Bienvenue sur Forum Algérie, la communauté du site algerie-dz.com, votre fenêtre sur l'Algérie et le monde!
Pour avoir un accès total au forum algerie-dz.com, vous devez vous inscrire pour un compte gratuit. En tant que membre du forum, vous pourrez participer aux discussions, communiquer avec les autres membres et rejoindre le Club des Membres.
Si vous rencontrez des difficultés à vous inscrire ou à vous identifier sur Forum Algérie, n'hésitez pas à contacter l'équipe du support algerie-dz.com.
Annonce
Réduire
Aucune annonce.
Le Maroc interdit une manifestation de soutien aux Tunisiens
non bien sur pas le sang, on attendra que ces dictateurs la changent d'avis et nous donnent un peux de droit....
un petit passage sur la révolution française...
La contestation de la monarchie absolue
Louis XVI en costume de sacre, peinture de Joseph Duplessis
En 1788, le pouvoir repose sur la monarchie absolue de droit divin. Le roi tient son pouvoir de Dieu comme le montre la cérémonie du sacre à Reims, marquant le début de son règne ; la tradition monarchique s’inscrit dans le respect des coutumes, c'est-à-dire des libertés et des privilèges accordés à certains individus, certaines villes ou provinces. Le roi règne sur le pays en maître incontesté et se trouve, en tant que « seigneur des seigneurs », aux prises avec une noblesse turbulente plus ou moins domestiquée depuis Louis XIV. Les bases de ce système politique sont contestées et attaquées dans la seconde partie du xviiie siècle.
La philosophie des Lumières a joué un rôle déterminant dans la tournure que prirent les évènements mais son influence est à nuancer : accorder trop d'importance aux préceptes nés durant ce siècle se révélerait être un manque de fidélité historiographique majeur. Contre la monarchie absolue à la française, le modèle anglais d'une monarchie limitée par un parlement (assemblée élue) est mis en avant. À l’obéissance du sujet s’opposent les droits du citoyen. Rousseau défend l'idée que le pouvoir souverain suprême réside dans la Nation et s'oppose à Voltaire partisan du despotisme éclairé et donc favorable à l'absolutisme mais qui en mettant la Raison au centre de tout, s'oppose aux fondements religieux de la monarchie française.
Les ordres privilégiés se révoltent aussi contre le pouvoir royal. En effet, l'absolutisme les a privés de leurs prérogatives traditionnelles. Les Parlements sont des cours de justice sous l'Ancien Régime. Ils profitent du droit traditionnel qui leur permet d'émettre des remarques lors de l'enregistrement des lois dans les registres des parlements pour critiquer le pouvoir royal. Bien qu'ils défendent avant tout leurs privilèges, ils arrivent à passer, aux yeux de l'opinion publique, comme les défenseurs du peuple.
La noblesse, évincée du pouvoir sous Louis XIV, ne rêve que de revenir aux affaires.[réf. souhaitée] À cette revendication politique, se double une revendication économique. Les nobles n'ont pas le droit d'exercer un grand nombre d'activités économiques sous peine de « déroger », c'est-à-dire de perdre leurs privilèges. Dans un siècle où la rente de la terre stagne et où les frais de représentation (costumes, carrosses…) sont de plus en plus élevés, leur pouvoir d'achat diminue. La noblesse s'arc-boute sur ses anciens privilèges, principalement les droits féodaux, et exige le paiement de certaines taxes féodales tombées en désuétude. Elle s'arroge aussi l'exploitation exclusive de certains communaux, ces terres non cultivées où, traditionnellement, les paysans pauvres pouvaient faire paître leurs quelques bêtes. Cette crispation est très mal vécue par les paysans qui réclament l'abolition des droits féodaux pour soulager leur misère. La mauvaise récolte de 1788, due à un épisode d'échaudage des grains, provoquant une hausse des prix du grains ne fera rien pour arranger la misère des paysans et est aujourd'hui présentée par divers historiens2 comme une des causes de l'agitation populaire et de la Révolution, le politique étant considéré comme responsable du manque de grains3. À preuve, notamment, on peut citer ces femmes qui iront à Versailles demander que sortent « Le Boulanger, la Boulangère, et le petit mitron ». Des révoltes de subsistances en 1788 attestent elles aussi d'une crise frumentaire à l'origine partielle de la Révolution4.
Malgré tout, dans leur immense majorité, les Français de 1789 n’imaginent pas une Révolution violente avec une abolition de la monarchie. Le roi est depuis son avènement présenté par l'iconographie royale comme un second « père du peuple », dans un parallèle fait avec Louis XII5, puis comme « père des Français ». Une réforme profonde de l’État est espérée et ce, dans un climat pacifique6. Si en 1789, le souverain est encore aimé et respecté7, son image paternelle se dégradera rapidement par la suite - dès 1791 - notamment par la multiplication des vetos qu'il met à l'Assemblée législative8. http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9...fran%C3%A7aise
Le Maroc interdit une manifestation de soutien aux Tunisiens
pourquoi demander une autorisation pour une telle manifestation , faut la faire , point barre ........ le makhzen,aussi pourri soit il, n'osera jamais s'attaquer à un cortége qui marche en paix .
" Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm
Le régime marocain est-il inquiet par un éventuel effet de contagion? Le système Ben Ali semble usé...
Les manifestations sont liées au chômage des diplômés mais ce sont aussi, plus simplement, des émeutes de la faim. Au Maroc, le gouvernement est très vigilant: il a subventionné l'an dernier, à hauteur de 2 milliards de dollars, les prix de l'alimentation alors que le budget était pourtant serré. Et il fera tout pour assurer encore la paix sociale.
ce n'est pas étonnant ! autoriser la manif est qui vaut a prendre une position contre la Tunisie officiel à sa tête ben ali !!et comme on sait que M6 et ben ali sont de la même graine ! jamais un n'osera s'attaquer à l'autre car ils ne s'attaqueront qu'a eux mêmes !!
Je pense qu'il y a une spécificité tunisienne et que donc il n'y aura embrasement ni en Algérie ni au Maroc. Si on devait comparer le régime de Ben Ali on devrai le comparer avec les année de plomb sous Hassan II, mais en pire. Aujourd'hui, le roi Mohamed 6 est plutôt apprécié par son peuple car il donne l'impression de vouloir construire un future Etat prospère et démocratique. Je ne prétend pas que c'est une réel intention, personne ne peut l'affirmer, mais c'est l'image qu'il donne. En Algérie, c'est surtout le bilan économique de Boutef qui déçoit mais il ne faut pas oublier qu'il a réussit à ramener une certaine stabilité. De plus, l’Algérie sort d'une guerre civil, le traumatisme est encore présent aujourd'hui.
Donc je ne pense pas qu'il y aura un effet d'embrasement.
Si le régime tunisien tombe, le pari pour les 2 autres serait de 1 contre 10.
Mais vu ce qui se passe, le régime tunisien est vraiment menacé, certes il a de la marge et plus 200 000 éléments des forces de sécurité essentiellement la police, mais il n'est pas vraiment à l'abri.
On va voir ce que va dire Leila et quelle directives va-t-elle donner à son valet !
Etant une coiffeuse expérimentée elle risque tout de même de raser le pays au lieu de se contenter d'un séchoir staifi.
Commentaire