Sonatrach, Une société de réassurance au Luxembourg
La compagnie publique d'hydrocarbures, Sonatrach, va créer d'ici à la fin de l'année une société de réassurance au Luxembourg, avec un capital initial de 20 millions d'euros. "Sonatrach ouvrira dans les prochains mois au Luxembourg une société spécialisée dans l'assurance des risques industriels", a annoncé le directeur des finances de Sonatrach, Ali Rezaiguia, dans une déclaration, en marge d'un séminaire sur les risques, qui s'est tenue à Alger.
La société sera dotée d'un capital de 20 millions d'euros et couvrira 10% des risques industriels de l'entreprise pétrolière algérienne, a-t-il précisé. Sonatrach a déboursé 45 millions de dollars de primes d'assurance en 2006 pour couvrir le risque de ses installations en Algérie. Cette couverture est assurée par CASH, une société commune entre Sonatrach, le ministère algérien des Finances et deux compagnies publiques d'assurance, la CAAR et de réassurance la CCR. CASH est dotée d'un capital de 28 millions d'euros environ.
CASH, qui assure 80% du patrimoine de Sonatrach, assure aussi depuis 2005 des activités industrielles algériennes hors hydrocabures : centrales électriques, cimenteries, stations de dessalement, ainsi qu'une compagnie aérienne spécialisée dans le transport saharien Tassili Airlines. Elle a affiché en 2006 un chiffre d'affaires de 60 millions d'euros environ. Sonatrach a jusque-là confié à des réassureurs internationaux, dont l'américain AIG, la couverture de ses risques industriels.
La compagnie algérienne a décidé de reporter de juillet au 31 décembre son appel d'offres pour le renouvellement de sa police de réassurance, dans l'attente de la création de sa propre société au Luxembourg. Sonatrach a subi un important sinistre industriel en janvier 2004, avec la destruction de trois unités de traitement de gaz à Skikda, soufflées par une explosion accidentelle, qui avait fait 26 morts et 74 blessés. La compagnie algérienne a été indemnisée par ses assureurs en 2005 pour un montant total d'environ 450millions de dollars.
Le Point Economique
La compagnie publique d'hydrocarbures, Sonatrach, va créer d'ici à la fin de l'année une société de réassurance au Luxembourg, avec un capital initial de 20 millions d'euros. "Sonatrach ouvrira dans les prochains mois au Luxembourg une société spécialisée dans l'assurance des risques industriels", a annoncé le directeur des finances de Sonatrach, Ali Rezaiguia, dans une déclaration, en marge d'un séminaire sur les risques, qui s'est tenue à Alger.
La société sera dotée d'un capital de 20 millions d'euros et couvrira 10% des risques industriels de l'entreprise pétrolière algérienne, a-t-il précisé. Sonatrach a déboursé 45 millions de dollars de primes d'assurance en 2006 pour couvrir le risque de ses installations en Algérie. Cette couverture est assurée par CASH, une société commune entre Sonatrach, le ministère algérien des Finances et deux compagnies publiques d'assurance, la CAAR et de réassurance la CCR. CASH est dotée d'un capital de 28 millions d'euros environ.
CASH, qui assure 80% du patrimoine de Sonatrach, assure aussi depuis 2005 des activités industrielles algériennes hors hydrocabures : centrales électriques, cimenteries, stations de dessalement, ainsi qu'une compagnie aérienne spécialisée dans le transport saharien Tassili Airlines. Elle a affiché en 2006 un chiffre d'affaires de 60 millions d'euros environ. Sonatrach a jusque-là confié à des réassureurs internationaux, dont l'américain AIG, la couverture de ses risques industriels.
La compagnie algérienne a décidé de reporter de juillet au 31 décembre son appel d'offres pour le renouvellement de sa police de réassurance, dans l'attente de la création de sa propre société au Luxembourg. Sonatrach a subi un important sinistre industriel en janvier 2004, avec la destruction de trois unités de traitement de gaz à Skikda, soufflées par une explosion accidentelle, qui avait fait 26 morts et 74 blessés. La compagnie algérienne a été indemnisée par ses assureurs en 2005 pour un montant total d'environ 450millions de dollars.
Le Point Economique
Commentaire