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Pourquoi Alger panique ?

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  • #16
    Breakeven oil price 2015:

    Algeria 131 $.

    Source: Imf & Deutsche bank.

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    • #17
      UNAlgérien, Bonsoir...

      Je suis d'accord avec toi...
      Mais je pense qu'il a encore un peu de temps pour trouver des solutions. D'oû ma question, pourquoi paniquer aussi vite?

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      • #18
        thahninet

        la mienne est makhzanienne?
        Non toi tu n'as pas donnée de réponse ,juste une explication pour le futur .

        Le top réponse MAkhnazienne



        Faceless
        C'est pourtant simple.

        Alger survit grâce au petrole. Pour etre plus précis, elle survit grace à un petrole élevé (autour de 100 $ ).
        Il parait qu'a moins de 100$ le baril on meurt,et on ressuscite après qu'il redépasse les 100$.

        C'est un mort qui t'envoie ce message !!!

        Mais le pauvre il a oublié que le Maroc lui ne survit que grâce a la Sadaka des Khalijis
        "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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        • #19
          Aarrou
          otal des réponses a ta question : Cinq ,toutes les cinq Makhnaziennes !!!
          Je ne les lis même pas. Y a que les réponses des Algériens qui m'intéressent.

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          • #20
            Je crois que l'état algérien vient de se réveiller brutalement
            un reveil brutal pour continuer dans le ridicule

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            • #21
              Non toi tu n'as pas donnée de réponse ,juste une explication pour le futur .
              tu me rassures

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              • #22
                En fait, le gouvernement part du principe que les prix du pétrole ne remonteront pas de sitôt (qui est l’hypothèse la plus pessimiste..)...immédiatement la question qui se pose après est: Avec quoi payer le déficit publique??..le FRR est entrain de s’épuiser et les réserves de change ne peuvent pas servir à ça (d'abord parce que c'est ce qui permet de stabiliser le dinar, puis parce que c'est de l'argent bloqué..voir l'interview de Benbitour à ce sujet)...l'autre solution c'est les marchés financiers, mais il parait que c'est pas évident pour les pays pétroliers d'aller chercher de l'argent sur les marchés ...il reste l'endettement intérieur.

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                • #23
                  et les réserves de change ne peuvent pas servir à ça (d'abord parce que c'est ce qui permet de stabiliser le dinar,
                  Pourquoi donc ne peuvent-elles pas servir au moins à garantir des emprunts?
                  C'est tout de même un actif cash.


                  puis parce que c'est de l'argent bloqué..voir l'interview de Benbitour à ce sujet)..
                  J'ai lu et M. Benbitour ne m'a pas du tout convaincu. Ses arguments semblent être celui qui s'oppose pour s'opposer.
                  ce n'est pas de l'argent bloqué puisqu'il a passé de 200 à 140 G en 20 mois.


                  .l'autre solution c'est les marchés financiers, mais il parait que c'est pas évident pour les pays pétroliers d'aller chercher de l'argent sur les marchés ..
                  Why ?
                  Dernière modification par Bachi, 06 mars 2016, 21h10.

                  Commentaire


                  • #24
                    Bonsoir Bachi

                    Je crois qu'on ne sait pas tout, surtout en ce qui à trait aux fameuses réserves de change, il l'a probablement siphonné et elles ne sont pas aussi importantes que ce que certains disent. Même si elles sont au niveau qu'on dit, on parle de 120 milliards $, elles assureront que 23 mois d’importation du pays d'après le ministre des finances algérien. 23 mois: c'est très court!

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                    • #25
                      UnAlgérien

                      Moi aussi, je commence à douter de la hauteur de ces reserves tant je vois Alger paniquer.

                      Quand on a 140 Milliards de bas de laine, quasiment zéro dette, on ne panique pas.

                      Commentaire


                      • #26
                        Envoyé par Bachi
                        pourquoi paniquer aussi vite?
                        La panique vient quand le danger est imminent.
                        Est-ce qu'il y a vraiment un danger?
                        Je pense que non, le pays a tous les moyens pour se relever.
                        S'il y a panique, elle serai peut être dû à un échéancier: le programme de Bouteflika ne pourrai se faire d'ici la fin de son mandat(2019) sans de gros sacrifices

                        Commentaire


                        • #27
                          Bachi

                          Moi aussi, je commence à douter de la hauteur de ces reserves tant je vois Alger paniquer.

                          Quand on a 140 Milliards de bas de laine, quasiment zéro dette, on ne panique pas.
                          Au rythme des importations de 2015 et avec un pétrole( pour toute l’année 2016 ) a moins de 40 $,c'est 15 milliards de $ de déficit commercial si rien n'est fait pour réduire les importations!!!

                          Or les mesures pour réduire les importations ne sont nullement un signe de panique.

                          En plus personne ne peut tricher sur ses réservés de change car les réserves de change sont des avoirs sur l’étranger et l’étranger lui il les connait
                          "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

                          Commentaire


                          • #28
                            alger panique parce qu'elle doit trouver ~40 milliards $ en 2017 si jamais le prix du brent ne remonte pas...ou bien elle devra réduire fortement ses dépenses, mais perso je doute que le guignol de sellal et ses maîtres puissent faire ça.

