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Washington reconnaît une "grave" crise dans ses relations avec Israël

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  • #31
    Et s'il n'y avait pas crise ?

    Badis :
    Comment analysez-vous l'évolution des relations entre Etats-Unis et Israël?
    Crise entre les Etats-Unis et Israël ?
    Je ne perçois aucun signe probant de crise. Il y a seulement abus de langage : des récriminations sans conséquences, devant la galerie, de quelques officiels américains, ont été vite "interprétées" par la propagande occidentale et israélienne comme le signe d'une "crise", alors qu'au fond, il n'y a rien. Ou plutôt, si : le processus de négociation (qui n’a absolument rien à voir avec un processus de paix) est renvoyé aux calendes grecques.

    Y a-t-il des pressions sérieuses sur Israël de la part des Etats-Unis et des pays occidentaux pour l'amener à la table des négociations ?
    Apparemment non. Ce sont les Palestiniens qui vont subir des pressions pour qu'ils entament des "négociations" sans conditions aucune, à partir d'une position qui leur est plus défavorable que celle d'avant la visite du vice-président américain.

    Conséquences immédiates de la soi-disant crise :

    1. Les Etats-Unis essaient d'apparaître, du moins auprès de l'opinion publique occidentale, comme un arbitre impartial dans le conflit israélo-palestinien. En même temps, cela permet aux régimes arabes inféodés aux USA, de présenter ces derniers comme une partie crédible dans le processus de résolution du conflit israélo-palestinien.

    2. L'Autorité palestinienne a été poussée à prendre elle-même l'initiative du rejet de la reprise des négociations, lesquelles négociations n'ont jamais été souhaitées par Israël. Cela permettra aux propagandistes pro-sionistes, au moins, de renvoyer dos à dos Palestiniens et extrémistes israéliens. La perspective de négociations même indirectes est immédiatement reportée jusqu'à ce que l'Etat d'Israël impose de nouveaux faits accomplis plus favorables pour lui (judaïsation irréversible d'El Qods, annexion de fait de parties plus importantes de la Cisjordanie, pourrissement de la situation à Ghazza...)

    3. En "imposant sa volonté" aux Etats-Unis, Israël pousse les Palestiniens à plus de désespoir, ce qui va les amener à commettre des actes qui pourraient se retourner contre eux. Il y a trop longtemps que les sionistes n'ont pas eu un attentat suicide, un tir de roquette ou une attaque contre des colons à se mettre sous la dent pour justifier des "mesures de sécurité" du type bombardements sauvages de villages palestiniens, arrestations de masse, étranglement économique, cantonnements, etc.
    Par ailleurs, cela peut renforcer, parmi les Palestiniens, le camp de la capitulation sans conditions (intériorisation du sentiment d'une irrémédiable infériorité avec abandon de toute forme de résistance ce qui ne laisse que l'exil comme solution).

    4. A travers les actions de judaïsation d’Al-Qods et de justifications bibliques de la colonisation, le conflit est de plus en plus présenté par les sionistes comme une confrontation religieuse. En poussant les Palestiniens vers un repli sur la religion, les extrémistes israéliens légitiment le caractère (exclusivement) juif d’Israël, la condition de sous-citoyens des arabes israéliens, l’éventualité de déplacement des populations palestiniennes vers des « territoires non juifs »…

    En l’état actuel des choses, cette soi-disant crise est tout bénef pour Israël et ses soutiens américains ou autres.

    Mais les Palestiniens ont déjà trouvé la riposte la plus adéquate : Atfal Al Hijara sont de retour.
    "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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    • #32
      Washington reconnaît une "grave" crise dans ses relations avec Israël



      une blague ,pas plus.
      J'ai rarement le temps de rêver et pourtant j'ai tant de rêves. (Franziskca zu Reventlow)

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