Alger doit cesser de se dérober face à ses responsabilités
Le représentant permanent du Maroc à Genève a annoncé la libération de M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud.
M. Mustapha, arrêté le 21 septembre par l’Algérie et mis à la disposition du Polisario, a été remis au représentant du Haut Commissariat aux Réfugiés à Nouakchott.
Cette libération, après un enlèvement qui a suscité de vives réactions par les instances internationales et les organisations de défense des Droits de l’Homme, intervient donc après plus de dix semaines de détention de M. Ould Salma qui a dû subir moult formes de sévices et d’intimidation.
Selon certaines sources, et après l’annonce une première fois que M. Ould Salma a été libéré, ce retard intervenu dans la libération de ce défenseur des Droits de l’Homme et de la liberté d’opinion et d’expression serait justifié par le fait que des soins ont été donnés à M. Mustapha afin de camoufler les séquelles de sa détention.
Il convient de rappeler que M. Mustapha Ould Salma, haut responsable du « Polisario », avait soutenu, lors d’une conférence de presse à Smara, l’autonomie élargie proposée par le Maroc et considérée par le Conseil de Sécurité et les grandes puissances comme étant une solution réaliste, sérieuse et susceptible de faire sortir le dossier du Sahara de l’impasse dans laquelle il se trouve et de mettre fin à ce conflit artificiel qui n’a que trop duré.
En tout cas, la libération de M. Ould Salma ne dégage pas l’Algérie de ses responsabilités aussi bien en ce qui concerne l’arrestation arbitraire et illégale qu’en ce qui touche à la répression qui sévit dans les camp de séquestration à Tindouf.
L’Algérie, qui étouffe tout droit à l’expression de la volonté des séquestrés des camps de Lahmada et qui a empêché le père de M. Mustapha Ould Salma de rendre visite aux membres de sa famille, doit assumer, devant les instances internationales et les organisations des Droits de l’Homme, sa responsabilité d’avoir violé en permanence les droits humains les plus élémentaires et d’avoir maintenu la tension dans la région du Maghreb, propice aux actions terroristes et déstabilisatrices.
D’ailleurs, plusieurs rapports d’organisations internationales ont souligné que le Polisario, qui est à la solde d’Alger, permet à Al-Qaëda de recruter des éléments dans ses rangs pour mener des activités terroristes et procéder à l’enlèvement de ressortissants étrangers dans les pays du Sahel.
Tout en se félicitant de la libération de M. Ould Salma, nous appelons les instances internationales et les organisations humanitaires chargées de la défense des Droits de l’Homme à faire pression sur l’Algérie pour réaliser le recensement des populations séquestrées à Tindouf, respecter les Droits de l’Homme dans ces camps et libérer tous les détenus qui veulent regagner la mère patrie, le Maroc.
L’Algérie doit cesser de se dérober face à ses responsabilités et doit se préoccuper du développement humain de ses populations et de l’établissement d’un climat de paix, de sécurité et de stabilité dans la région du Maghreb afin de construire cet ensemble régional sur la base du respect mutuel de la souveraineté de chaque Etat membre et de la non-ingérence dans les affaires intérieures des pays membres de l’UMA.
L’Algérie doit aussi procéder à l’ouverture de ses frontières avec le Maroc et garantir la libre circulation des biens et des personnes.
L'opinion.ma
Le représentant permanent du Maroc à Genève a annoncé la libération de M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud.
M. Mustapha, arrêté le 21 septembre par l’Algérie et mis à la disposition du Polisario, a été remis au représentant du Haut Commissariat aux Réfugiés à Nouakchott.
Cette libération, après un enlèvement qui a suscité de vives réactions par les instances internationales et les organisations de défense des Droits de l’Homme, intervient donc après plus de dix semaines de détention de M. Ould Salma qui a dû subir moult formes de sévices et d’intimidation.
Selon certaines sources, et après l’annonce une première fois que M. Ould Salma a été libéré, ce retard intervenu dans la libération de ce défenseur des Droits de l’Homme et de la liberté d’opinion et d’expression serait justifié par le fait que des soins ont été donnés à M. Mustapha afin de camoufler les séquelles de sa détention.
Il convient de rappeler que M. Mustapha Ould Salma, haut responsable du « Polisario », avait soutenu, lors d’une conférence de presse à Smara, l’autonomie élargie proposée par le Maroc et considérée par le Conseil de Sécurité et les grandes puissances comme étant une solution réaliste, sérieuse et susceptible de faire sortir le dossier du Sahara de l’impasse dans laquelle il se trouve et de mettre fin à ce conflit artificiel qui n’a que trop duré.
En tout cas, la libération de M. Ould Salma ne dégage pas l’Algérie de ses responsabilités aussi bien en ce qui concerne l’arrestation arbitraire et illégale qu’en ce qui touche à la répression qui sévit dans les camp de séquestration à Tindouf.
L’Algérie, qui étouffe tout droit à l’expression de la volonté des séquestrés des camps de Lahmada et qui a empêché le père de M. Mustapha Ould Salma de rendre visite aux membres de sa famille, doit assumer, devant les instances internationales et les organisations des Droits de l’Homme, sa responsabilité d’avoir violé en permanence les droits humains les plus élémentaires et d’avoir maintenu la tension dans la région du Maghreb, propice aux actions terroristes et déstabilisatrices.
D’ailleurs, plusieurs rapports d’organisations internationales ont souligné que le Polisario, qui est à la solde d’Alger, permet à Al-Qaëda de recruter des éléments dans ses rangs pour mener des activités terroristes et procéder à l’enlèvement de ressortissants étrangers dans les pays du Sahel.
Tout en se félicitant de la libération de M. Ould Salma, nous appelons les instances internationales et les organisations humanitaires chargées de la défense des Droits de l’Homme à faire pression sur l’Algérie pour réaliser le recensement des populations séquestrées à Tindouf, respecter les Droits de l’Homme dans ces camps et libérer tous les détenus qui veulent regagner la mère patrie, le Maroc.
L’Algérie doit cesser de se dérober face à ses responsabilités et doit se préoccuper du développement humain de ses populations et de l’établissement d’un climat de paix, de sécurité et de stabilité dans la région du Maghreb afin de construire cet ensemble régional sur la base du respect mutuel de la souveraineté de chaque Etat membre et de la non-ingérence dans les affaires intérieures des pays membres de l’UMA.
L’Algérie doit aussi procéder à l’ouverture de ses frontières avec le Maroc et garantir la libre circulation des biens et des personnes.
L'opinion.ma
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