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Les opposants contrôlent l'est de la Libye, selon des témoins

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  • Libye: «une marche pour libérer Tripoli se prépare», annonce l'opposition à Kadhafi

    19 heures. Plusieurs villes de l'ouest de la Libye sont «aux mains du peuple» depuis plusieurs jours et «préparent une marche pour libérer Tripoli», a affirmé à Nalout, à 60 km de la frontière avec la Tunisie, un dignitaire, membre du comité révolutionnaire de cette ville.


    Libération
    Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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    • Libye : la pression s'accentue sur Kadhafi




      Les pressions sur le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi se sont encore un peu plus accentuées dimanche 27 février au treizième jour d'une contestation inédite du régime.

      Confusion à Tripoli. L'opposition armée contrôle l'est du pays, mais la situation est plus confuse concernant les villes proches ou entourant Tripoli. A Zaouiah, à 60 km à l'ouest de la capitale, les autorités qui organisaient un voyage de presse pour des journalistes "invités" par le régime, ont eu la surprise de voir des milliers de manifestants défiler, en scandant "à bas le régime, nous voulons la liberté". Selon des témoins, les manifestants anti-Kadhafi semblaient contrôler la ville.

      De nombreux opposants étaient armés et certains d'entre eux ont tiré en l'air lors de la manifestation. Les services de sécurité n'étaient pas visibles dans la ville où les journalistes ont été emmenés par l'organisme officiel chargé de la presse, à la suite des combats qui s'y étaient déroulés jeudi, faisant plus de 35 morts, selon la Ligue libyenne des droits de l'Homme.

      A Tripoli, seuls circulaient les miliciens du colonel Kadhafi, à bord de 4X4. Des postes de contrôle ont été mis en place dans et autour de la capitale, où le pain et l'essence étaient rationnés, selon un habitant joint par téléphone. "Il n'y a pas de tirs. Le moral est bon. Certains jeunes veulent organiser une manifestation (...) mais nous sommes contre, parce que s'il y a d'autres manifestations, Kadhafi continuera de nous tuer", a-t-il assuré.

      Dans le quartier d'Al-Tajoura, les opposants étaient invités à crier "Dieu est grand" sur les toits en signe de protestation contre le régime. En revanche, des foules faisaient la queue devant les banques pour retirer les 500 dinars (environ 400 dollars ou 300 euros) promis aux familles par le gouvernement. Cette mesure, annoncée vendredi, a été relayée par SMS dans les quartiers les plus fidèles au régime.



      Création d'un "Conseil national indépendant" par l'opposition. Ce Conseil national doit représenter politiquement les parties du pays sous le contrôle des contestataires. "La création d'un Conseil national indépendant a été annoncée dans toutes les villes libérées de Libye par la révolution du 17-Février", a déclaré Abdelhafez Ghoqa à Benghazi, deuxième ville du pays et fief de la contestation.

      Cet organe sera "le visage de la Libye pendant la période de transition", a-t-il dit, ajoutant que les consultations se poursuivaient à propos de sa composition et de ses attributions. Samedi, l'ancien ministre de la Justice Moustapha Abdeljalil, qui a démissionné lundi dernier, avait déclaré à la chaîne Al-Jazira qu'un gouvernement de transition serait formé pour diriger le pays avant des élections.

      "Les conseils de chaque ville fonctionnent et il est hors de question de diviser la Libye en nord, sud, ouest ou est, ou sur des bases tribales. Le Conseil est à Benghazi parce que c'est une ville libérée", a ajouté Abdelhafez Ghoqa, réaffirmant que Tripoli était la capitale de la Libye. "Le reste de la Libye sera libéré par le peuple libyen", a-t-il dit, récusant "toute ingérence ou opération militaire étrangère". "Nous comptons sur l'armée pour libérer Tripoli", a-t-il indiqué.

      Situation "complètement calme" pour Kadhafi. Le chet d'Etat libyen s'est de nouveau exprimé en début de soirée dans une déclaration exclusive accordée au téléphone à la chaîne de télévision serbe Pink TV. "Il n'y a pas d'incidents en ce moment et la Libye est complètement calme. Il n'y a rien d'inhabituel. Il n'y a pas de troubles", a déclaré le colonel Kadhafi. "Des gens ont été tués par des bandes terroristes qui appartiennent sans aucun doute à al-Qaïda", a-t-il dit. Le dirigeant libyen a enfin déclaré qu'un "petit groupe" d'opposants était actuellement "encerclé". "Mais nous règlerons cela", a-t-il aussitôt ajouté, en assurant que "le peuple libyen se tenait totalement derrière lui".

