté les constructeurs français.
Ultime preuve de la mauvaise foi des autorités algériennes sur ce sujet : les Allemands sont parmi les seuls à proposer en série dans leurs véhicules l’ESP, un dispositif de sécurité qui permet d’éviter des accidents consécutifs à un dérapage non contrôlé et d’améliorer le contrôle de trajectoire, et considéré comme un équipement de sécurité indispensable. Or, on se souvient tous du retentissant rétropédalage effectué par le gouvernement en mai dernier, lorsqu’il a retiré du Cahier des charges l’obligation de présence de l’ESP face à la pression du lobby des importateurs de véhicules.
TSA
Les Allemands se sont notamment plaints du traitement de faveur accordé par le pouvoir algérien aux Français. L’Allemagne a en effet fait remarquer à l’Algérie dès la fin juillet que le blocage des véhicules français avait été levé au lendemain de la visite à Alger du ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Un favoritisme qu’a peut-être même confirmé le président du Forum des chefs d’entreprise (FCE). Ali Haddad a déclaré hier qu’il était « évident que Renault doit avoir un avantage » dans les importations du fait qu’elle dispose d’un « dispositif industriel » en Algérie, contrairement à Volkswagen !
Si les tensions diplomatiques entre l’Allemagne et l’Algérie vont selon toute vraisemblance s’estomper avec la levée du blocage des véhicules allemands dans les ports, l’affaire risque inévitablement de laisser quelques séquelles dans les rapports entre les deux pays. L’Algérie a particulièrement porté atteinte à sa crédibilité en n’offrant pas un terrain de jeu égal pour ses partenaires étrangers, où pourrait s’exprimer loyalement le jeu de la concurrence.
Surtout, le pouvoir algérien s’est surpassé dans l’exercice de mauvaise foi en évoquant, comme raison du blocage des voitures allemandes, le non-respect de ces dernières des nouvelles normes de sécurité établies par le Cahier des charges. Une accusation risible tant il est de notoriété universelle que les véhicules allemands sont parmi les plus sûrs et les plus fiables. Ce sont ces mêmes Allemands qui ont imposé des normes automobiles draconiennes en Europe, mettant en difficulté les constructeurs français.
Ultime preuve de la mauvaise foi des autorités algériennes sur ce sujet : les Allemands sont parmi les seuls à proposer en série dans leurs véhicules l’ESP, un dispositif de sécurité qui permet d’éviter des accidents consécutifs à un dérapage non contrôlé et d’améliorer le contrôle de trajectoire, et considéré comme un équipement de sécurité indispensable. Or, on se souvient tous du retentissant rétropédalage effectué par le gouvernement en mai dernier, lorsqu’il a retiré du Cahier des charges l’obligation de présence de l’ESP face à la pression du lobby des importateurs de véhicules.
TSA
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