Exotisme. Pouvoir d’achat, soleil : le royaume chérifien attire des retraités.
Une villa (de plain-pied) au soleil à partir de 99 000 euros ? Un pouvoir d’achat «quatre fois supérieur» à celui qu’on aurait en France ? Une «femme de ménage pour 200 euros par mois» ? Une piscine privative ? La plage et le marché à pied ? Bref, une retraite dorée, ça vous tente ? Difficile de résister à l’argumentaire du village pour seniors français en construction au Maroc, «au cœur d’un parc de 28 hectares en pleine nature, entre Agadir et Taroudant».
La retraite au soleil devient un vrai phénomène, à en croire un sondage Ipsos pour le numéro de février du magazine Pleine Vie et Domitys (qui cogère le village ci-dessus évoqué) : 24% des sondés choisiraient la France d’outre-mer, suivie du Maroc, ex aequo avec l’île Maurice (21%).
Le groupe immobilier Dyar Shemsi l’a bien compris, qui va livrer d’ici à la fin de l’année un village à une clientèle de jeunes retraités (entre 55 et 70 ans) actifs et étrangers, «en quête de confort, de loisirs».
De fait, le Maroc plaît tant que désormais, chaque année depuis 2003, un salon de l’immobilier marocain se tient à Paris. Principaux clients visés : des acheteurs fortunés en quête de résidence secondaire, et surtout ces retraités bien portants. Pour preuve, l’édition 2010 du salon, qui se tiendra en mai, leur consacrera une «journée spéciale». Quelque 25 000 retraités français ont élu domicile au Maroc, selon les organisateurs de ce salon. La plupart viennent de la région parisienne, de l’Est (Strasbourg) et du Nord (Lille).
Chez Pleine Vie, on n’est pas surpris par le top des destinations dont rêvent les retraités : «Ces régions et pays sont francophones et financièrement accessibles. Ils disposent d’infrastructures de qualité [santé et télécommunications, ndlr] et sont culturellement proches.»
Cela dit, aller s’installer à l’étranger ne se ferait pas sans sacrifices : près d’une personne sur deux (49%) aurait peur de perdre son réseau familial. Très loin derrière, «le manque de qualité de l’environnement sanitaire» (14%) serait la deuxième crainte susceptible de retenir les intéressés. Et si l’envie d’évasion des futurs retraités semble forte, 76% ne souhaiteraient s’expatrier que temporairement dans l’année.
Par EMMANUÈLE PEYRET
Une villa (de plain-pied) au soleil à partir de 99 000 euros ? Un pouvoir d’achat «quatre fois supérieur» à celui qu’on aurait en France ? Une «femme de ménage pour 200 euros par mois» ? Une piscine privative ? La plage et le marché à pied ? Bref, une retraite dorée, ça vous tente ? Difficile de résister à l’argumentaire du village pour seniors français en construction au Maroc, «au cœur d’un parc de 28 hectares en pleine nature, entre Agadir et Taroudant».
La retraite au soleil devient un vrai phénomène, à en croire un sondage Ipsos pour le numéro de février du magazine Pleine Vie et Domitys (qui cogère le village ci-dessus évoqué) : 24% des sondés choisiraient la France d’outre-mer, suivie du Maroc, ex aequo avec l’île Maurice (21%).
Le groupe immobilier Dyar Shemsi l’a bien compris, qui va livrer d’ici à la fin de l’année un village à une clientèle de jeunes retraités (entre 55 et 70 ans) actifs et étrangers, «en quête de confort, de loisirs».
De fait, le Maroc plaît tant que désormais, chaque année depuis 2003, un salon de l’immobilier marocain se tient à Paris. Principaux clients visés : des acheteurs fortunés en quête de résidence secondaire, et surtout ces retraités bien portants. Pour preuve, l’édition 2010 du salon, qui se tiendra en mai, leur consacrera une «journée spéciale». Quelque 25 000 retraités français ont élu domicile au Maroc, selon les organisateurs de ce salon. La plupart viennent de la région parisienne, de l’Est (Strasbourg) et du Nord (Lille).
Chez Pleine Vie, on n’est pas surpris par le top des destinations dont rêvent les retraités : «Ces régions et pays sont francophones et financièrement accessibles. Ils disposent d’infrastructures de qualité [santé et télécommunications, ndlr] et sont culturellement proches.»
Cela dit, aller s’installer à l’étranger ne se ferait pas sans sacrifices : près d’une personne sur deux (49%) aurait peur de perdre son réseau familial. Très loin derrière, «le manque de qualité de l’environnement sanitaire» (14%) serait la deuxième crainte susceptible de retenir les intéressés. Et si l’envie d’évasion des futurs retraités semble forte, 76% ne souhaiteraient s’expatrier que temporairement dans l’année.
Par EMMANUÈLE PEYRET
Commentaire