le 29 Décembre, 2007 01:49:00
M. Abdelhamid Temmar, peut se targuer d’avoir dérouté tout le monde lors de sa réunion avec les investisseurs et les universitaires de Constantine mercredi dernier. « L’Etat n’a plus d’argent ! » a affirmé le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, proche de Bouteflika. Et d’expliquer : «Tout ce qui a été gagné de la flambée des prix du brut est engagé en termes de dépenses publiques destinées à la construction des infrastructures du pays, soit 80 milliards USD sur les 140 prévus pour le programme de soutien à la croissance économique prôné par le président de la République. L’Etat n’a plus d’argent. Et si le prix du baril baisse à moins de 60 dollars, nous n’arriverons pas à financer le reste de ce programme».
Toutes les « réserves » se sont donc évaporées et il ne faut donc plus compter sur l’Etat !
Pire : à tout moment, on risque de sombrer dans la disette !
Se peut-il que des dizaines de milliards USD se soient volatilisées en « investissements » que personne n’a réellement vus ? Volées, dilapidées, dissimulées ?
Abdelhamid Temmar prend soin de ne pas parler de trois choses capitales : la mauvaise gestion des deniers publics, l’opacité qui entoure les comptes publics dans un contexte de grande corruption et, d’autre part, le remboursement anticipé de la dette extérieure, décision critiquée par tous les grands économistes. Pourquoi avoir remboursé la dette par anticipation pour ensuite déclarer faillite ?
Il faut, selon lui, rendre compétitives les entreprises algériennes et booster la croissance de l’économie nationale, régulée jusqu’ici par les dépenses de l’Etat.
Une affirmation qui va faire couler beaucoup d’encre…
M. Abdelhamid Temmar, peut se targuer d’avoir dérouté tout le monde lors de sa réunion avec les investisseurs et les universitaires de Constantine mercredi dernier. « L’Etat n’a plus d’argent ! » a affirmé le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, proche de Bouteflika. Et d’expliquer : «Tout ce qui a été gagné de la flambée des prix du brut est engagé en termes de dépenses publiques destinées à la construction des infrastructures du pays, soit 80 milliards USD sur les 140 prévus pour le programme de soutien à la croissance économique prôné par le président de la République. L’Etat n’a plus d’argent. Et si le prix du baril baisse à moins de 60 dollars, nous n’arriverons pas à financer le reste de ce programme».
Toutes les « réserves » se sont donc évaporées et il ne faut donc plus compter sur l’Etat !
Pire : à tout moment, on risque de sombrer dans la disette !
Se peut-il que des dizaines de milliards USD se soient volatilisées en « investissements » que personne n’a réellement vus ? Volées, dilapidées, dissimulées ?
Abdelhamid Temmar prend soin de ne pas parler de trois choses capitales : la mauvaise gestion des deniers publics, l’opacité qui entoure les comptes publics dans un contexte de grande corruption et, d’autre part, le remboursement anticipé de la dette extérieure, décision critiquée par tous les grands économistes. Pourquoi avoir remboursé la dette par anticipation pour ensuite déclarer faillite ?
Il faut, selon lui, rendre compétitives les entreprises algériennes et booster la croissance de l’économie nationale, régulée jusqu’ici par les dépenses de l’Etat.
Une affirmation qui va faire couler beaucoup d’encre…
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