Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L’Algérie, une économie qui boit son pétrole jusqu’à la lie sans développer l’industrie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • L’Algérie, une économie qui boit son pétrole jusqu’à la lie sans développer l’industrie

    Dans un entretien à Sputnik, l’ex-colonel des services algériens, Abdelhamid Larbi Chérif, affirme que la note D accordée à l’Algérie par la Coface aura de fâcheuses conséquences sur la capacité de retour du pays sur les marchés financiers internationaux. Bien qu’il pointe la mauvaise gouvernance, il estime que ceci serait un levier «de chantage».

    Depuis le 21 mai, la campagne électorale pour les élections législatives anticipées du 12 juin bat son plein en Algérie. Les partis politiques et les candidats libres qui participent à ce scrutin ont du mal à susciter l’intérêt des Algériens ce qui, selon beaucoup d’observateurs, présage d’un nouveau record d’abstention à l’instar de ce qu’il s’est passé lors du référendum sur la Constitution en décembre 2020.

    Les raisons en sont multiples. En effet, en plus des revendications politiques relatives notamment à un changement radical du système de gouvernance, la difficile situation économique et financière du pays y est pour beaucoup. La chute des prix du pétrole en 2014 a mis en difficulté l’économie algérienne qui a connu une fusion de réserves de changes, passées de près 180 milliards de dollars à la fin de cette même année à moins de 50 milliards actuellement. Ceci, dans un contexte difficile généré par la crise sanitaire du Covid-19, marqué par une érosion du pouvoir d’achat, une inflation des prix des produits alimentaires, une importante dépréciation de la monnaie nationale et une fulgurante augmentation du chômage.

    Ainsi, dans sa dernière mise à jour, la Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur (Coface) a classé l’Algérie dans la catégorie D des pays à «risque très élevé» estimant «incertaines» ses perspectives économiques et financières.
    Alors que l’Algérie n’a pratiquement pas d’endettement extérieur, qu’est-ce qui motive donc la notation de la Coface qui aura certainement un impact négatif sur la possibilité de retour de ce pays à l’emprunt sur les marchés financiers internationaux? Sachant que son évaluation sera prise en considération par ses consœurs de tous les pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la France cherche-t-elle à user du lever financier pour faire pression sur l’Algérie? À quels fins?

    Dans un entretien accordé à Sputnik, l’ex-colonel des services de renseignement algériens, Abdelhamid Larbi Chérif, également président du parti Alliance pour le changement (ANC) en attente d’agrément, estime que «la France a choisi de ne pas soutenir l’Algérie dans cette phase, contrairement à sa position à l’égard du Maroc et de la Tunisie». Pour ce spécialiste des questions sécuritaires et des politiques de défense, cette «position a des justifications économiques endogènes liées à ces trois pays, mais elle offre également à la France un important levier pour négocier avec l’Algérie, notamment sur le dossier sécuritaire au Sahel».

    «Une économie qui boit son pétrole jusqu’à la lie»

    «Avant d’analyser les fondements et les objectifs possibles de l’évaluation de la Coface concernant les perspectives de l’économie algérienne, il faudrait avant tout mettre en perspective la gestion du pays par les différents gouvernements, notamment durant les 20 dernières années sous la présidence d’Abdelaziz Bouteflika», affirme l’expert, soulignant que ceci «est nécessaire sous peine d’induire en erreur les citoyens algériens».

    «Nous avons une économie qui boit son pétrole jusqu’à la lie sans développer par ailleurs l’industrie dans tous ses segments, l’agriculture et l’agroalimentaire, la recherche et le développement, une éducation de qualité, un système de santé viable, etc.», ajoute l’expert, rappelant que «le pouvoir de Bouteflika avait dilapidé plus de 1.000 milliards de dollars dont au moins 700 milliards sont allés à l’importation de biens et de services d’Europe, en particulier de France».

