DOHA (Reuters) - S'appuyant sur sa manne pétrolière et gazière, le Qatar a su surmonter tous les obstacles pour s'offrir le droit d'accueillir en 2022 la phase finale de la Coupe du monde de football.
Membre de l'Opep, premier exportateur mondial de gaz naturel liquéfié, l'émirat avait pourtant plusieurs handicaps majeurs en présentant sa candidature.
À commencer par la fournaise (plus de 50 degrés celsius) qui prévaut l'été dans cette région du Golfe, ainsi que le manque criant d'infrastructures adaptées à un évènement de cette envergure.
Aucun pays du Proche-Orient n'avait jusqu'à présent eu la charge d'organiser un rassemblement de cette ampleur, et les dirigeants qataris espèrent tirer un profit politique maximum de leur victoire à Zurich.
Malgré la crise économique mondiale, l'émirat continue de connaître des taux de croissance très élevés, 15,5% cette année et 21% prévus en 2011.
Autant dire que le comité d'organisation du Mondial 2022 ne devrait pas être confronté à d'insurmontables problèmes de financement.
Les responsables qataris sont notamment décidés à ne pas compter pour construire ce qui devrait être le joyau et la figure emblématique de ce Qatar triomphant, le stade Lusail.
Cette enceinte entourée d'eau, qui accueillera le match d'ouverture et la finale, pourra contenir 86.000 spectateurs et devrait être achevée en 2019. Elle n'aurait pas été érigée en cas d'échec de la candidature qatarie.
DOHA, IMMENSE CHANTIER
Ce pays de 1,7 million d'habitants va également rénover trois stades et en construire neuf autres, pour sept villes hôtes et un coût total estimé à trois milliards de dollars (2,27 milliards d'euros).
Pour le reste, tout ou presque est à faire. La capitale Doha, prise de frénésie immobilière, ressemble pour l'heure à un immense chantier et beaucoup se demandent comment le pays pourra être prêt à temps, même avec un délai de 12 ans.
Ces dernières années, le Qatar a lancé un immense programme de développement de ses infrastructures routières, aéroportuaires et ferroviaires.
Un réseau de lignes de chemin de fer est prévu dans cinq ans pour un coût de 25 milliards de dollars. Un nouvel aéroport (11 milliards) et un port en eau profonde (5,5 milliards) sont également projetés.
Plus de 20 milliards de dollars vont être par ailleurs consacrés à la rénovation et l'agrandissement du réseau routier.
Les responsables de l'émirat prévoient aussi pour 2017 un imposant réseau de lignes de métro qui relieraient entre eux les stades, jamais distants de plus d'une heure de trajet l'un de l'autre.
"Le budget n'est pas un problème", résume Djamal al-Kaabi, responsable des réseaux routier et d'assainissement des eaux au ministère des Travaux publics.
Pascal Liétout pour le service français, édité par Gilles Trequesser
Membre de l'Opep, premier exportateur mondial de gaz naturel liquéfié, l'émirat avait pourtant plusieurs handicaps majeurs en présentant sa candidature.
À commencer par la fournaise (plus de 50 degrés celsius) qui prévaut l'été dans cette région du Golfe, ainsi que le manque criant d'infrastructures adaptées à un évènement de cette envergure.
Aucun pays du Proche-Orient n'avait jusqu'à présent eu la charge d'organiser un rassemblement de cette ampleur, et les dirigeants qataris espèrent tirer un profit politique maximum de leur victoire à Zurich.
Malgré la crise économique mondiale, l'émirat continue de connaître des taux de croissance très élevés, 15,5% cette année et 21% prévus en 2011.
Autant dire que le comité d'organisation du Mondial 2022 ne devrait pas être confronté à d'insurmontables problèmes de financement.
Les responsables qataris sont notamment décidés à ne pas compter pour construire ce qui devrait être le joyau et la figure emblématique de ce Qatar triomphant, le stade Lusail.
Cette enceinte entourée d'eau, qui accueillera le match d'ouverture et la finale, pourra contenir 86.000 spectateurs et devrait être achevée en 2019. Elle n'aurait pas été érigée en cas d'échec de la candidature qatarie.
DOHA, IMMENSE CHANTIER
Ce pays de 1,7 million d'habitants va également rénover trois stades et en construire neuf autres, pour sept villes hôtes et un coût total estimé à trois milliards de dollars (2,27 milliards d'euros).
Pour le reste, tout ou presque est à faire. La capitale Doha, prise de frénésie immobilière, ressemble pour l'heure à un immense chantier et beaucoup se demandent comment le pays pourra être prêt à temps, même avec un délai de 12 ans.
Ces dernières années, le Qatar a lancé un immense programme de développement de ses infrastructures routières, aéroportuaires et ferroviaires.
Un réseau de lignes de chemin de fer est prévu dans cinq ans pour un coût de 25 milliards de dollars. Un nouvel aéroport (11 milliards) et un port en eau profonde (5,5 milliards) sont également projetés.
Plus de 20 milliards de dollars vont être par ailleurs consacrés à la rénovation et l'agrandissement du réseau routier.
Les responsables de l'émirat prévoient aussi pour 2017 un imposant réseau de lignes de métro qui relieraient entre eux les stades, jamais distants de plus d'une heure de trajet l'un de l'autre.
"Le budget n'est pas un problème", résume Djamal al-Kaabi, responsable des réseaux routier et d'assainissement des eaux au ministère des Travaux publics.
Pascal Liétout pour le service français, édité par Gilles Trequesser
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