1 FÉVRIER 2021
La « mal-vie » que ressentent en ce moment les Algériennes et les Algériens à cause des conséquences désastreuses de la pandémie de la COVID-19 sur les équilibres économiques et financiers du pays est une réalité amère confirmées par des statistiques sur l’aggravation inquiétante de la cherté de la vie.
Ce « fléau » a commencé à ébranler le pouvoir d’achat des Algériens depuis bien avant le début de la pandémie de la COVID-19 au mois de mars 2020. Une étude récente de l’Office National des Statistiques (ONS), un organisme officiel chargé de mener des enquêtes de terrain et de récolter des données socio-économiques ainsi que démographiques, a dévoilé l’écarts impressionnants des prix qui différencient l’année 2020 de l’année 2019. En effet, depuis la fin de l’année 2020, les prix des produits de large consommation ont augmenté de 30 ou 40 % jusqu’à même au-delà de 100 % pour certains produits ! De 2019 à 2020, la cherté de la vie est devenue plus qu’une réalité problématique pour la population algérienne, mais un véritable cauchemar.
Prenons le cas des poissons frais. Les indices des prix établis par l’ONS nous apprennent que tous les poissons les plus consommés par les Algériens ont vu leur prix augmenter de 9 jusqu’à 30 % entre décembre 2019 et décembre 2020. Un KG de Sardine coûtait en moyenne 839,53 Da en décembre 2020. Par rapport au mois de décembre 2019, les prix de la sardine ont augmenté de 30 %. Un KG de Merlan coûtait en moyenne 1603,60 Da en décembre 2020. Les prix de ce poisson ont augmenté d’au moins 12 % par rapport à la même période de l’année 2019.
Le prix de la crevette rouge coûtait en moyenne 3071,88 Da le KG. Il s’agit d’une augmentation de plus de 9 % par rapport à décembre 2019. Certains légumes ont connu également des augmentations phénoménales en Algérie de décembre 2019 jusqu’à décembre 2020. A titre d’exemple, l’ail sec était vendu à 937,49 Da le KG en décembre 2020. Il a fait l’objet d’une augmentation dépassant les 108 % par rapport à décembre 2019 ! Les fruits frais ont connu aussi des augmentations des prix alarmantes. Le citron, les oranges ou la clémentine ont connu des augmentations des prix qui varient de 6 % jusqu’à près de 15 % entre décembre 2019 et décembre 2020.
Et si les viandes ont une certaine stabilité dans les prix comme par exemple la viande de mouton vendue à plus de 1500 Da le KG en décembre 2019 comme en décembre 2020, la Viande Hachée avec plus de 1530 Da le KG, ou les merguez avec plus de 1200 Da le KG durant la même période, force est de constater que certaines viandes sont vendues à des prix qui dépassent les 20 % du montant du salaire minimum garanti en Algérie !
C’est le cas du Foie de Mouton dont le KG vaut jusqu’à…3715,85 Da, soit près de 20 % du salaire minimum fixé en Algérie à 20 mille Da par mois.
Les prix des vêtements ont aussi flambé en Algérie. Le prix ont augmenté de 3 jusqu’à 30 % pour divers habits ou vêtements. Un manteau en lainage pour les garçons âgés de 6 à 10 ans coûtait en décembre 2020 jusqu’à 3373,91 Da l’unité, soit plus de 15 % du montant du salaire minimum en Algérie. Le même manteau en lainage pour les fillettes âgées de 6 à 10 ans, son prix a atteint en décembre 2020 les 3413,04 Da. Pour un simple pantalon velours pour un enfant âgé de 6 à 10 ans, il faut débourser depuis décembre 2020 pas moins de 1404,17 Da.
Avec de tels prix aussi excessifs, les ménages algériens doivent faire un choix existentiel : se nourrir ou… s’habiller ! Avec la chute de la valeur du dinar qui a dépassé les 30 % entre 2019 et 2020, et qui a dépassé les 40 % entre 2017 et 2020, le pouvoir d’achat des Algériens s’est totalement effondré. La crise sanitaire n’a fait que précipiter cet effondrement dont les signes avant-coureurs étaient annoncés depuis 2019. Et cette année 2021, les poussées inflationnistes seront la première source de malheur des ménages algériens.
