Israël a lancé samedi ses troupes dans la bande de Gaza pour la première fois depuis le début de son offensive contre le Hamas qui a menacé de faire payer "un lourd tribut" à l'Etat hébreu.
Selon des sources médicales palestiniennes, un enfant de 11 ans a été tué samedi soir par des tirs d'obus de chars israéliens.
Une nouvelle phase de l’attaque israélienne sur la bande de Gaza s’est ouverte samedi. Pour la première fois depuis le début de l’offensive, Israël a lancé ses troupes dans la bande de Gaza. L'armée israélienne a annoncé que l'opération durerait de "nombreux jours" et la présidence du Conseil israélien a affirmé que l'offensive visait à "prendre le contrôle" des secteurs de Gaza d'où sont tirées les roquettes contre Israël. Un "nombre important de forces" participent à la "deuxième phase" de l'offensive, qui a commencé avec l'entrée de troupes dans Gaza, a ajouté l'armée en menaçant les habitants de Gaza qui aideraient des "terroristes" du Hamas. Des chars israéliens ont ouvert le feu sur des positions du Hamas dans le nord de la bande de Gaza, essuyant en retour des tirs de mortier, selon des témoins.
Le ministre de la Défense Ehud Barak a signé "un ordre de mobilisation urgente de milliers de réservistes" dans le cadre de l'offensive terrestre, selon son porte-parole. Un enfant palestinien a été tué et 11 autres ont été blessés samedi soir par un tir d'obus de char israélien dans la ville de Gaza, devenant les premières victimes de l'offensive terrestre, selon des témoins et des sources médicales.
Israël va payer "un lourd tribut" en représailles à son offensive terrestre, a averti la branche armée du Hamas, les brigades Ezzedine al-Qassam, dans un communiqué. En prélude au lancement de son offensive terrestre, l'artillerie israélienne avait bombardé le long de la frontière orientale de la bande de Gaza avec Israël. Les commentateurs israéliens faisaient des conjectures ces derniers jours sur l'éventualité d'une opération terrestre contre le territoire palestinien.
Dans un message diffusé quelques heures plus tôt sur sa radio intérieure, le Hamas qui contrôle Gaza avait menacé d'enlever des soldats israéliens en cas d'offensive terrestre. "S'ils (les Israéliens) entrent (dans Gaza), Gilad Shalit aura de nouveaux amis", a-t-il averti, en allusion au soldat israélien capturé le 25 juin 2006 par un commando palestinien et détenu depuis dans Gaza. La veille, le chef du Hamas, Khaled Mechaal, avait prévenu qu'un "sombre destin" attendait Israël s'il mettait les pieds à Gaza.
Avant le début de l'offensive terrestre, au moins 16 Palestiniens dont quatre enfants ont été tués et 60 blessés dans un raid israélien contre une mosquée du camp de réfugiés de Jabaliya (nord), selon les secours palestiniens.
Ailleurs dans la bande de Gaza, quatre Palestiniens ont péri dans des raids aériens, dont deux chefs locaux du Hamas. L'aviation israélienne a également visé un établissement scolaire à Beit Lahya (nord), en affirmant que cet édifice était utilisé "comme base de lancement de roquettes et cachette pour des chefs du Hamas".
En outre, au moins 15 roquettes ont visé le sud d'Israël, selon l'armée israélienne. Trois personnes ont été blessées à Ashdod et Netivot, à respectivement 30 et 20 km de la bande de Gaza. L'artillerie israélienne était entrée en action samedi vers 16H30 locales, pilonnant Gaza de la frontière orientale. Des chars avaient aussi été vus se déplaçant en direction de la frontière entre la bande de Gaza et Israël. Le Hamas avait alors menacé d'enlever des soldats israéliens en cas d'offensive terrestre et le chef du bureau politique a prévenu : "Nous sommes prêts à relever le défi, cette bataille nous a été imposée et nous savons que nous serons victorieux, parce que nous avons pu nous y préparer".
L’offensive israélienne entre dans sa deuxième semaine et le bilan ne cesse de s’alourdir. Selon des sources médicales palestiniennes actualisé samedi soir, 460 Palestiniens ont été tués depuis samedi dernier.
L'agence de l'ONU chargée de venir en aide aux réfugiés palestiniens a indiqué que plus du quart des victimes étaient des civils. Parmi les dernières victimes signalées : un commandant de haut rang de la branche armée du Hamas, Abou Zakaria al Djamal, tué dans la nuit dans une frappe aérienne israélienne contre la bande de Gaza. Jeudi, un autre dirigeant du Hamas, Nizar Rayyane, avait été tué dans un raid aérien israélien alors que la majeure partie des hauts responsables du mouvement se sont réfugiés dans des lieux secrets.
Vendredi, une "journée de la colère" a été organisée à l’appel du Hamas, avec des manifestations en Indonésie, en Turquie ou en Afghanistan. Mais la mobilisation a été plus limitée que prévue à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, en raison du dispositif renforcé de sécurité israélien mais aussi aux réticences affichées du côté de l'Autorité palestinienne. Dans l'immédiat, les efforts diplomatiques semblent infructueux. Dernière piste : les Etats-Unis travailleraient sur un cessez-le-feu qui comprendrait un mécanisme de contrôle afin d'empêcher l'entrée d'armes dans la bande de Gaza. Côté français, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas rencontrera lundi à Ramallah le président français avant de se rendre aux Nations unies.
europe1.fr
Selon des sources médicales palestiniennes, un enfant de 11 ans a été tué samedi soir par des tirs d'obus de chars israéliens.
