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Maroc : Vers une légalisation de l'avortement ?

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  • #31
    tu veux dire il faut que notre religion évolue
    je vois
    qu'est ce qu'il faut pas lire
    chacun sa vision des choses, il est clair que notre societé n'est pas encore prete.

    en tout cas le légaliser n'oblige personne à avorter, avortera qui voudra, et gardera son bébé qui voudra, chacun selon sa conscience.

    d'un autre coté, tu me parles de religion, il y a plein de choses qui sont contradictoires avec la religion de notre pays, alors, soit, soyons cohérent, et que toutes nos lois s'inspirent de la charia, soit separons le pouvoir et la religion.

    perso, j'opte pour la deuxième, je rève du jour où cela arrivera, mais les chances que ça arrive de mon vivant sont bien minimes.

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    • #32
      Maintenant qu'il y ait "légalisation ou pas" de l'avortement, n'est pas le plus important à mes yeux. L'action serait bien plus salutaire en amont. Bien en amont.
      l'un n'empêche pas l'autre, pas du tout !

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      • #33
        Non. La précocité que j'ai évoqué (et qui s'inscrit "au nord" presque dans une certaine normalité) était pour m'inscrire en faux vis à vis de cette thèse d'universalisme.

        "Universalisme" que l'on conçoit uniquement dans le moule septentrional. Et tout ce qui ne sort plus de ce moule est taxé de facto comme rétrograde (Ceci n'occulte en rien, ni ne dédouane des nombreuses pratiques rétrogrades des sociétés du "Sud").

        Maintenant pour les autres cas de figures évoqués, entre celui des jeunes femmes actives urbaines et les femmes analphabètes, Je ne pense pas qu'il y en ai 1000 par jour et 600 d'entre elles qui déboucheraient sur un avortement.

        D'ailleurs, comme le souligne l'article, serait ce des grossesses "non programmées" (cette fausse norme des 35%) ou celle qui sont qualifiées par l'auteur du sujet de "non désirées".

        Maintenant qu'il y ait "légalisation ou pas" de l'avortement, n'est pas le plus important à mes yeux. L'action serait bien plus salutaire en amont. Bien en amont.
        j'ai parlé d'universalité et non d'universalisme. l'universalité du problème est un état de fait, il suffirait d'avoir des statistiques fiables et impartiales de tous les pays pour l'établir. l'universalisme s'il existe sur cette question, consisterait dans la manière dont on appréhende ce phénomène, or justement, il n'y a aucune convergence des points de vue officiels sur la question entre l'occident et le monde musulman. que pense-t-on par exemple du statut de l'embryon en islam, est-ce compatible avec une légalisation de l'avortement ? dans le coran il y a cette référence aux 40 jours ou six semaines au bout desquels l'âme descend sur le foetus, dont certains organes comme les yeux commencent à se dessiner. peut-on considérer par exemple ces six semaines comme le délai en deçà duquel une femme peut recourir à l'IVG, sous réserves de motivations valables (médicale, sociale, ou autre), ou alors la porte est fermée à double tour ?

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