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la soif menace les marocains
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En attendant, regarde l'état de tes compatriotes qui accourent vers la Tunisie :
Acha el malik!
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Paixles marocains n'ont pas quitté leur pays par millions pour quitter la grande prison de tes amis FNL / Tebboune .. Quant à la soif, tu veux des vidéos témoignage de ce qui se passe dans ton Al Djazaer ald-jadida?
En attendant, regarde l'état de tes compatriotes qui accourent vers la Tunisie :
la soif menace les marocains
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Avec plus de 7 barrages a l’est du Maroc qui vont rentrer en ligne l’un apres l’autre et les stations de dessalement en cours, je ne me fais oas de souci pour le Maroc. C’est un pays qui faut des strategies sur 30 ans et 50 ans
Parlez moi des pays qui vivent deja la crise de l’eau au point de ne pas pouvoir prendre une douche en 20 jours.Dernière modification par ayoub7, 19 juillet 2022, 03h00.
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Au Maroc, la pire sécheresse depuis 40 ans fait craindre une grave pénurie d'eau
Avec seulement 600 mètres cubes d'eau par habitant et par an, le Maroc se situe largement sous le seuil de la pénurie hydrique.
Article rédigé par
France Télévisions
Publié le 23/03/2022 16:15Mis à jour le 23/03/2022 Le Maroc est frappé de plein fouet par sa pire sécheresse depuis près de 40 ans, une catastrophe qui fait craindre une sévère pénurie d'eau potable cette année, conséquence du changement climatique et d'une gestion hydrique inefficiente. "Le pays n'a pas enregistré une telle situation depuis le début des années 1980", a déclaré à l'AFP Abderrahim Hendouf, spécialiste des politiques de l'eau.
Si par le passé, la sécheresse, récurrente au Maroc, touchait principalement les régions rurales et le secteur agricole, elle pèse actuellement sur "l'approvisionnement en eau potable en zone urbaine", a récemment prévenu le ministre de l'Equipement et de l'Eau, Nizar Baraka, devant les députés.
Sévère déficit
Soumis de longue date aux variations climatiques, le pays subit un sévère déficit pluviométrique depuis septembre 2021 et une baisse alarmante des réserves des barrages de près de 89% par rapport à la moyenne annuelle, selon les statistiques officielles. Ce déficit est "un indicateur inquiétant même s'il a été résorbé par des mesures préventives, afin d'éviter les pénuries d'eau", a reconnu Abdelaziz Zerouali, directeur de la Recherche et de la Planification de l'eau, dans un entretien télévisé.
Deux grandes villes, Marrakech (sud), capitale touristique, et Oujda (est), ont évité le pire en ayant recours depuis fin décembre à la nappe phréatique pour assurer leur approvisionnement.
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cette année .. de la soif et de la faim au Maroc, rien qu'en sport :
-l'équipe nationale masculine qualifiée à la Coupe du monde
-l'équipe nationale féminine qualifiée à la Coupe du monde
-l'équipe nationale féminine qualifiée à la Coupe d'Afrique des nations
-le Wydad vainqueur de la Ligue des champions africaine
-Berkane vainqueur de la CAF
-Medaille de Bronze derrière la France et l'Italie à Oran malgré l'animosité des voisins..
Et vous ? qui n'avez ni faim ni soif et avez la superpuissance africaine
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Au Maroc, la pire sécheresse depuis 40 ans fait craindre une grave pénurie d'eau ( suite)
Article rédigé par
https://www.francetvinfo.fr/assets/c...r-36b69ec8.png
franceinfo avec AFP
Publié le 23/03/2022 16:15Mis à jour le 23/03/2022
"Changement climatique réel"
Pour contenir les effets dévastateurs de la sécheresse, le gouvernement a débloqué à la mi-février un programme d'aide au secteur agricole, premier contributeur du PIB (14%) devant le tourisme et l'industrie et principale source d'emplois en milieu rural, de près d'un milliard d'euros."Il est nécessaire de changer notre vision sur la question de l'eau. Le changement climatique est réel et nous devons nous préparer pour y faire face."
Abdelaziz Zerouali, directeur de la Recherche et de la Planification de l'eau
lors d'une conférence sur "le droit à l'eau" à Rabat
Avec seulement 600 mètres cubes d'eau par habitant et par an, le Maroc se situe largement sous le seuil de la pénurie hydrique. A titre de comparaison, la disponibilité en eau dans les années 1960 était quatre fois supérieure, à 2 600 mètres cubes. Au-delà des facteurs environnementaux, "la forte demande en eau" et "la surexploitation des nappes phréatiques" contribuent à faire pression sur les ressources hydriques, souligne le ministre Nizar Baraka.
Dans un article pour l'Institut marocain d'analyse des politiques (Mipa), la chercheuse Amal Ennabih estime que la rareté de l'eau est "profondément liée à la façon dont cette ressource est utilisée pour l'irrigation, consommant environ 80% de l'eau du Maroc chaque année". Une situation d'autant plus alarmante que 10% seulement des terres agricoles sont irriguées, relève l'expert Abderrahim Hendouf, qui plaide pour une réduction du poids excessif du secteur agricole dans l'économie marocaine.
Dessalement
Le royaume chérifien mise principalement sur le dessalement de l'eau de mer pour remédier au déficit hydrique, un procédé polluant à cause de la saumure produite. Mais la mise en chantier du programme est confrontée à des retards. La station de dessalement de Casablanca est toujours en chantier et la mégapole économique est menacée d'un déficit en eau dès 2025.
