La Troisième Guerre mondiale se prépare : Objectif Iran
1ère partie : La guerre planétaire
L’humanité est à un carrefour dangereux : la guerre contre l’Iran est à un « stade de préparation avancé » et des systèmes d’armes de haute technologie, incluant des ogives nucléaires, sont complètement déployés.
Cette aventure militaire est sur la planche à dessin du Pentagone depuis le milieu des années 1990. D’abord l’Irak, ensuite l’Iran, peut-on lire dans un document déclassifié de l’US Central Command.
L’escalade fait partie du programme militaire. Alors que l’Iran représente la prochaine cible, avec la Syrie et le Liban, ce déploiement militaire stratégique menace également la Corée du Nord, la Chine et la Russie.
Depuis 2005, les États-Unis et leurs alliés, incluant leurs partenaires de l’OTAN et Israël, ont été impliqués dans le vaste déploiement et le stockage de systèmes d’armes perfectionnés. Les systèmes de défense antiaérienne des États-Unis, des pays membres de l’OTAN et d’Israël sont totalement intégrés.
Il s’agit d’une tentative coordonnée du Pentagone, de l’OTAN et de l’armée israélienne (Tsahal), avec la participation militaire active de plusieurs pays partenaires non membres de l’OTAN, dont les États arabes de premier plan (les membres du Dialogue méditerranéen et de l’Initiative de coopération d’Istanbul) : l’Arabie Saoudite, le Japon, la Corée du Sud, l’Inde, l’Indonésie, Singapore, et, entre autres, l’Australie. (L’OTAN comprend 28 États membres. Vingt et un pays supplémentaires sont membres du Conseil de partenariat euro-atlantique (CPEA) et le Dialogue méditerranéen et l’Initiative de coopération d’Istanbul comportent 10 pays arabes plus Israël.)
Les rôles de l’Égypte, des États du Golfe et de l’Arabie Saoudite (au sein de l’alliance militaire élargie) sont particulièrement pertinents. L’Égypte contrôle le transit des navires de guerre et des pétroliers par le canal de Suez ; l’Arabie Saoudite et les États du Golfe occupent les lignes de côtes sud-ouest du golfe Persique, du détroit d’Ormuz et du golfe d’Oman. Au début juin, « l’Égypte aurait permis à un navire israélien et 11 navires étasuniens de passer par le canal de Suez […] en guise de signal clair à l’Iran. […] Le 12 juin, les organes de presse régionaux rapportaient que les Saoudiens avaient accordé à Israël le droit de survoler leur espace aérien […] » (Muriel Mirak Weissbach, Israel’s Insane War on Iran Must Be Prevented., Global Research, 31 juillet 2010)
Dans la doctrine militaire post-11 septembre, ce déploiement massif d’équipement militaire a été défini comme un élément de la soi-disant « guerre mondiale au terrorisme », ciblant des organisations terroristes « non étatiques », incluant Al-Qaïda et les prétendus « états qui appuient le terrorisme », comprenant l’Iran, la Syrie, le Liban et le Soudan.
L’établissement de nouvelles bases militaires étasuniennes, le stockage systèmes d’armes perfectionnés, incluant des armes nucléaires tactiques, etc., ont été mis en œuvre en vertu de la doctrine de défense militaire préemptive sous l’égide de la « guerre mondiale au terrorisme ».
La guerre et la crise économique
Les plus vastes implications d’une attaque des États-Unis, de l’OTAN et d’Israël contre l’Iran sont lourdes de conséquences. La guerre et la crise économique sont intimement liées. D’une part, l’économie de guerre est financée par Wall Street, qui fait office de créancier de l’administration étasunienne. Les fabricants d’armes étasuniens sont d’autre part les récipiendaires des contrats d’approvisionnement de plusieurs milliards de dollars du département de la Défense pour des systèmes d’armes perfectionnés. En retour, « la bataille du pétrole » au Moyen-Orient et en Asie centrale sert directement les intérêts des géants anglo-étasuniens de l’industrie pétrolière.