    Ainsi, M.Larbi Chérif explique que de ce point de vue, «la Coface a tout à fait raison d’attribuer la note D à l’Algérie, en dépit du fait que le pays n’a pratiquement pas d’endettement extérieur, mais qui a une dette interne de près de 70% du PIB». Ceci se justifie par le fait que «l’économie algérienne, dont les hydrocarbures constituent l’essentiel des exportations, est considérée comme insolvable suite à la chute des prix du pétrole, au moment où les autres secteurs productifs qui auraient pu prendre la relève sont toujours à un état embryonnaire».

    Quid du Maroc et de la Tunisie?

    Selon les notes de la Coface, la dette publique marocaine est de 76% du PIB, dont 67% est extérieure. La Tunisie, quant à elle, a une dette publique de 91% du PIB dont 67% est également extérieure. En dépit du niveau de leur endettement extérieur, la Coface a accordé la note B au Maroc et la C à la Tunisie, concernant le risque en matière de perspectives économiques et financières.

    Sur le registre du climat des affaires, l’Algérie a eu la note C, contre A-4 pour le Maroc et B pour la Tunisie. Ainsi, au vu de ces évaluations, la Coface juge les économies marocaine et tunisienne comme plus solides et plus solvables que l’algérienne.

    «En dépit des disparités sociales qui marquent les économies des trois pays, la Coface estime que prêter au Maroc et à la Tunisie est plus sûr pour les banques françaises et européennes que d’accorder des crédits à l’Algérie», constate Abdelhamid Larbi Chérif, soulignant que «la raison est claire: ces deux pays arrivent à exporter des produits industriels et agroalimentaires, même si près de 70% des intrants sont importés. Du moment que ces deux pays arrivent à engranger des devises au-dessus de ce qu’ils importent, ils sont considérés comme solvables, ce qui n’est pas le cas de l’Algérie».

    «La dette, un instrument de chantage redoutable»

    Outre la situation financière difficile dans laquelle se trouve l’économie algérienne, il n’en demeure pas moins que ce pays a un énorme potentiel de développement qui pourrait bien être valorisé. Pour quelle raison donc la Coface, qui est un organisme public français, assène-t-elle un coup dur à l’Algérie à la veille des élections législatives?
    «Deux raisons importantes sont à évoquer», estime l’interlocuteur de Sputnik: «la première, est que depuis l’élection du Président Tebboune en décembre 2019, il n’y a pas de changements palpables dans la gestion de l’économie et de la gouvernance du pays en général».

    «La majorité écrasante des Algériens considèrent le gouvernement actuel comme l’un des plus mauvais depuis l’indépendance du pays en 1962, alors que la situation est gravissime en termes d’explosion de la pauvreté, de recul du service public et de manque d’horizon pour les jeunes, notamment les diplômés».

    Dans ce contexte, il rappelle que «le Président de la République et son gouvernement ont fait le choix d’arrêter les grands projets, de baisser drastiquement les importations, du moins les compressibles, pour compenser le déficit budgétaire, sans grand succès. Ceci les a conduits à puiser dans ce qui reste comme réserves de changes. Par ailleurs, le chômage a augmenté, la monnaie s’est encore dépréciée, affaiblissant davantage le pouvoir d’achat des Algériens, sans compter le nombre d’entreprises qui ont déposé le bilan».
    Ainsi, pour Abdelhamid Larbi Chérif, tout économiste sérieux qui a un tant soit peu de compétence en macroéconomie, reconnaîtra que «les déclarations des autorités algériennes concernant le non recours à l’endettement extérieur ou à la planche à billet sont tout simplement intenables et à très court terme, deux ans au plus tard!» «Et c’est comme ça que la dette extérieure deviendra un instrument de chantage redoutable, en plus de tous les autres moyens de pression dont dispose la France».

    Que fera l’Algérie après le 12 juin?

    Et d’expliquer que «l’Algérie a une facture d’importations incompressible de plus de 30 milliards de dollars. Que se passera-t-il quand elle n’aura plus les moyens d’y faire face? Elle sera tout simplement contrainte d’emprunter sur les marchés internationaux. Or, la note qui lui a été accordée par la Coface va lui rendre la tâche très difficile pour ne pas dire impossible, en plus du fait qu’elle n’a plus les compétences d’avant pour négocier ce genre de prêts. Et c’est là où toutes les portes au chantage seront ouvertes aux grandes puissances occidentales, notamment la France».

