Aminatou Haidar "doit assumer" les conséquences de ses actes (MAE marocain)
02.12.09 | 18h44
minatou Haidar, la militante pro-Polisario en grève de la faim pour réclamer son retour au Sahara occidental et qui ne dispose plus de passeport, "doit assumer (...) les conséquences (...) de son comportement", a affirmé mercredi le ministre marocain des Affaires étrangères Taïeb Fassi Fihri."Aminatou Haidar a renié son identité et sa nationalité, et après toutes ses provocations depuis le 13 novembre à l'aéroport de Laâyoune, elle doit assumer, seule, les conséquences juridiques et morales qui résultent de ce comportement", a déclaré M. Fassi Fihri à la Chambre des représentants, dans le cadre des questions d'actualité.
Mme Haidar "a délibérément, et sans la moindre contrainte, délivré son passeport et sa carte d'identité nationale, en présence du procureur du roi et d'un membre de sa famille", a-t-il ajouté.
"Ces deux documents sont l'expression de la souveraineté marocaine et il n'est pas permis de porter atteinte à leur symbolisme", a poursuivi le ministre.
Il a précisé qu'à l'issue d'une "rencontre de concertation avec les partis politiques", mardi, ceux-ci ont dans un communiqué exprimé "leur refus de toute intervention extérieure dans les affaires nationales" et appelé "à ne pas répondre positivement à la demande espagnole concernant la délivrance d'un passeport marocain à Aminatou Haidar".
Aminatou Haidar, 42 ans, a été interpellée à son arrivée en avion le 13 novembre à Laâyoune, principale ville du Sahara occidental dont elle est originaire, en provenance des Canaries. Selon les autorités marocaines, elle a refusé d'"accomplir les formalités habituelles de police et renié sa nationalité marocaine".
Mme Haidar, qui a reçu un prix en octobre à New York de la Train Foundation pour son engagement non violent en faveur des droits de l'Homme, a été refoulée le lendemain par avion à destination des Canaries.
Interrogée au téléphone par l'AFP le 14 novembre, la militante sahraouie, mère de deux enfants, avait affirmé que les autorités marocaines lui ont refusé l'accès au Sahara occidental parce qu'elle niait que ce territoire appartienne de droit au Maroc.
Depuis, elle a rejeté une offre du gouvernement espagnol de lui faciliter le statut de réfugiée politique et observe une grève de la faim à l'aéroport de Lanzarote, aux Canaries. Elle demande à pouvoir réembarquer vers Laâyoune.
Le gouvernement espagnol a demandé au Maroc de lui délivrer un passeport, a déclaré lundi le ministre espagnol des Affaires étrangères Miguel Angel Moratinos.
Le Maroc administre le Sahara occidental, ancienne colonie espagnole, depuis 1975. Rabat propose une large autonomie mais le Front Polisario, soutenu par Alger, refuse et réclame un référendum d'autodétermination.
Mercredi, M. Fassi Fihri s'en est également pris à l'Algérie, qui -selon lui- "a mobilisé (...) des moyens financiers et diplomatiques considérables pour faire croire à une prétendue situation instable dans les provinces du sud (ndlr: Sahara occidental) du royaume".
L'Algérie, a-t-il dit, "a mis en place une stratégie visant à annihiler les acquis réalisés par le Maroc dans la défense de l'intégrité territoriale, en focalisant ses efforts sur le maintien du statu quo pour revenir à l'option du référendum, désormais caduque".
Le Maroc, a poursuivi le ministre des Affaires étrangères, "ne peut tolérer les manoeuvres provocatrices menées par les ennemis de l'intégrité territoriale tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du royaume".
02.12.09 | 18h44
minatou Haidar, la militante pro-Polisario en grève de la faim pour réclamer son retour au Sahara occidental et qui ne dispose plus de passeport, "doit assumer (...) les conséquences (...) de son comportement", a affirmé mercredi le ministre marocain des Affaires étrangères Taïeb Fassi Fihri."Aminatou Haidar a renié son identité et sa nationalité, et après toutes ses provocations depuis le 13 novembre à l'aéroport de Laâyoune, elle doit assumer, seule, les conséquences juridiques et morales qui résultent de ce comportement", a déclaré M. Fassi Fihri à la Chambre des représentants, dans le cadre des questions d'actualité.
Mme Haidar "a délibérément, et sans la moindre contrainte, délivré son passeport et sa carte d'identité nationale, en présence du procureur du roi et d'un membre de sa famille", a-t-il ajouté.
"Ces deux documents sont l'expression de la souveraineté marocaine et il n'est pas permis de porter atteinte à leur symbolisme", a poursuivi le ministre.
Il a précisé qu'à l'issue d'une "rencontre de concertation avec les partis politiques", mardi, ceux-ci ont dans un communiqué exprimé "leur refus de toute intervention extérieure dans les affaires nationales" et appelé "à ne pas répondre positivement à la demande espagnole concernant la délivrance d'un passeport marocain à Aminatou Haidar".
Aminatou Haidar, 42 ans, a été interpellée à son arrivée en avion le 13 novembre à Laâyoune, principale ville du Sahara occidental dont elle est originaire, en provenance des Canaries. Selon les autorités marocaines, elle a refusé d'"accomplir les formalités habituelles de police et renié sa nationalité marocaine".
Mme Haidar, qui a reçu un prix en octobre à New York de la Train Foundation pour son engagement non violent en faveur des droits de l'Homme, a été refoulée le lendemain par avion à destination des Canaries.
Interrogée au téléphone par l'AFP le 14 novembre, la militante sahraouie, mère de deux enfants, avait affirmé que les autorités marocaines lui ont refusé l'accès au Sahara occidental parce qu'elle niait que ce territoire appartienne de droit au Maroc.
Depuis, elle a rejeté une offre du gouvernement espagnol de lui faciliter le statut de réfugiée politique et observe une grève de la faim à l'aéroport de Lanzarote, aux Canaries. Elle demande à pouvoir réembarquer vers Laâyoune.
Le gouvernement espagnol a demandé au Maroc de lui délivrer un passeport, a déclaré lundi le ministre espagnol des Affaires étrangères Miguel Angel Moratinos.
Le Maroc administre le Sahara occidental, ancienne colonie espagnole, depuis 1975. Rabat propose une large autonomie mais le Front Polisario, soutenu par Alger, refuse et réclame un référendum d'autodétermination.
Mercredi, M. Fassi Fihri s'en est également pris à l'Algérie, qui -selon lui- "a mobilisé (...) des moyens financiers et diplomatiques considérables pour faire croire à une prétendue situation instable dans les provinces du sud (ndlr: Sahara occidental) du royaume".
L'Algérie, a-t-il dit, "a mis en place une stratégie visant à annihiler les acquis réalisés par le Maroc dans la défense de l'intégrité territoriale, en focalisant ses efforts sur le maintien du statu quo pour revenir à l'option du référendum, désormais caduque".
Le Maroc, a poursuivi le ministre des Affaires étrangères, "ne peut tolérer les manoeuvres provocatrices menées par les ennemis de l'intégrité territoriale tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du royaume".
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