Autre exemple : le retard de livraison de l'usine de dessalement de la station balnéaire de Saïdia (nord-est) a "provoqué une pénurie" dans les villes environnantes, selon Nizar Baraka. Par ailleurs, la construction de 15 barrages prend aussi du retard.
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Avec des barrages remplis à 29,2%, le Maroc connaît la pire sécheresse de son histoire
Yabiladi 19/07/2022. Les années 1980 et 1990, connues pour leurs pics historiques de sécheresse, ont souvent été un indicateur comparatif pour connaître la situation des ressources hydriques au Maroc. Mais l’année 2022 a changé cette configuration, puisqu’elle boucle désormais une nouvelle période de pénurie hydrique extrême pour le pays, depuis la seconde moitié du XXe siècle et l’âge d’or de la politique des barrages.
Jusqu’au 18 juillet 2022, la moyenne nationale du taux de remplissage des barrages principaux au Maroc a été de 29,2% seulement, soit une baisse de presque la moitié, en comparaison avec le même jour (45,2%) en 2021, ou encore en 2020 (44,4%). Le chiffre s’éloigne de plus en plus des 53,8% enregistrés à la même date en 2019. Dans un contexte déjà marqué par une quatrième année consécutive de faible pluviométrie, en plus des dérèglements climatiques, le ministère de l’Equipement et de l’eau a publié récemment un document relatif à la situation actuelle et aux mesures d’urgence prises. Il renseigne sur le fait que l’année 2021 constitue «la quatrième année la plus chaude depuis 1981, après 2020, 2017 et 2010». «La température moyenne a dépassé celle de la norme pour la période 1981-2010, à hauteur d’environ 0,9°C», indique le département.
Dans ce document consulté par Yabiladi, d’autres constats sur la même période sont alarmants. Depuis septembre 2021, le pays a connu des précipitations qui ont oscillé en moyenne entre 11,5 et 325 millimètres, «ce qui constitue un déficit estimé à 50% au niveau national, par rapport à la moyenne pluviométrique normale de cette période». Plus grave encore, la superficie enneigée a sensiblement reculé au cours de la période 2018-2022, puisqu’elle est passé d’une valeur maximale de 45 000 kilomètres carrés en 2018 à seulement 5 000 en 2022, soit un déficit d’environ 89%. Le nombre de jours de neige, lui aussi a considérablement baissé, passant de 41 en 2018 à 14 en 2022, soit une diminution de 65% en 4 ans.
Les indicateurs de pluie et de remplissage dans le rouge
Par conséquent, le volume des rentrées en eau depuis septembre 2021 s’élève à environ 1,83 milliards' de mètres cubes, ce qui représente un déficit de 85% par rapport à la moyenne annuelle. Le ministère confirme que la période de 2018 à 2022 a connu «une succession d’années de sécheresse, avec respectivement des déficits annuels de 71%, 59%, 59% et 85%». La situation alarmante s’illustre notamment par le fait qu’un barrage comme celui de Sidi Mohamed Ben Abdellah, à Rabat, enregistre cette année «les plus faibles rentrées d’eau de son histoire», soit 51 millions de mètres cubes, représentant «un déficit de 93% par rapport à sa moyenne annuelle».
Par le passé, le taux de remplissage des barrages principaux n’aura jamais été de moins de 31%. Ce chiffre a souvent été enregistré durant les périodes de sécheresse accrue, observées en 1980-1985, 1990-1995, 1998-2000 et 2001-2002. Celle de 2018-2022 constitue ainsi la pire sécheresse jamais vécue en 40 ans, avec un total d’entrées en eau équivalent à 16,7 milliards de mètres cubes, en-dessous du triste record déjà historique de 17,6 milliards (1991-1995). Le département alerte aussi que «tous les bassins versants connaissent un déficit important, qui affecte l’approvisionnement en eau, à commencer par les barrages pour répondre aux besoins».
Contacté par Yabiladi, Fouad Amraoui, professeur-chercheur en hydrogéologie à l’Université Hassan II de Casablanca confirme que les dérèglements climatiques ayant eu comme effet les premiers pics de sécheresse au Maroc se sont ressentis à partir des années 1980. «Sur cette décennie-là, nous avons eu deux séries récurrentes. Lorsque trois ou quatre ans de sécheresse se suivent de manière consécutive, les effets négatifs s’accumulent et les conséquences sont encore plus lourdes», explique-t-il. A chacun de ces épisodes, «la situation a eu comme conséquence qu’en milieu rural, la production agricole a été très maigre, surtout au niveau des céréales».
«Nous savons que ces cultures bours s’appuient surtout sur les précipitations de pluie», souligne le professeur, rappelant qu’«une bonne récolte céréalière est toujours tributaire de l’importance des pluies sur deux périodes de l’année, entre novembre et décembre puis mars et avril». «Durant ces dernières années de sécheresse, les premières pluies arrivent tardivement et le deuxième pic n’a souvent pas lieu, ce qui impacte les rendements céréaliers». Selon Fouad Amraoui, «la moyenne de la récolte annuelle varie entre 20 et 25 millions de quintaux, mais peut se multiplier par quatre avec un record de 110 millions, en cas d’abondance des pluies». Cette année, il estime le rendement entre 25 et 30 millions, «ce qui est un indicateur important sur la situation climatique actuelle».
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