Maroc-Israël. Les liaisons secrètes
Un livre, publié la semaine dernière en Israël, revient sur les relations occultes entre le royaume et l’Etat hébreu. Son auteur, Shmouel Seguev, qui se définit comme “journaliste et ancien collaborateur des services secrets (israéliens)”, nous en trace les grandes lignes.
Je retiens ceci:
Services marocains et israéliens, main dans la main
“Lors du déclenchement de la Guerre des sables, en 1963, entre le Maroc et l’Algérie, le chef du Mossad, Meir Amit, doté d’un faux passeport, s’est rendu dans la région de Marrakech pour rencontrer le roi Hassan II. Il lui a assuré que le Mossad était prêt à lui apporter son aide et lui a fourni des informations déterminantes sur les unités égyptiennes (qui apportaient leur soutien à l’armée algérienne). Meir Amit a également préparé pour Hassan II un compte rendu sur les activités de l’opposition marocaine en Egypte, que le Mossad suivait de très près. Pour l’anecdote, et toujours en 1963, le colonel Dlimi s’était rendu pour la première fois en Israël avec un passeport israélien, qu’il avait récupéré auprès de l’ambassade d’Israël à Paris.
Des instructeurs israéliens ont formé des officiers marocains de l’armée de terre, des pilotes de Mig-17 soviétiques et des membres des services de renseignement. Ils ont aussi conseillé l’armée marocaine lors de la construction du Mur de défense la protégeant des attaques du Front Polisario. Israël a également vendu des armes et de l’équipement militaire au Maroc (radars, chars…) mais, le plus drôle, c’est que le gouvernement marocain ne voulait pas traiter directement avec l’Etat hébreu. On a donc fait appel au Shah d’Iran, qui a pris sur lui de tout acheter (auprès d’Israël) et de tout revendre (au Maroc)”.
TelQuel
Un livre, publié la semaine dernière en Israël, revient sur les relations occultes entre le royaume et l’Etat hébreu. Son auteur, Shmouel Seguev, qui se définit comme “journaliste et ancien collaborateur des services secrets (israéliens)”, nous en trace les grandes lignes.
Je retiens ceci:
Services marocains et israéliens, main dans la main
“Lors du déclenchement de la Guerre des sables, en 1963, entre le Maroc et l’Algérie, le chef du Mossad, Meir Amit, doté d’un faux passeport, s’est rendu dans la région de Marrakech pour rencontrer le roi Hassan II. Il lui a assuré que le Mossad était prêt à lui apporter son aide et lui a fourni des informations déterminantes sur les unités égyptiennes (qui apportaient leur soutien à l’armée algérienne). Meir Amit a également préparé pour Hassan II un compte rendu sur les activités de l’opposition marocaine en Egypte, que le Mossad suivait de très près. Pour l’anecdote, et toujours en 1963, le colonel Dlimi s’était rendu pour la première fois en Israël avec un passeport israélien, qu’il avait récupéré auprès de l’ambassade d’Israël à Paris.
Des instructeurs israéliens ont formé des officiers marocains de l’armée de terre, des pilotes de Mig-17 soviétiques et des membres des services de renseignement. Ils ont aussi conseillé l’armée marocaine lors de la construction du Mur de défense la protégeant des attaques du Front Polisario. Israël a également vendu des armes et de l’équipement militaire au Maroc (radars, chars…) mais, le plus drôle, c’est que le gouvernement marocain ne voulait pas traiter directement avec l’Etat hébreu. On a donc fait appel au Shah d’Iran, qui a pris sur lui de tout acheter (auprès d’Israël) et de tout revendre (au Maroc)”.
TelQuel
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