Une nouvelle phase de l’attaque israélienne sur la bande de Gaza s’est ouverte samedi. Pour la première fois depuis le début de l’offensive, Israël a lancé ses troupes dans la bande de Gaza. L'armée israélienne a annoncé que l'opération durerait de "nombreux jours" et la présidence du Conseil israélien a affirmé que l'offensive visait à "prendre le contrôle" des secteurs de Gaza d'où sont tirées les roquettes contre Israël. Un "nombre important de forces" participent à la "deuxième phase" de l'offensive, qui a commencé avec l'entrée de troupes dans Gaza, a ajouté l'armée en menaçant les habitants de Gaza qui aideraient des "terroristes" du Hamas. Des chars israéliens ont ouvert le feu sur des positions du Hamas dans le nord de la bande de Gaza, essuyant en retour des tirs de mortier, selon des témoins.
Le ministre de la Défense Ehud Barak a signé "un ordre de mobilisation urgente de milliers de réservistes" dans le cadre de l'offensive terrestre, selon son porte-parole. Un enfant palestinien a été tué et 11 autres ont été blessés samedi soir par un tir d'obus de char israélien dans la ville de Gaza, devenant les premières victimes de l'offensive terrestre, selon des témoins et des sources médicales.
Israël va payer "un lourd tribut" en représailles à son offensive terrestre, a averti la branche armée du Hamas, les brigades Ezzedine al-Qassam, dans un communiqué. En prélude au lancement de son offensive terrestre, l'artillerie israélienne avait bombardé le long de la frontière orientale de la bande de Gaza avec Israël. Les commentateurs israéliens faisaient des conjectures ces derniers jours sur l'éventualité d'une opération terrestre contre le territoire palestinien.
Dans un message diffusé quelques heures plus tôt sur sa radio intérieure, le Hamas qui contrôle Gaza avait menacé d'enlever des soldats israéliens en cas d'offensive terrestre. "S'ils (les Israéliens) entrent (dans Gaza), Gilad Shalit aura de nouveaux amis", a-t-il averti, en allusion au soldat israélien capturé le 25 juin 2006 par un commando palestinien et détenu depuis dans Gaza. La veille, le chef du Hamas, Khaled Mechaal, avait prévenu qu'un "sombre destin" attendait Israël s'il mettait les pieds à Gaza.
Avant le début de l'offensive terrestre, au moins 16 Palestiniens dont quatre enfants ont été tués et 60 blessés dans un raid israélien contre une mosquée du camp de réfugiés de Jabaliya (nord), selon les secours palestiniens.
Ailleurs dans la bande de Gaza, quatre Palestiniens ont péri dans des raids aériens, dont deux chefs locaux du Hamas. L'aviation israélienne a également visé un établissement scolaire à Beit Lahya (nord), en affirmant que cet édifice était utilisé "comme base de lancement de roquettes et cachette pour des chefs du Hamas".
En outre, au moins 15 roquettes ont visé le sud d'Israël, selon l'armée israélienne. Trois personnes ont été blessées à Ashdod et Netivot, à respectivement 30 et 20 km de la bande de Gaza. L'artillerie israélienne était entrée en action samedi vers 16H30 locales, pilonnant Gaza de la frontière orientale. Des chars avaient aussi été vus se déplaçant en direction de la frontière entre la bande de Gaza et Israël. Le Hamas avait alors menacé d'enlever des soldats israéliens en cas d'offensive terrestre et le chef du bureau politique a prévenu : "Nous sommes prêts à relever le défi, cette bataille nous a été imposée et nous savons que nous serons victorieux, parce que nous avons pu nous y préparer".
L’offensive israélienne entre dans sa deuxième semaine et le bilan ne cesse de s’alourdir. Selon des sources médicales palestiniennes actualisé samedi soir, 460 Palestiniens ont été tués depuis samedi dernier.
L'agence de l'ONU chargée de venir en aide aux réfugiés palestiniens a indiqué que plus du quart des victimes étaient des civils. Parmi les dernières victimes signalées : un commandant de haut rang de la branche armée du Hamas, Abou Zakaria al Djamal, tué dans la nuit dans une frappe aérienne israélienne contre la bande de Gaza. Jeudi, un autre dirigeant du Hamas, Nizar Rayyane, avait été tué dans un raid aérien israélien alors que la majeure partie des hauts responsables du mouvement se sont réfugiés dans des lieux secrets.
Vendredi, une "journée de la colère" a été organisée à l’appel du Hamas, avec des manifestations en Indonésie, en Turquie ou en Afghanistan. Mais la mobilisation a été plus limitée que prévue à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, en raison du dispositif renforcé de sécurité israélien mais aussi aux réticences affichées du côté de l'Autorité palestinienne. Dans l'immédiat, les efforts diplomatiques semblent infructueux. Dernière piste : les Etats-Unis travailleraient sur un cessez-le-feu qui comprendrait un mécanisme de contrôle afin d'empêcher l'entrée d'armes dans la bande de Gaza. Côté français, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas rencontrera lundi à Ramallah le président français avant de se rendre aux Nations unies.
europe1.fr
Commentaire