    En effet, «l’embrasement du Sahel, où l’armée française est engagée dans le cadre de l’opération Barkhane qui a succédé à Serval, serait probablement l’un des dossiers contre lequel la France va troquer un éventuel prêt financier de la part de banques françaises ou européennes. La France ne manquerait pas d’exiger l’intervention de l’armée algérienne pour sécuriser toute la région du Sahel où les gouvernements sont fragilisés soit par des coups d’État, soit par la prolifération du terrorisme et du banditisme transnational. Pour l’instant, l’armée algérienne continue de refuser ce scénario».

    Enfin, Abdelhamid Larbi Chérif s’interroge: que fera l’Algérie après le 12 juin? Alors que la plus grande partie des listes électorales sont issues de la société civile et que les partis qui y participent n’ont plus de crédibilité auprès des Algériens, il est clair que la prochaine Assemblée sera faible. Sera-t-elle capable de dire non à tout aventurisme militaire en dehors de nos frontières tout en sachant que les capacités financières de l’État sont en train de fondre comme neige au soleil?» «L’avenir nous le dira!», conclut-il.

    Sputnik

  • #2
    Abdelhamid Larbi Chérif, ex-colonel des services de renseignement algériens et expert sécuritaire et stratégique, a commenté cette nouvelle campagne militaire.

    Les propos tenus par l’ancien lieutenant-colonel renvoyé du DRS, Larbi Cherif, ont suscité une grande vague d’indignation chez la communauté algérienne établie à l’étranger et les binationaux. «Cet individu est un minable complexé et un semeur de division et de discorde entre les Algériens», s’insurge Mohamed, cadre supérieur dans une entreprise d’aéronautique dans le sud de la France.
    Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

    Commentaire


    • #3
      Ainsi, dans sa dernière mise à jour, la Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur (Coface) a classé l’Algérie dans la catégorie D des pays à «risque très élevé» estimant «incertaines» ses perspectives économiques et financières.
      Dernière mise à jour ou la plus ancienne de mémoire, la COFACE a toujours mal noté l'Algérie même avec un matelas en devise de presque 200. M de $!
      La raison est simple faire grossir artificiellement les risques en sachant pertinemment que les bénéficiaires ne sont d'autres que les ETS françaises qui assurent la logistique du pays tout import-import sous fakhamathou leur criminel complice!
      Dernière modification par pioto, 31 mai 2021, 19h39.

      Commentaire


      • #4
        Il n'y a pas d'économie en Algérie mdr !

        Il y'a une rente qui ne profite pas à tout le monde...et qui va en baissant.


        Game over
        Dernière modification par democracy, 31 mai 2021, 20h37.

        Commentaire


        • #5
          Bien qu'il ait été parmi les gangs mafieuses de l'Algérie, ce gars a raison sur toute la ligne...

          Commentaire


          • #6
            Envoyé par pioto Voir le message
            Dernière mise à jour ou la plus ancienne de mémoire, la COFACE a toujours mal noté l'Algérie même avec un matelas en devise de presque 200. M de $!
            Les réserves de change qui sont strictement liées aux revenus pétroliers ne sont pas un bon indicateur de la santé de l'économie algérienne. L'Algérie est l'un des derniers au monde dans le climat des affaires (l'Algérie est classée 157e sur 190 pays dans le classement Doing Business 2020). Et l'Algérie demeure un pays rentier qui dépend dangereusement des revenus pétroliers. Heureusement que les pays développés ont inventés des vaccins contre Covid19, ce qui permet aux puissances mondiales de relancer leurs économies et de favoriser la hausse du prix du pétrole. Sans vaccins et avec un pétrole à 30 ou 20 $ pendant plusieur années, l'Algérie se retrouverait dans une terrible situation socio-économique.