                            Commentaire


                            • #29
                              Or les mesures pour réduire les importations ne sont nullement un signe de panique.
                              Tu as raison mais le signe qui me fait penser à la panique, c'est cette levée de fonds à 5% que Sellal a déjà mis en route.

                              Je ne suis, pour ma part, sûr de rien du tout dans ces méandres financiers et c'est pour ca que je pose des questions.

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                              • #30
                                source le Monde 25/05/2015

                                La chute du prix du baril – de 125 à 50-60 dollars en un an – s’ajoute à la baisse de production que connaît l’Algérie depuis plusieurs années (malgré une légère embellie ces derniers temps). Dans un pays où les hydrocarbures représentent 96 % des recettes extérieures et 60 % du budget de l’Etat, le manque à gagner est considérable : selon le centre des douanes, les recettes provenant des exportations de gaz et de pétrole ont baissé de 42,8 % entre janvier et avril 2015. Résultat : le déficit public se creuse, de même que la balance commerciale (en déficit de 4,3 milliards de dollars sur les quatre premiers mois de l’année).

                                Pour y faire face, les autorités ont jusqu’ici largement puisé dans leur bas de laine, mais celui-ci s’épuise. Le Fonds de régulation des recettes (FRR), une cagnotte destinée à compenser les fluctuations des prix du pétrole, s’élevait fin 2014 à 44 milliards de dollars (40 milliards d’euros), après avoir été ponctionné de 29 milliards de dollars en un an. « A ce rythme-là, il sera à sec d’ici à la fin 2016 », prévient Ihsane El Kadi, journaliste économique et directeur de Maghreb Emergent.


                                « Des mesurettes »
                                L’Algérie paie aujourd’hui des décennies de tout-pétrole. La flambée des cours des années 2000 a généré des rentrées colossales (750 milliards de dollars entre 1999 et 2014), qui n’ont pas été investies dans les capacités de production nationales. Résultat : le pays importe quasiment tout. En quinze ans, sa facture d’importation a été multipliée par cinq pour atteindre aujourd’hui 60 milliards de dollars.
                                Après avoir tenu des discours rassurants pendant des mois, les autorités ont été contraintes de réagir. Depuis janvier, elles ont adopté des mesures pour réduire la facture des achats à l’étranger : crédit à la consommation locale, instauration de licences d’importation sur certains produits, mais aussi coup de frein à plusieurs projets d’infrastructures.
                                « Il serait faux de dire que l’Etat ne fait rien, mais ce sont des mesurettes qui ne sont pas à la hauteur des enjeux pour un pays qui perd la moitié de ses revenus », juge Abdelkrim Boudra, le porte-parole de Nabni, un think tank indépendant qui regroupe des entrepreneurs.


                                Créé en 2012, ce collectif, dont le nom signifie « Notre Algérie bâtie sur de nouvelles idées », appelle le pouvoir à sortir de la dépendance à l’égard de la rente pétro-gazière et à diversifier l’économie. Chaque année, le think-tank publie un rapport. Cette fois, il sortira au mois de juin un « plan d’urgence » préconisant notamment de réformer le système de redistribution sociale.
                                L’Etat continue à subventionner les produits de base – sucre, céréales, huile… – mais aussi l’essence vendue au prix de 20 dinars (18 centimes d’euros) le litre. Le total des sommes consacrées aux transferts sociaux, directs et indirects, représente entre 25 et 28 % du PIB. « Ces subventions nourrissent les réseaux de contrebande, la corruption et sont totalement inégalitaires puisqu’elles profitent à tous, sans cibler ceux qui en ont besoin », explique M. Boudra

                                S’attaquer à l’économie de rente
                                Pour les acteurs économiques, cette crise, qui met le pouvoir au pied du mur, est une opportunité de changer, enfin, de modèle. Dans l’agriculture, le tourisme, les nouvelles technologies ou la pétrochimie, « tout est à faire », soulignent les entrepreneurs. Encore faut-il un climat attractif pour les affaires.


                                Or nombre d’investisseurs, locaux ou étrangers, sont découragés par la lourde bureaucratie, la corruption, un système bancaire faible et l’incertitude politique nourrie par l’absence d’un président malade. Sans compter la fermeture de nombreux secteurs à l’investissement privé.
                                Surtout, il faut une volonté politique dont beaucoup doutent ici. Le dernier remaniement ministériel – les ministres des finances et de l’énergie ont été remplacés – et les récentes nominations à la tête de grandes banques et entreprises publiques (dont Sonatrach, la compagnie nationale d’hydrocarbures) n’ont pas convaincu. « Tout changer pour que rien ne change », commentait ainsi un journaliste algérien.
                                S’attaquer à l’économie de rente reviendrait à s’attaquer à deux piliers du système : la redistribution sociale grâce à laquelle le pouvoir achète la paix dans le pays ; et l’influence de certains hommes d’affaires puissants qui ont bâti leurs fortunes grâce aux importations.
                                « Il n’est pas trop tard, mais si on ne fait rien, la situation deviendra explosive à moyen terme, prévient toutefois Abdelkrim Boudra, ce qui s’est passé en Grèce n’est pas un mythe. Pourquoi l’Algérie serait-elle à l’abri ? »
                                Always on the sunny side.....

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