LEMONDE.FR avec AFP | 17.08.09 | 16h51 • Mis à jour le 17.08.09 | 16h54
Prté disparu depuis fin juillet, le navire Arctic Sea a été retrouvé lundi 17 août à 300 milles marins du Cap-Vert, a annoncé le ministre russe de la défense. "L'équipage a été transféré sur notre bateau chargé de lutter contre les sous-marins", a expliqué Anatoli Serdioukov. Les membres de l'équipage sont "sains et saufs", a ajouté le ministre. Ils sont actuellement "interrogés" pour éclaircir les circonstances de cette mystérieuse affaire, a-t-il poursuivi.
Déjà vendredi, de nombreuses sources, dont le ministère de la défense français, une agence d'information portugaise et des responsables militaires européens, avaient certifié que le navire se trouvait, à environ 400 milles nautiques au large d'une île du Cap-Vert. Samedi, l'Arctic Sea se trouvait "déjà au sud des îles du Cap-Vert car il progresse toujours à une vitesse estimée entre 15 et 20 nœuds", avait indiqué anonymement à l'AFP une source militaire capverdienne. Cette information n'avait pas été confirmée par la Russie.
LA FIN D'UN FEUILLETON AU GOÛT DE POLAR
Battant pavillon maltais et étant exploité par une compagnie finlandaise, l'Arctic Sea n'a plus donné de nouvelles depuis son passage au rail d'Ouessant, au large des côtes nord-ouest de la France, dans la nuit du 29 au 30 juillet. Depuis sa disparition, son sort avait alimenté toutes les spéculations. La rumeur d'un chargement nucléaire secret a un temps couru.
La police suédoise avait révélé qu'une dizaine d'hommes armés se disant policiers avaient abordé le navire, le 24 juillet, à la recherche d'une cargaison de drogue, alors que celui-ci contient officiellement un chargement de bois d'une valeur de 1,3 million d'euros. Des membres de l'équipage auraient été blessés lors de cette attaque. La police suédoise a établi le 31 juillet un autre contact téléphonique mais elle n'en a pas dévoilé le contenu. La police finlandaise avait ensuite annoncé samedi 15 août qu'une demande de rançon était parvenue au propriétaire du navire. Elle n'avait pas fourni d'informations supplémentaires afin de "ne pas mettre l'enquête en péril".
Prté disparu depuis fin juillet, le navire Arctic Sea a été retrouvé lundi 17 août à 300 milles marins du Cap-Vert, a annoncé le ministre russe de la défense. "L'équipage a été transféré sur notre bateau chargé de lutter contre les sous-marins", a expliqué Anatoli Serdioukov. Les membres de l'équipage sont "sains et saufs", a ajouté le ministre. Ils sont actuellement "interrogés" pour éclaircir les circonstances de cette mystérieuse affaire, a-t-il poursuivi.
Déjà vendredi, de nombreuses sources, dont le ministère de la défense français, une agence d'information portugaise et des responsables militaires européens, avaient certifié que le navire se trouvait, à environ 400 milles nautiques au large d'une île du Cap-Vert. Samedi, l'Arctic Sea se trouvait "déjà au sud des îles du Cap-Vert car il progresse toujours à une vitesse estimée entre 15 et 20 nœuds", avait indiqué anonymement à l'AFP une source militaire capverdienne. Cette information n'avait pas été confirmée par la Russie.
LA FIN D'UN FEUILLETON AU GOÛT DE POLAR
Battant pavillon maltais et étant exploité par une compagnie finlandaise, l'Arctic Sea n'a plus donné de nouvelles depuis son passage au rail d'Ouessant, au large des côtes nord-ouest de la France, dans la nuit du 29 au 30 juillet. Depuis sa disparition, son sort avait alimenté toutes les spéculations. La rumeur d'un chargement nucléaire secret a un temps couru.
La police suédoise avait révélé qu'une dizaine d'hommes armés se disant policiers avaient abordé le navire, le 24 juillet, à la recherche d'une cargaison de drogue, alors que celui-ci contient officiellement un chargement de bois d'une valeur de 1,3 million d'euros. Des membres de l'équipage auraient été blessés lors de cette attaque. La police suédoise a établi le 31 juillet un autre contact téléphonique mais elle n'en a pas dévoilé le contenu. La police finlandaise avait ensuite annoncé samedi 15 août qu'une demande de rançon était parvenue au propriétaire du navire. Elle n'avait pas fourni d'informations supplémentaires afin de "ne pas mettre l'enquête en péril".
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