      Le dirigeant libyen s'exprimait en arabe et ses propos étaient traduits en serbe par la chaîne. Sa déclaration a duré une dizaine de minutes. Pink TV est une chaîne de télévision privée serbe, appartenant à l'homme d'affaires Zeljko Mitrovic. Selon la presse serbe, Zeljko Mitrovic a fourni son jet privé à l'ancien président yougoslave (1993-97), Zoran Lilic, pour se rendre à Tripoli. C'est lui qui aurait aidé Pink TV à obtenir une interview du colonel Kadhafi. Zoran Lilic entretient des relations étroites avec le colonel Kadhafi depuis des années.



      Pressions internationales. La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a affirmé que les Etats-Unis étaient "prêts" à fournir "toute forme d'aide", tout en se montrant prudente sur l'évolution de la situation alors que le colonel Kadhafi ne montrait aucun signe de vouloir abandonner le pouvoir qu'il détient depuis près de 42 ans. A New York, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté une série de sanctions sévères contre le dirigeant libyen et ses proches.

      Mais rien ne dit qu'un gel des avoirs du clan Kadhafi à l'étranger, une interdiction de voyager et un embargo sur les ventes d'armes à la Libye suffiront à infléchir la politique de répression du "Guide de la révolution" libyenne. Le président américain Barack Obama a souligné que Mouammar Kadhafi avait perdu toute légitimité et qu'il devait "partir maintenant".

      100 000 réfugiés. Face au chaos, les évacuations des différents ressortissants étrangers continuaient dans des conditions difficiles. Près de 100 000 personnes, majoritairement des travailleurs égyptiens et tunisiens, ont déjà quitté le pays via les frontières tunisienne et égyptienne. "Plus de 51 000 personnes de différentes nationalités ont été rapatriées depuis le 21 février à ce jour", a d'autre part déclaré à la presse le directeur de l'aéroport de Tripoli Youssef al-Jarbi. "La Chine à elle seule a rapatrié 18 000 et un nombre similaire se trouve encore en Libye".


      Le Monde
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      • Des opposants à Kadhafi forment un Conseil national libyen

        Des opposants à Mouammar Kadhafi ont annoncé dimanche à Benghazi, dans l'est de la Libye, la formation d'un Conseil national libyen qui, ont-ils souligné, n'est pas un gouvernement provisoire mais constitue la face politique du mouvement révolutionnaire.



        Un porte-parole de ce Conseil a déclaré qu'aucun contact n'avait été établi avec des gouvernements étrangers et que ces derniers ne devaient pas intervenir.

        Il a en outre exclu toute négociation avec le régime du colonel Kadhafi.

        Ce Conseil national libyen s'est en outre démarqué du gouvernement provisoire créé la veille par l'ancien ministre de la Justice Moustafa Mohamed Aboud Adjleïl, qualifié d'initiative personnelle.

        "Le principal objectif du Conseil national est d'offrir un visage politique (...) à la révolution", a déclaré Hafiz Ghoga, porte-parole de cette instance, lors d'une conférence de presse organisée à la suite de la réunion à Benghazi ayant accouché de ce conseil.

        Il a insisté sur le fait que le conseil ne constituait pas un gouvernement provisoire, alors que le régime de Mouammar Kadhafi ne semble plus contrôler qu'une partie de Tripoli.

        COMPOSITION TOUJOURS FLOUE

        "Nous allons aider à libérer les autres villes libyennes, notamment Tripoli, grâce à notre armée nationale, à nos forces armées, dont une partie a annoncé son ralliement au peuple", a poursuivi le porte-parole, sans préciser la forme que prendrait cette aide.

        A Washington, la secrétaire d'Etat Hillary Clinton a déclaré que les Etats-Unis tendaient la main aux opposants à Mouammar Kadhafi, qui contrôlent l'est de la Libye, dont Benghazi est la ville principale.

        Même si ses propos ne semblaient pas être une réponse directe à cette déclaration d'Hillary Clinton, Hafiz Ghoga a souligné: "Nous sommes totalement opposés à une intervention étrangère. Le reste de la Libye sera libéré par le peuple (...) et les forces de sécurité de Kadhafi seront éliminées par le peuple de Libye."

        Il a déclaré que le gouvernement provisoire annoncé samedi par l'ancien ministre de la Justice relevait des "vues personnelles" de ce dernier.

        La composition du Conseil national libyen et son mode de fonctionnement ne sont pas encore arrêtés, a dit Hafiz Ghoga.

        "Il est prématuré d'évoquer des élections. Notre capitale est toujours assiégée", a-t-il dit, tout en écartant une éventuelle partition de la Libye.