Algérie Part
La « mal-vie » que ressentent en ce moment les Algériennes et les Algériens à cause des conséquences désastreuses de la pandémie de la COVID-19 sur les équilibres économiques et financiers du pays est une réalité amère confirmées par des statistiques sur l’aggravation inquiétante de la cherté de la vie.
Ce « fléau » a commencé à ébranler le pouvoir d’achat des Algériens depuis bien avant le début de la pandémie de la COVID-19 au mois de mars 2020. Une étude récente de l’Office National des Statistiques (ONS), un organisme officiel chargé de mener des enquêtes de terrain et de récolter des données socio-économiques ainsi que démographiques, a dévoilé l’écarts impressionnants des prix qui différencient l’année 2020 de l’année 2019. En effet, depuis la fin de l’année 2020, les prix des produits de large consommation ont augmenté de 30 ou 40 % jusqu’à même au-delà de 100 % pour certains produits ! De 2019 à 2020, la cherté de la vie est devenue plus qu’une réalité problématique pour la population algérienne, mais un véritable cauchemar.
Prenons le cas des poissons frais. Les indices des prix établis par l’ONS nous apprennent que tous les poissons les plus consommés par les Algériens ont vu leur prix augmenter de 9 jusqu’à 30 % entre décembre 2019 et décembre 2020. Un KG de Sardine coûtait en moyenne 839,53 Da en décembre 2020. Par rapport au mois de décembre 2019, les prix de la sardine ont augmenté de 30 %. Un KG de Merlan coûtait en moyenne 1603,60 Da en décembre 2020. Les prix de ce poisson ont augmenté d’au moins 12 % par rapport à la même période de l’année 2019.
Le prix de la crevette rouge coûtait en moyenne 3071,88 Da le KG. Il s’agit d’une augmentation de plus de 9 % par rapport à décembre 2019. Certains légumes ont connu également des augmentations phénoménales en Algérie de décembre 2019 jusqu’à décembre 2020. A titre d’exemple, l’ail sec était vendu à 937,49 Da le KG en décembre 2020. Il a fait l’objet d’une augmentation dépassant les 108 % par rapport à décembre 2019 ! Les fruits frais ont connu aussi des augmentations des prix alarmantes. Le citron, les oranges ou la clémentine ont connu des augmentations des prix qui varient de 6 % jusqu’à près de 15 % entre décembre 2019 et décembre 2020.
Et si les viandes ont une certaine stabilité dans les prix comme par exemple la viande de mouton vendue à plus de 1500 Da le KG en décembre 2019 comme en décembre 2020, la Viande Hachée avec plus de 1530 Da le KG, ou les merguez avec plus de 1200 Da le KG durant la même période, force est de constater que certaines viandes sont vendues à des prix qui dépassent les 20 % du montant du salaire minimum garanti en Algérie !
C’est le cas du Foie de Mouton dont le KG vaut jusqu’à…3715,85 Da, soit près de 20 % du salaire minimum fixé en Algérie à 20 mille Da par mois.
Les prix des vêtements ont aussi flambé en Algérie. Le prix ont augmenté de 3 jusqu’à 30 % pour divers habits ou vêtements. Un manteau en lainage pour les garçons âgés de 6 à 10 ans coûtait en décembre 2020 jusqu’à 3373,91 Da l’unité, soit plus de 15 % du montant du salaire minimum en Algérie. Le même manteau en lainage pour les fillettes âgées de 6 à 10 ans, son prix a atteint en décembre 2020 les 3413,04 Da. Pour un simple pantalon velours pour un enfant âgé de 6 à 10 ans, il faut débourser depuis décembre 2020 pas moins de 1404,17 Da.
Avec de tels prix aussi excessifs, les ménages algériens doivent faire un choix existentiel : se nourrir ou… s’habiller ! Avec la chute de la valeur du dinar qui a dépassé les 30 % entre 2019 et 2020, et qui a dépassé les 40 % entre 2017 et 2020, le pouvoir d’achat des Algériens s’est totalement effondré. La crise sanitaire n’a fait que précipiter cet effondrement dont les signes avant-coureurs étaient annoncés depuis 2019. Et cette année 2021, les poussées inflationnistes seront la première source de malheur des ménages algériens.
Algérie Part
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