Annonce

Réduire
Aucune annonce.

François Élie Roudaire et le mythe de la mer intérieure

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • #46
    Elle est bonne cela. Non franchement ce n'est pas raisonnable. Ja'i joué avec google earth et en dépit de l'imprecision de l'outil voilà ce que j'ai constaté :

    Pour inonder le premier lac tunisien il faut creuser un canal de 210 Km environ de longueur et pour inonder le lac algérien il faut seulement 50 Km de longueur de canal.

    Le lac tunisien pourrait avoir les dimensions suivante 60 Km de long sur 40 Km, l'algérien lui aurait 100 sur 90 Km.

    Commentaire


    • #47
      oui une surface de 8200 km2

      rien qu en exploitant le poisson que nous injecterons
      c une valeur marchande de vingt milliards de dollars

      et 500000 EMPLOIS A LA CLE
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

      Commentaire


      • #48
        Cela va au dela des daurades succulentes qu'on pourra déguster sur les bords des lacs au abords de biskra (les mhajebs et le thé), mais également le tourisme généré surtout sur le versant tunisien.

        Si un tel projet veiendrai à être réaliser, les ports de plaisance et de pêche seront dessinés et préparés avant l'inondation, le canal si il est suffisament large et profond devarit normalement accepté un traffic de peniches, le micro climat qui sera engendré, pourrait rendre toute la région plus clémente. Cela fera bénéfice pour la tunisie et pour l'algérie.

        Un dynamique particulière, qu'il faudra de toute façon en mesurer les retombées.

        Commentaire


        • #49
          Un tel lac deviendra de + en + salé !

          J'ai esquissé quelques calculs élémentaires, en supposant 40 m de profondeur sur 10000 km² (10 milliards m²) soit ~400 milliards de m3.

          Après la phase de remplissage (12 ans pour un apport net de 1000m3/s), son taux de sel va augmenter au fur et à mesure du remplacement de l'eau douce évaporée par de l'eau de mer provenant de la Méditerranée.

          Si on prend un taux d'évaporation de 2 mètre/an, elle engendrera un courant provenant de la Méditerranée de 20 milliards de m3/an soit 600 m3/s

          Le taux de salinité augmentera tous les 20 ans d'un taux = à celui de la Méditerranée soit 38g/l. Atteindra-t-il en 120 ans les taux de la Mer Morte de 260g/l ?

          Commentaire


          • #50
            @alain

            Cool !!!! Comme ca tous ceux qui ne savent pas nager pourront venir flotter sans probleme du cote de Biskra ...
            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

            Commentaire


            • #51
              Après la phase de remplissage (12 ans pour un apport net de 1000m3/s), son taux de sel va augmenter au fur et à mesure du remplacement de l'eau douce évaporée par de l'eau de mer provenant de la Méditerranée.

              Si on prend un taux d'évaporation de 2 mètre/an, elle engendrera un courant provenant de la Méditerranée de 20 milliards de m3/an soit 600 m3/s

              Le taux de salinité augmentera tous les 20 ans d'un taux = à celui de la Méditerranée soit 38g/l. Atteindra-t-il en 120 ans les taux de la Mer Morte de 260g/l ?
              Alain, un courant permanant de 600 m3/s non stop me parait douteux !!! (tu as dit 1000m3/s pendant le remplissage)
              tu n'as pas tenu compte de l'apport en eau douce provenant de la pluie (éventuellement engendrée) ! c'est son importance qui pourra faire la différence ... ou pas.

              Commentaire


              • #52
                Comme dans ton cas, mon pied gauche.

                Commentaire


                • #53
                  @algerois16

                  Salut bras-gauche adore

                  Non non, moi je me debrouille bien IOI Mais ca serais quqnd meme cool de faire Biskra-Ouargla a la nage sans se donner la peine de nager ... c'est etntant hein ?
                  "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

                  Commentaire


                  • #54
                    Biskra - Ouargla ?

                    Sans moi !

                    Commentaire


                    • #55
                      NOUS avons un marnage de deux metres dans le golfe de gabes et il est diurne
                      ce mouvement d eau et donc de courant cree
                      je suppose annule ton hypothese
                      la vitesse d evaporation est negligeable par rapport a la cinetique du mouvement de la maree
                      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

                      Commentaire


                      • #56
                        Argument très valable, mais peut on inclure dans la simulation l'apport d'eau douce provenant des environs.

                        La région est ceeinturée par le nord par la chaîne des aures qui culmine à 2323 m eneigée l'hiver et qui peut compenser en partie l'eau douce évaporée. Dans la région d'el oued il m'a semblé qu'il y a eu un phénomène de remontée d'eau dont j'ignore l'origine.

                        Commentaire


                        • #57
                          y aura jamais baisse de niveau par rapport a la mer s il ya continuite(et ce quelque soit l evaporation subite)
                          le zero des mers sera toujours le zero des mers

                          notre cas est semblable a celui de vases communiquants
                          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

                          Commentaire


                          • #58
                            c'est sur qu'il n'yaura pas de baisse de mer!!vous oublier peut etre que la mer medeteranenne est relie a l'atlantique!!!!et au mer rouge qui est aussi relie a locean indien!!!!c'est pas quelque millers de metre carre qui vont fair baisser notre belle mer!!
                            sinon personne n'as parler du projet de relier l'atlantique a ce meme chott a travers le maroc,et aussi relier au fleuve de niger a ce meme chotts!
                            pour le premier je ne sais plu ou j'ai lu sa, pour le deuxieme je l'ai lu au journal arabophone echerouk!!!