        "Il n'y a pas de Libye divisée", a-t-il assuré.

        "De mon point de vue (...) il n'y a pas lieu de négocier (avec Mouammar Kadhafi)", a-t-il insisté.


        Reuters
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        • Mouammar Kadhafi affirme qu'il va mater la rébellion

          Mouammar Kadhafi a juré dimanche de rester en Libye, a assuré que seuls quelques groupes de rebelles contestaient son pouvoir et a balayé les sanctions prises à son encontre par le Conseil de sécurité des Nations unies.

          Dans une interview téléphonique accordée à une chaîne de télévision serbe, le dirigeant libyen a rejeté la responsabilité des troubles sur les étrangers et Al Qaïda.

          "L'Onu n'est pas habilitée à s'ingérer dans les affaires intérieures des pays, sauf si un pays en attaque un autre", a-t-il dit selon la chaîne de télévision Pink, qui rapporte que Mouammar Kadhafi se trouvait dans son bureau au moment de l'interview.

          Il a accusé le Conseil de sécurité de "fonder ses décisions sur des affirmations de presse" et jugé qu'une commission de l'Onu devrait venir enquêter sur la situation en Libye, qui, selon de nombreux témoignages et les journalistes étrangers sur place, est en grande partie contrôlée par des insurgés.

          "Le peuple de Libye me soutient, de petits groupes de rebelles sont encerclés et seront vaincus", a affirmé Mouammar Kadhafi.

          "L'armée et la police ont échangé des coups de feu avec ces individus, avec ces bandes mais seules quelques personnes ont été tuées", a-t-il poursuivi.

          Il a démenti que des combats se poursuivent: "Actuellement, il n'y a pas d'incidents. La Libye est absolument calme."

          Le dirigeant libyen, au pouvoir depuis 1969, a répété qu'il ne quitterait pas son pays. "Je suis là, je ne pars pas", a-t-il dit.


          Reuters
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          • Benghazi, laboratoire de l'après-Kadhafi

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            • L'évacuation des étrangers de Libye passe par Malte

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              • Des mercenaires tentent de reconquérir Misrata

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                • Pro et anti-Kadhafi se partagent Tripoli

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                  • De l'aide alimentaire arrive à Benghazi

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                    • "Crise humanitaire" à la frontière tuniso-libyenne

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                      • Mouammar Kadhafi résiste à la pression de la rue et de l'Onu



                        Les forces de Mouammar Kadhafi semblaient avoir encore perdu du terrain dimanche en Libye mais le dirigeant libyen, au pouvoir depuis 1969, a une nouvelle fois exclu de se retirer.

                        Mouammar Kadhafi a assuré que la Libye était calme et que seuls quelques groupes de rebelles tentaient de semer le désordre.

                        Dans une interview à une chaîne de télévision serbe, il a en outre jugé nulles les sanctions prises à son encontre la nuit précédente par le Conseil de sécurité des Nations unies.

                        Des opposants ont annoncé la création à Benghazi, capitale de la Cyrénaïque et grande ville de l'est du pays, d'un Conseil national libyen qui, ont-ils souligné, n'est pas un gouvernement provisoire mais constitue la face politique du mouvement révolutionnaire.

                        Des hommes armés opposés à Kadhafi contrôlaient dimanche Zaouiyah, à une cinquantaine de km à l'ouest de Tripoli, tandis que, selon des habitants, les forces pro-Kadhafi ont disparu de certains quartiers de la capitale.

                        Un groupe de journalistes étrangers avait été conduit dimanche par les autorités libyennes à Zaouiyah, apparemment pour montrer que les forces fidèles à Kadhafi contrôlaient toujours la ville. Mais une fois sur place, il est apparu que la ville était aux mains des insurgés.

                        D'après ces derniers, environ 2.000 partisans de Kadhafi ont encerclé la ville et s'apprêteraient à lancer une offensive.

                        "Si nous nous battons pour la liberté, nous sommes prêts à mourir pour elle", a dit un ancien commandant de police ayant rallié la rébellion, qui a éclaté mi-février dans l'est du pays avant de se propager.

                        BARRICADES À TRIPOLI

                        S'exprimant sous le sceau de l'anonymat, il a souligné que 2.000 policiers avaient fait défection et se tenaient prêts à défendre la ville aux côtés des insurgés. Des militaires ont aussi changé de camp, a-t-il ajouté.

                        Les insurgés disposent de plusieurs chars et de batteries anti-aériennes.

                        Les murs noircis par les flammes portaient les traces de nombreux impacts de balles tandis que des carcasses de véhicules incendiés étaient abandonnées dans les rues. Au-delà du dernier barrage tenu par les rebelles, les forces fidèles à Kadhafi étaient déployées en nombre, elles aussi avec des chars et des armes anti-aériennes montées sur des pick-ups.