            Il n'est d'ailleurs même pas nécessaire de lire le rapport détaillé des experts de la COFACE pour savoir que l'économie algérienne va très mal. Il suffit de voir la situation du dinar algérien qui est devenu une monnaie si pathétique qu'il est littéralement plus faible que le dirham marocain. L'économie algérienne et le dinar algérien sont si faibles que les mafieux du cartel ANP/FLN sont réduits à encourager le marché noir des devises et à interdire les bureaux de change. Le cartel ANP/FLN est si mafieux qu'il encourage le marché noir et l'économie souterraine en Algérie.

            En 1999, le mafieux Bouteflika avait dit qu'il avait honte d'être Algérien parceque le dinar algérien était plus faible que le dirham marocain. En 2021, le larbin mafieux de Bouteflika Tebboune est à la tête d'un régime mafieux qui sabote encore plus le dinar algérien pour protéger les intérêts du cartel mafieux ANP/FLN avec les budgets astronomiques des très corrompus ministères de la défense, des faux moudjahidines et de l'intérieur. Le minable mafieux Tebboune est un effronté qui n'a même pas honte que le dinar algérien soit plus faible que le dirham marocain.

            Commentaire


            • #7
              Il va falloir un jour que les elites politique de l'algerie fasse amende honorable sur l'incompetence en economie car le ravage de leurs declarations quand ils ne sont pas aux manettes et ou quand ils quittent celle ci, est tres grave pour le doing buisness lui meme.
              Qu'un assureur comme la coface fasse une analyse biaisé c'est de bonne guerre puisqu'elle agit pour un certain lobby du monde des affaires en france, mais que ces politiques de l'autre bord en fasse la promo c'est de l'aveuglement ou pour le moins de la mediocrité.
              Pour l'analyse elle meme elle se defend par ses emetteurs sur le fait que ses clients ne peuvent en cas de different imposer leurs vues d'ou "risque elevé" quand à la dette l'algerie etant elle meme bailleur de fond au sein des institutions telles que le fmi bm bad etc c'est une autre histoire qui ne risque pas d'arriver de si tot quand bien meme cela arriverai ces soutiens à l'est en serai encore plus interréssés pour augmenter leurs influence , en bref en parler c'est de la demagogie politicienne

              Commentaire


              • #8
                Envoyé par Bachi Voir le message
                Bien qu'il ait été parmi les gangs mafieuses de l'Algérie, ce gars a raison sur toute la ligne...
                C'est ça le problème quand ils sont en poste tous disent que tout va bien , même si au fond d'eux ils savent pertinemment qu'ils mentent , une fois dehors ils disent la vérité !
                et hypocrisie détruit le pays chaque jour !

                Commentaire


                • #9
                  Le problème ici c'est pas analyse de la structure de l'économie, sa solidité et faire son procès. La COFACE est une assurance de crédit; alors comment se permet-t-elle de mal noter(donc peu solvable) un client(Algérie) qui vient faire son marché avec dans sa besace 200 Mds $ ?D'autant les transactions sur des opérations commerciales, leur règlement est à des échéances la plus lointaine est de 90 jours ouvrables, pas de risque à longue terme avec retournement de la situation financière du client(Algérie). Leurs données et analyses sont tenues et actualisées plusieurs fois par an!
                  Ils savent que les opérateurs français ont la main basse de A à Z sur le business de l'Algérie; donc ils les font profiter avec des notations orientées négatives qui engendrent des conditionnalités plus contraignantes et surtout plus juteuses !
                  Dernière modification par pioto, 01 juin 2021, 21h40.

                  Commentaire


                  • #10
                    Envoyé par pioto Voir le message
                    Le problème ici c'est pas analyse de la structure de l'économie, sa solidité et faire son procès. La COFACE est une assurance de crédit; alors comment se permet-t-elle de mal noter(donc peu solvable) un client(Algérie) qui vient faire son marché avec dans sa besace 200 Mds $ ?
                    Tu veux dire que la COFACE doit bien noter l'Algérie parceque l'Algérie importe beaucoup de produits français?! On est dans le domaine de l'économie moderne et non pas dans le domaine de la mafia et de l'économie souterraine!

