Tunis remet un document "très important" pour obtenir un "statut avancé" avec l'UE
Au terme d'une visite de deux jours en Tunisie, le nouveau commissaire européen à l'élargissement et à la politique de voisinage Stefan Füle a annoncé mardi que le gouvernement tunisien avait remis à Bruxelles un document qu'il a qualifié de "très important" visant à obtenir un "statut avancé" dans sa coopération avec l'Union européenne.
Ce dossier butte sur le volet politique de l'accord d'association Tunisie-UE, singulièrement le chapitre des libertés et des droits de l'Homme. "Cela fait près de deux ans que nous attendons l'engagement de la Tunisie dans ce processus auquel on entend donner de l'impulsion", a déclaré M. Füle lors d'une conférence de presse.
"Remis depuis seulement dix jours", ce document, qui "reflète les priorités" des deux parties, est à l'étude au sein de plusieurs départements de la commission européenne et fait l'objet d'un dialogue entre les Etats membres, a-t-il noté sans plus de précisions.
"Il a été généralement bien accueilli et marque les prémisses d'une bonne coopération entre l'UE et la Tunisie, un exemple à suivre pour les autres pays de la région", selon M. Füle.
Le responsable européen, dont c'est le premier voyage dans un pays du sud de la Méditerranée depuis sa nomination en février dernier, a insisté sur le fait que "l'ambition d'une coopération avancée doit s'appliquer aux domaines politique, économique, social, énergétique, de l'investissement et la coopération en matière de justice et de liberté, mais aussi à celui des droits de l'Homme et de l'Etat de droit".
Selon lui, comparativement aux autres partenaires méditerranéens, "la Tunisie se situe à un niveau très élevé dans la plupart de ces domaines, alors que dans d'autres, davantage de progrès est certainement possible et nécessaire".
Avant son départ de Tunis, le commissaire européen a signé avec le ministre tunisien du Développement et de la Coopération internationale, Mohamed Nouri Jouini, un accord en vertu duquel l'UE s'engage à octroyer à la Tunisie une enveloppe de 240 millions d'euros.
Appelé "Programme indicatif national", cet accord, qui couvre la période 2011-2013, est destiné à financer des "secteurs prioritaires", dont la promotion de l'emploi, l'aide aux PME, le soutien au processus d'intégration, la modernisation de la justice et la bonne gouvernance.
AP
Au terme d'une visite de deux jours en Tunisie, le nouveau commissaire européen à l'élargissement et à la politique de voisinage Stefan Füle a annoncé mardi que le gouvernement tunisien avait remis à Bruxelles un document qu'il a qualifié de "très important" visant à obtenir un "statut avancé" dans sa coopération avec l'Union européenne.
Ce dossier butte sur le volet politique de l'accord d'association Tunisie-UE, singulièrement le chapitre des libertés et des droits de l'Homme. "Cela fait près de deux ans que nous attendons l'engagement de la Tunisie dans ce processus auquel on entend donner de l'impulsion", a déclaré M. Füle lors d'une conférence de presse.
"Remis depuis seulement dix jours", ce document, qui "reflète les priorités" des deux parties, est à l'étude au sein de plusieurs départements de la commission européenne et fait l'objet d'un dialogue entre les Etats membres, a-t-il noté sans plus de précisions.
"Il a été généralement bien accueilli et marque les prémisses d'une bonne coopération entre l'UE et la Tunisie, un exemple à suivre pour les autres pays de la région", selon M. Füle.
Le responsable européen, dont c'est le premier voyage dans un pays du sud de la Méditerranée depuis sa nomination en février dernier, a insisté sur le fait que "l'ambition d'une coopération avancée doit s'appliquer aux domaines politique, économique, social, énergétique, de l'investissement et la coopération en matière de justice et de liberté, mais aussi à celui des droits de l'Homme et de l'Etat de droit".
Selon lui, comparativement aux autres partenaires méditerranéens, "la Tunisie se situe à un niveau très élevé dans la plupart de ces domaines, alors que dans d'autres, davantage de progrès est certainement possible et nécessaire".
Avant son départ de Tunis, le commissaire européen a signé avec le ministre tunisien du Développement et de la Coopération internationale, Mohamed Nouri Jouini, un accord en vertu duquel l'UE s'engage à octroyer à la Tunisie une enveloppe de 240 millions d'euros.
Appelé "Programme indicatif national", cet accord, qui couvre la période 2011-2013, est destiné à financer des "secteurs prioritaires", dont la promotion de l'emploi, l'aide aux PME, le soutien au processus d'intégration, la modernisation de la justice et la bonne gouvernance.
AP
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