Les États-Unis et leurs alliés « appellent à la guerre » au plus fort d’une dépression économique mondiale, cela, sans compter la plus grave catastrophe environnementale de l’Histoire. Cela prend une tournure amère, car l’un des joueurs importants (BP) sur l’échiquier géopolitique du Moyen-Orient et de l’Asie centrale, connu autrefois sous le nom Anglo-Persian Oil Company, est le responsable du désastre écologique dans le golfe du Mexique.
Désinformation médiatique
Face aux conséquences probables de ce que l’on affiche comme une opération « punitive » ad hoc contre les installations nucléaires iraniennes plutôt qu’une guerre totale, l’opinion publique, influencée par le battage médiatique, se montre tacitement favorable, indifférente ou ignorante. Pourtant, les préparatifs de guerre comprennent le déploiement d’armes nucléaires fabriquées par les États-Unis et Israël. Dans ce contexte, les effets dévastateurs d’une guerre nucléaire sont soit banalisés ou ne sont tout simplement pas mentionnés.
La « vraie crise » qui menace l’humanité, selon les médias et les gouvernements, ce n’est pas la guerre, mais le réchauffement planétaire. Les médias fabriquent des crises là où il n’y en a pas, comme la pandémie mondiale H1N1, qui représentait « un péril planétaire ». Toutefois, personne ne semble redouter une guerre nucléaire promue par les États-Unis.
La guerre contre l’Iran est présentée à l’opinion publique comme un problème parmi tant d’autres. Elle n’est pas vue comme une menace à la « Terre mère » comme l’est le réchauffement planétaire. Elle ne fait pas la une des journaux. Qu’une attaque contre l’Iran puisse mener à une escalade et déclencher une « guerre mondiale » ne fait l’objet de préoccupation.
Le culte du massacre et de la destruction
L’engin meurtrier mondial est aussi maintenu par un culte enraciné du massacre et de la destruction qui imprègne les films hollywoodiens, sans parler des séries sur le crime et la guerre diffusées à heure de grande écoute à la télévision réseau. Ce culte de la tuerie est cautionné par la CIA et le Pentagone, qui appuient (financent) les productions d’Hollywood, lesquelles servent d’instrument de propagande de guerre :
« L’ancien agent de la CIA Bob Baer nous a dit qu’il "existe une symbiose entre la CIA et Hollywood" et a révélé que l’ancien directeur de la CIA George Tenet est actuellement "à Hollywood où il discute avec les studios" » (Matthew Alford et Robbie Graham, Lights, Camera… Covert Action: The Deep Politics of Hollywood, Global Research, 31 janvier 2009).
La machine meurtrière est déployée au niveau planétaire, dans le cadre de la structure unifiée de commandement au combat. Elle est invariablement préservée comme instrument incontesté de paix et de prospérité mondiale par les institutions gouvernementales, les médias privés, ainsi que par les mandarins et intellectuels du nouvel ordre mondial issus des boîtes de réflexion et des instituts d'études stratégiques de Washington.
Une culture de massacre et de violence s’est incrustée dans la conscience humaine.
La guerre est largement acceptée comme une phase du processus sociétal : la patrie doit être « défendue » et protégée.
Dans les démocraties occidentales, on maintient « la violence légitimée » et les exécutions sommaires de « terroristes » comme des instruments nécessaires à la sécurité nationale.
La soi-disant communauté internationale entretient une « guerre humanitaire ». Elle n’est pas condamnée comme acte criminel et ses principaux artisans sont récompensés pour leur contribution à la paix mondiale.
Concernant l’Iran, ce qui se déroule constitue la légitimation absolue de la guerre au nom d’une notion illusoire de sécurité planétaire.
Article original en anglais : Preparing for World War III, Targeting Iran, Part I: Global Warfare traduit par Julie Léveque
1ère partie : La guerre planétaire
L’humanité est à un carrefour dangereux : la guerre contre l’Iran est à un « stade de préparation avancé » et des systèmes d’armes de haute technologie, incluant des ogives nucléaires, sont complètement déployés.