                    Il est biensûr normal que la COFACE analyse la santé économique de l'Algérie pour bien estimer le risque qu'elle représente pour les entreprises. C'est une pratique universelle. J'ai lu le rapport de la COFACE et je l'ai trouvé objectif. Tout ce qui est indiqué dans le rapport est déjà connu en Algérie.

                    Sur l'image, quelques indicateurs économiques de l'Algérie. Remarque la très faible croissance économique de l'Algérie en 2018 et 2019. L'Algérie est un pays sous-développé qui devrait avoir une croissance annuelle d'au moins 8% par an mais à cause des mafieux criminels et corrompus du cartel ANP/FLN, l'Algérie est quasiment stagnante économiquement.

                    La très faible croissance économique de l'Algérie a des conséquences humaines graves pour les Algériens puisque les jeunes algériens manquent d'opportunités économiques, ce qui fait qu'ils sont nombreux à vouloir quitter l'Algérie y compris clandestinement. L'Algérie a été tellement sabotée par les mafieux criminels du cartel ANP/FLN que les ministres européens de l'intérieur sont obligés de se rendre en Algérie pour supplier les mafieux du cartel ANP/FLN de récupérer les dizaines de milliers de migrants algériens qui sont entrés illégalement en Europe.

                    Remarque aussi sur l'image la très forte hausse de la dette publique de l'Algérie durant les années passées. Fin 2021, elle devrait dépasser 66% du PIB. L'Algérie vit littéralement à crédit et très largement au dessus des ses moyens mais le mafieux Tebboune n'hésite pas à gaspiller des milliards $ dans une mosquée luxueuse ou encore des milliards $ par an avec les budgets astronomiques des ministères de la défense, de l'intérieur et des faux moudjahidines. En moins de 5 ans, la dette publique de l'Algérie a doublé, ce qui est très grave.

                    Le mafieux Tebboune et ses acolytes du cartel ANP/FLN ne font que dilapider, saboter et endetter l'Algérie.

                    Commentaire


                    • #11
                      Tu veux dire que la COFACE doit bien noter l'Algérie parceque l'Algérie importe beaucoup de produits français?! On est dans le domaine de l'économie moderne et non pas dans le domaine de la mafia et de l'économie souterraine!
                      Pas histoire de volume de transactions commerciales, mais de la solvabilité des clients algériens. Est-ce que l'Algérie a la réputation de mauvais payeur, moi je dirai non ! Alors, pourquoi ses cotations régulièrement défavorables si ce n'est que les nôtres(importateurs) ont eu longtemps le reflexe de faire leur marché qu'en France. Coface, assurée de cette grosse manne régulière, elle profite de la faiblesse des DZ: Absence d'organisation, absence d'informations et de disponibilité des données, manque d'expérience ou carrément de non professionnalisme qui sont lancés dans ce créneau, pour être clair des novices, ouverture anarchique et sans préparation dans le monde du commerce international pour qu'elle leur impose des contraintes qui au final ça lui rapporte gros.
                      On oublie pas c'est l'essence de son business: si les Algériens aillent davantage voir ailleurs, je parie qu''elle révisera vite son paradigme sur le marché algérien!
                      Dernière modification par pioto, 04 juin 2021, 18h42.

                      Commentaire


                      • #12
                        Envoyé par pioto Voir le message
                        On oublie pas c'est l'essence de son business: si les Algériens aillent davantage voir ailleurs, je parie qu''elle révisera vite son paradigme sur le marché algérien!
                        D'après ton raisonnement, la Banque mondiale est elle aussi biaisée contre l'Algérie qu'elle classe mal à des fins financières?

                        Par exemple: dans le classement de la facilité de faire des affaires Doing Business 2020, l'Algérie est classée 157e sur 190 pays loin derrière la Tunisie (78e) et le Maroc (53e).

                        Autre exemple: d'après le FMI, le déficit budgétaire de l'Algérie serait de 20% en 2020, soit le 2e pire déficit de la région MENA derrière l'Irak.