                        Ce face-à-face se déroulait à une cinquantaine de kilomètres seulement de Tripoli.

                        Dans la capitale même, des habitants ont érigé des barricades de pierres et de palmiers en proclamant ouvertement leur hostilité à Mouammar Kadhafi, dont les forces de sécurité ont disparu des rues de certains quartiers.

                        Dans l'est du pays, passé totalement aux mains de la rébellion, un général a déclaré à Reuters que ses hommes se tenaient prêts à venir en aide aux rebelles de l'Ouest.

                        "LE PEUPLE ME SOUTIENT", DIT KADHAFI

                        "Nos frères à Tripoli disent: 'Nous allons bien pour le moment, nous n'avons pas besoin d'aide.' S'ils réclament de l'aide, nous sommes prêts à intervenir", a dit le général Ahmed el Gatrani, l'un des plus hauts gradés des mutins de Benghazi.

                        Dans cette ville, un Conseil national libyen a été formé, même si sa composition et son mode de fonctionnement ne sont pas encore définitivement arrêtés.

                        Un porte-parole de ce Conseil a déclaré qu'aucun contact n'avait été établi avec des gouvernements étrangers et que ces derniers ne devaient pas intervenir.

                        Il a en outre exclu toute négociation avec le régime du colonel Kadhafi.

                        Ce dernier a vigoureusement démenti les informations transmises par de nombreux habitants et les constatations sur place par des journalistes étrangers.

                        "Le peuple de Libye me soutient, de petits groupes de rebelles sont encerclés et seront vaincus", a affirmé Mouammar Kadhafi, assurant: "Je suis là, je ne pars pas."

                        Il a démenti que des combats se poursuivent: "Actuellement, il n'y a pas d'incidents. La Libye est absolument calme."

                        Dans la nuit de samedi à dimanche, le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté à l'unanimité une résolution imposant un embargo sur les livraisons d'armes, une interdiction de voyager et un gel des avoirs de Kadhafi et de ses proches. La résolution prévoit aussi la saisine de la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye pour la répression sanglante des manifestations.

                        "L'Onu n'est pas habilitée à s'ingérer dans les affaires intérieures des pays, sauf si un pays en attaque un autre", a réagi Mouammar Kadhafi, selon la chaîne de télévision serbe Pink.


                        Reuters

                        Avec Yvonne Bel et Chris Helgren à Tripoli, Marie-Louise Gumuchian et Souhaïl Karam à Rabat, Dina Zayed et Caroline Drees au Caire, Tom Pfeiffer, Alexander Dziadosz et Mohammed Abbas à Benghazi, Arshad Mohammed à Washington et Louis Charbonneau aux Nations unies; Nicole Dupont et Bertrand Boucey pour le service français
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                        • "A bas le régime, nous voulons la liberté", Zaouïa...

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                          • Libye: liste des personnes sanctionnées

                            Mouammar Kadhafi, sept fils, une fille et d'autres personnes étroitement associées au régime libyen font partie de la liste des seize personnes concernées par les sanctions imposées hier par une résolution adoptée par le Conseil de sécurité de l'ONU:

                            Interdiction de voyager :
                            1- Dr Abdulqader Mohammed AL-BAGHDADI. Chef du bureau de liaison des comités révolutionnaires.
                            2- Abdulqader Yusef DIBRI. Chef de la sécurité personnelle de Mouammar Kadhafi
                            3- Abu Zayd Umar DORDA. Directeur de l'organisation de la sécurité extérieure
                            4- Major General Abu Bakr Yunis JABIR. Ministre de la Défense
                            5- Matuq Mohammed MATUQ. Membre du régime.
                            6- Sayyid Mohammed KADHAFI. Cousin de Mouammar Kadhafi
                            7- Aisha Mouammar KADHAFI. Fille de Mouammar Kadhafi
                            8- Hannibal Mouammar KADHAFI. Fils de Mouammar Kadhafi
                            9- Khamis Mouammar KADHAFI. Fils de Mouammar Kadhafi
                            10- Mohammed Mouammar KADHAFI. Fils de Mouammar Kadhafi
                            11- Mouammar Mohammed Abu Minyar KADHAFI. Chef de la révolution et commandant suprême des armées
                            12- Mutassim KADHAFI. Fils de Mouammar Kadhafi
                            13- Saadi KHADAFI. Fils de Mouammar Khadafi
                            14- Saif al-Arab KADHAFI. Fils de Mouammar Kadhafi
                            15- Saif al-Islam KADHAFI. Fils de Mouammar Kadhafi
                            16- Colonel Abdullah AL-SENUSSI. Directeur du renseignement militaire