                            http://www.algerie-dz.com/article1364.html
                            Dernière modification par kaiser sosi, 12 mai 2007, 23h28.
                            Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

                            Commentaire


                            • #59
                              @far solitaire
                              600m3/s : J'ai supposé le canal comme étant la seule entrée d'eau. Le volume évaporé de 2m/ an, (taux estimé pour un plein soleil du désert …), multiplié par la surface du lac, soit 20 milliards m3/an, ce qui correspond à ~600m3/s.

                              Pour les 1000m3/s, j'ai justement appelé ça "apport net" : apport brut - pertes diverses (comprenant l'évaporation). 1600m3/s d'apport brut (puisque en gros 600 s'évaporeront du lac) est déjà un gros débit pour un canal artificiel, la Seine fait 1000 m3/s l'hiver et 100 m3/s l'été. Ca donne un ordre de grandeur, c'est ça l'essentiel.

                              @far & citoyen
                              Question apport en eau douce, quel est l'ordre de grandeur actuel dans la région ?

                              Quant à la rétroaction sur les pluies, c'est après tout un des principaux buts de l'affaire, ce qu'il faudrait maintenant c'est un programme de simulation en climatologie ... Il est impossible d'approximer le climat engendré par un lac avec des simples approches arithmétiques comme ici …

                              @SOLAS
                              Les vases communiquant justement : l'eau évaporée doit être remplacée pour que le lac se maintienne au même niveau. Si le seul passage est cet étroit canal, elle doit forcément y passer.

                              A Gibraltar il y a un débit net de l'Atlantique vers la Méditerranée de ~60000 m3/s, (différence des deux courants dans chaque sens) qui compense l'évaporation, sans Gibraltar elle perdrait environ 2000km3/an qui ramené à sa surface amènerait une baisse de niveau de ~60cm/an.

                              Commentaire


                              • #60
                                Un exemple de pré-étude et une première évaluation à grosses mailles des coûts d'un projet similaire. Les rétombées sont observables puisque ce lac salé est vieux comme la terre.

                                Un projet pour sauver la Mer Morte

                                La Mer Morte se meurt. Si rien n’est fait d’ici 2050, c’est-à-dire demain, faute d’approvisionnement suffisant en eau, elle se transformera inéluctablement en une mer de sel. Ce scénario catastrophe priverait alors la région d’un haut lieu touristique, et la planète d’un bijou environnemental. Seule solution, créer un apport en eau depuis la Mer Rouge pour approvisionner cette mer miniature qui s’assèche, mais aussi pour irriguer le désert et faire tourner une centrale électrique. Un projet aussi ambitieux que coûteux.

                                On parle de Mer Morte, avec ses 1050 km², l’expression lac salé conviendrait mieux. Les 275 grammes de sel présents par litre d’eau, soit quatre fois plus que dans l’eau de mer habituelle, empêchent le développement de toute forme de vie. Cette salinité exceptionnelle ravit les touristes par la portance inhabituelle qu’elle procure, même si elle ne permet pas d’y nager. Autre particularité, à 417 mètres sous le niveau de la mer, c’est le point le plus bas du globe.

                                Malheureusement, à l’image de la Mer d’Aral et du lac Tchad, la Mer Morte a perdu, au cours des cinquante dernières années, le tiers de sa superficie. Son niveau baisse d’un mètre tous les ans. L’évaporation n’est plus compensée par sa seule source d’eau douce, le fleuve Jourdain, dont le débit est plus qu’amoindri (5% du volume d’autrefois) par le développement de l’irrigation des cultures. Le fonctionnement de l’unique usine de production de sel, fortement consommatrice en eau, contribue également au déséquilibre.

                                Le 10 décembre dernier, à Amman, la France, les Pays-Bas, le Japon et les États-Unis sont convenus de débloquer 15 millions de dollars pour financer une étude sur la faisabilité du projet “Red Dead” (pour Red Sea-Dead Sea) susceptible de sauver cette mer biblique. Si les conclusions de l’étude menée par la Banque mondiale sont favorables, un énorme chantier à l’échelle d’Israël et de la Jordanie, verrait le jour. Son principe est simple : pomper l’eau de la Mer Rouge depuis Eilat (la ville la plus au Sud d’Israël) et l’acheminer par un système de pipes-lines et de tunnels sur une longueur totale de 180 kilomètres.

                                Les trois parties qui s’en partagent les bords, Jordanie, Cisjordanie et Israël, seraient mises à contribution. Après avoir été dessalée, l’eau passerait par une centrale hydroélectrique puis réalimenterait la Mer Morte après qu’une partie aura été utilisée pour de l’irrigation.

                                L’étude de faisabilité devrait durer deux ans et appréhender les effets du déversement d’eau dans la Mer Morte, susceptible de bouleverser le fragile écosystème. Le moindre doute sur des retombées écologiques pourrait entraîner l’annulation de tout le projet.

                                Le coût total de celui-ci est évalué à 3 ou 4 milliards de dollars. Mais seules les phases de creusement du canal (un milliard) et la construction de la centrale et l’usine de dessalement (2,5 milliards de dollars) ont été chiffrées. Viendront s’ajouter les infrastructures permettant de convoyer l’eau vers la Jordanie, Israël et les territoires palestiniens.

                                L’autre grand intérêt de cette réalisation pharaonique, c’est d’être commune aux trois nations riveraines et de les réunir dans un projet pacifique, dont les retombées économiques et écologiques devraient bénéficier à tous.
                                S'agissant de l'apport de l'eau douce de la région, il faut faire étude, et y inclure bien sûr les apports de pluie en Tunisie aussi.

                                Vous pouvez remarquez que les pays concernés ne sont pas forcément en bons termes et en dépit de cette situation tout le monde est sensibilisé de 'importance d'un tel projet.

                                Commentaire

                                Chargement...
                                X