                        Autre exemple: dans l'Indice mondial de l'innovation 2020, l'Algérie est classée 113e sur 129 pays, loin derrière la Tunisie (70e) et le Maroc (74e).

                        L'Algérie est très mal classée dans les classements économiques internationaux et est considérée comme un pays à risque parceque l'Algérie a malheureusement toujours été dirigée comme une mafia par les mafieux du cartel ANP/FLN.

                        Les mafieux du cartel ANP/FLN sont si corrompus et si criminels qu'ils ont créé le parti daechien du FIS et ont enfoncé l'Algérie dans près de 30 ans de terrorisme djihadiste aux bilans humain et économique catastrophiques: des centaines de milliers de morts/blessés, des millions de citoyens traumatisés, une fuite massive des cerveaux algériens, des centaines de milliards de dollars de pertes économiques et de revenus potentiels perdus à cause de la gestion économique désastreuse de l'Algérie. A cause des mafieux criminels et corrompus du cartel ANP/FLN, l'Algérie a été le seul pays d'Afrique du nord à sombrer dans le terrorisme djihadiste pendant 3 décennies.

                        Avec un leadership algérien moyennement compétent et intègre (On n'exige pas de grands génies visionnaires), le PIB de l'Algérie serait d'au moins 500 milliards $ et l'Algérie serait un pays économiquement irrésistible et incontourable pour les groupes et les investisseurs étrangers qui veulent faire des affaires en Afrique et au sud de l'Europe.

                        Commentaire


                        • #13
                          D'après ton raisonnement, la Banque mondiale est elle aussi biaisée contre l'Algérie qu'elle classe mal à des fins financières?
                          Toute à fait les règles du jeu ont été faites par eux et dans leur propres intérêts, tu connais beaucoup de pays ss/dvp qui ont participé à la rédaction ou consulté serait-ce pour la forme!

                          Par exemple: dans le classement de la facilité de faire des affaires Doing Business 2020, l'Algérie est classée 157e sur 190 pays loin derrière la Tunisie (78e) et le Maroc (53e).
                          Être mieux classé ça fait pas de toi un géant économique, à moins que tu considères l Madagascar, les Iles Seychelles meilleur économiquement que l'Algérie. Maintenant pour rester dans les exples que tu as cités je considère pas la Tunisie ou le Maroc économiquement plus solide que l'Algérie, alors ils se classent premiers s'il ça leur chante, je préfère la situation de l'Algérie et sans aucun chauvinisme !
                          Le Maroc est mieux classé que Italie(58), Luxembourg(72), Indonesie(73) et pas mal d'autres pays dont les PIB/ha est 15 à 20 fois celui du Maroc, c'est plus que aberrant! Danemark mieux que le géant nippon ! autre exple la Nouvelle-Zelande classé 20 ème place devant ogre allemand ! Et plein plein d'autres exples. Alors, si tu es satisfait et adepte de ses classements tant mieux pour toi, pour moi pas convaincu du tout!

                          Autre exemple: d'après le FMI, le déficit budgétaire de l'Algérie serait de 20% en 2020, soit le 2e pire déficit de la région MENA derrière l'Irak.
                          Eh bien si tu veux faisons comme le Maroc chantons sur tout les toits que le déficit budgétaire est contenu et maitrisé; mais il n' y a aucune comparaison dans les montants des budgets alloués/PIB aux investissements de nos Etats si tu veux mettre un coup de frein aux investissements sociaux et de développent (universités:des dizaines de milliers de places pédagogiques/an+ des cités universitaires pareil des dizaines de milliers de lits), , grand nombre de boursiers, logements sociaux, programmes de désenclavement, installation sanitaires, acheminement d'électricité, conduites d'eau sans deboursér un cts, gratuité de l'école à l'université, gratuité des soins, prix de l'énergie donnée, les subventions à la pelle... et même productifs on peut toujours en prioriser sélectivement tout pour les grandes villes(pays utile)... ,
                          Ces investissement ett subventions grèvent lourdement le budget et les déficits se creusent automatiquement. Ces investissements sociaux sont minimes au Maroc d'où les IDH incomparables Maroc-Algérie. Saute tous ça et tu vois le déficit est vite comblé!