                            Gel des avoirs:
                            1- Aisha Mouammar KADHAFI. Fille de Mouammar Kadhafi
                            2- Hannibal Mouammar KADHAFI. Fils de Mouammar Kadhafi
                            3- Khamis Mouammar KADHAFI. Fils de Mouammar Kadhafi
                            4- Mouammar Mohammed Abu Minyar KADHAFI. Chef de la révolution et commandant suprême des armées
                            5- Mutassim KADHAFI. Fils de Mouammar Kadhafi
                            6- Saif al-Islam KADHAFI. Fils de Mouammar Kadhafi


                            AFP
                            Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                            • La Libye au centre des débats du Conseil des droits de l'homme de l'ONU

                              La situation en Libye sera lundi au cœur des débats lors de l'ouverture de la session annuelle du Conseil des droits de l'homme de l'ONU où les représentants de la diplomatie internationale se réuniront pour accentuer les pressions sur le leader libyen, Mouammar Kadhafi. Cette première journée "de haut niveau" d'une session qui dure généralement près de quatre semaines verra notamment défiler à la tribune la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, et le ministre des affaires étrangères italien, Franco Frattini.

                              Le nouveau chef de la diplomatie iranienne, Ali Akbar Salehi, sera également à Genève où il devrait prendre la parole en fin de journée. Lors de sa visite de moins de 24 heures à Genève, Hillary Clinton devrait, en marge du Conseil, tenir des réunions bilatérales avec plusieurs de ses homologues européens et d'autres pays. A bord de l'avion l'emmenant à Genève celle-ci a indiqué que les Etats-Unis sont "prêts" à fournir "toute forme d'aide" aux opposants au régime du colonel Mouammar Kadhafi, tout en se montrant prudente sur l'évolution de la situation alors que le leader libyen ne montre aucun signe de vouloir abandonner le pouvoir qu'il détient depuis près de quarante-deux ans.


                              Le Monde avec AFP | 28.02.11 | 07h02
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                              • Manifestation anti-Kadhafi dans un quartier de Tripoli



                                Les forces de sécurité libyennes ont tiré en l'air pour disperser des centaines de manifestants hostiles au colonel Mouammar Kadhafi rassemblés lundi dans le quartier Tadjoura de Tripoli.

                                Ce quartier, situé dans l'est de la capitale libyenne, a déjà été, selon des habitants, le théâtre de plusieurs affrontements entre manifestants anti-Kadhafi et forces fidèles au "Guide" libyen.

                                Quelque 400 manifestants ont scandé des slogans hostiles au dirigeant libyen et ont déployé le drapeau vert, noir et rouge adopté comme symbole de la rébellion contre le régime de Kadhafi.

                                Peu après, plusieurs véhicules 4X4 ont fait irruption sur la place sur laquelle se tenait la manifestation et leurs occupants, coiffés de bandanas vertes, couleur du drapeau national libyen, ont sauté dehors et tiré en l'air.

                                Trois fourgons de police et plusieurs camions chargés d'hommes en armes étaient garés à l'autre extrémité d'une rue conduisant à la place où se tenait la manifestation.

                                Sur un mur, on pouvait lire le graffiti suivant: "Kadhafi, la partie est terminée", un slogan similaire à ceux utilisés par les manifestants qui ont obtenu depuis le début de l'année le départ des présidents tunisien et égyptien.

                                Un hélicoptère militaire survolait les lieux et des véhicules des forces de sécurité sillonnaient le quartier.

                                Deux habitants interrogés séparément ont rapporté que quatre manifestants avaient été tués dimanche soir par des hommes de Kadhafi alors qu'ils participaient à une manifestation similaire.

                                "Les miliciens de Kadhafi tiraient à l'aveuglette. Ils sont arrivés à bord de quatre véhicules 4x4 et ils ont ouvert le feu. On les a enterrés aujourd'hui", a dit un informaticien du nom de Mohammed.

                                Des habitants ont rapporté que des hommes armés avaient fait irruption il y a quelques jours dans un dispensaire du quartier et y avaient tiré à l'aveuglette.

                                "Ils ont tiré, tiré", a dit un homme en montrant les impacts de balles sur les murs du dispensaire désert. Il a ajouté que personne n'avait été blessé.

                                Des habitants de Tadjoura ont indiqué que plusieurs blessés, victimes de récents accrochages, avaient disparu des hôpitaux publics, ce qui les avait contraints à ne soigner les nouveaux blessés que dans des dispensaires.


                                Reuters 19h
                                Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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