                          Pour le reste il est évident que la gestion est loin d'être à la hauteur par manque flagrant de compétences des hauts dirigeants en matière d'économie il n' y a qu'avoir que rare qu'il parle plus d'une minute en la matière en restant comment dirai-je techniquement et professionnellement dans le sujet. Tous ils esquivent et se refugient vite dans des formules creuses galvaudées depuis des décennies. C'et pourquoi il est impératif que des compétences incontestables en économie prennent le pouvoir, et ne se contentent plus d'être des conseillers serviables et jetables aux mains des Tebboune, les Changriha et la liste est longue manifestement hors temps et sans minimum de bagages intellectuels et compétences professionnelles, c'est évident!
                          Dernière modification par pioto, 05 juin 2021, 03h12.

                          Commentaire


                          • #14
                            Envoyé par pioto Voir le message
                            Toute à fait les règles du jeu ont été faites par eux et dans leur propres intérêts, tu connais beaucoup de pays ss/dvp qui ont participé à la rédaction ou consulté serait-ce pour la forme!
                            Le monde entier est jaloux de l'Algérie et complote contre elle en lui accordant de mauvaises notes et des classements médiocres, n'est-ce pas?!

                            Un peu comme le minable mafieux indigne Tebboune qui répète à qui veut l'entendre que l'Algérie a le meilleur système de santé en Afrique avant de se précipiter pour prendre l'avion et se soigner très loin de l'Algérie et très chèrement en Allemagne pendant 2 longs mois.

                            Concrètement, peux-tu nous citer des preuves concrètes que les classements Doing Business 2020 et Indice mondial de l'innovation 2020 sont biaisés contre l'Algérie?

                            Tu n'as même pas besoin de lire les rapports détaillés des experts des organisations internationales pour savoir que l'économie algérienne est très malade. T'as juste à voir la situation désastreuse du dinar algérien et le niveau élevé de l'immigration clandestine algérienne en raison du manque d'opportunités économiques en Algérie. La gestion économique de l'Algérie par les mafieux du cartel ANP/FLN est tellement mafieuse que le régime mafieux encourage littéralement l'économie souterraine et le marché noir des devises en Algérie. Concrètement, l'Algérie est littéralement dirigée comme une mafia par les mafieux corrompus et criminels du cartel ANP/FLN.

                            Prenons l'exemple des hydrocarbures qui représentent la principale force économique de l'Algérie: les mafieux du cartel ANP/FLN ont littéralement gaspillé des centaines de milliards $ de la manne pétrolière à travers les subventions massives des carburants algériens durant les décennies passées. Un bradage massif des carburants algériens qui a notamment favorisé le trafic des carburants algériens vers les pays voisins. Un trafic qui coûte environ 2 milliards $ par an à l'Algérie, y compris 1,2 milliard au profit du Maroc. Ainsi, rien que durant les 20 ans du régime Bouteflika, l'Algérie a perdu au moins 40 milliards $ dans le trafic de carburants. L'Algérie est le 3e pire pays du monde dans le bradage des carburants, derrière l'Arabie Saoudite et le Vénézuela.

                            Avec 40 milliards $, on peut construire un hôpital moderne dans chacune des wilayas algériennes.

                            Commentaire


                            • #15
                              Envoyé par pioto
                              La COFACE est une assurance de crédit; alors comment se permet-t-elle de mal noter(donc peu solvable) un client(Algérie) qui vient faire son marché avec dans sa besace 200 Mds $ ?
                              A t-on avis comment les compagnies étrangères sauveront elles l’industrie pétrolière algérienne ?

                              Il faut trouver des milliards de dollars et les nouvelles technologies pour relancer la production d’hydrocarbures en recul depuis maintenant près de quinze ans.

                              Alors oui, faut être bien noté comme un bon élève pour que les investisseurs mettent de l'argent tout en sachant que l’Algérie a le régime fiscal le moins attrayant du monde.
                              Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X