Cette aventure militaire est sur la planche à dessin du Pentagone depuis le milieu des années 1990. D’abord l’Irak, ensuite l’Iran, peut-on lire dans un document déclassifié de l’US Central Command.
L’escalade fait partie du programme militaire. Alors que l’Iran représente la prochaine cible, avec la Syrie et le Liban, ce déploiement militaire stratégique menace également la Corée du Nord, la Chine et la Russie.
Depuis 2005, les États-Unis et leurs alliés, incluant leurs partenaires de l’OTAN et Israël, ont été impliqués dans le vaste déploiement et le stockage de systèmes d’armes perfectionnés. Les systèmes de défense antiaérienne des États-Unis, des pays membres de l’OTAN et d’Israël sont totalement intégrés.
Il s’agit d’une tentative coordonnée du Pentagone, de l’OTAN et de l’armée israélienne (Tsahal), avec la participation militaire active de plusieurs pays partenaires non membres de l’OTAN, dont les États arabes de premier plan (les membres du Dialogue méditerranéen et de l’Initiative de coopération d’Istanbul) : l’Arabie Saoudite, le Japon, la Corée du Sud, l’Inde, l’Indonésie, Singapore, et, entre autres, l’Australie. (L’OTAN comprend 28 États membres. Vingt et un pays supplémentaires sont membres du Conseil de partenariat euro-atlantique (CPEA) et le Dialogue méditerranéen et l’Initiative de coopération d’Istanbul comportent 10 pays arabes plus Israël.)
Les rôles de l’Égypte, des États du Golfe et de l’Arabie Saoudite (au sein de l’alliance militaire élargie) sont particulièrement pertinents. L’Égypte contrôle le transit des navires de guerre et des pétroliers par le canal de Suez ; l’Arabie Saoudite et les États du Golfe occupent les lignes de côtes sud-ouest du golfe Persique, du détroit d’Ormuz et du golfe d’Oman. Au début juin, « l’Égypte aurait permis à un navire israélien et 11 navires étasuniens de passer par le canal de Suez […] en guise de signal clair à l’Iran. […] Le 12 juin, les organes de presse régionaux rapportaient que les Saoudiens avaient accordé à Israël le droit de survoler leur espace aérien […] » (Muriel Mirak Weissbach, Israel’s Insane War on Iran Must Be Prevented., Global Research, 31 juillet 2010)
Dans la doctrine militaire post-11 septembre, ce déploiement massif d’équipement militaire a été défini comme un élément de la soi-disant « guerre mondiale au terrorisme », ciblant des organisations terroristes « non étatiques », incluant Al-Qaïda et les prétendus « états qui appuient le terrorisme », comprenant l’Iran, la Syrie, le Liban et le Soudan.
L’établissement de nouvelles bases militaires étasuniennes, le stockage systèmes d’armes perfectionnés, incluant des armes nucléaires tactiques, etc., ont été mis en œuvre en vertu de la doctrine de défense militaire préemptive sous l’égide de la « guerre mondiale au terrorisme ».
La guerre et la crise économique
Les plus vastes implications d’une attaque des États-Unis, de l’OTAN et d’Israël contre l’Iran sont lourdes de conséquences. La guerre et la crise économique sont intimement liées. D’une part, l’économie de guerre est financée par Wall Street, qui fait office de créancier de l’administration étasunienne. Les fabricants d’armes étasuniens sont d’autre part les récipiendaires des contrats d’approvisionnement de plusieurs milliards de dollars du département de la Défense pour des systèmes d’armes perfectionnés. En retour, « la bataille du pétrole » au Moyen-Orient et en Asie centrale sert directement les intérêts des géants anglo-étasuniens de l’industrie pétrolière.
Les États-Unis et leurs alliés « appellent à la guerre » au plus fort d’une dépression économique mondiale, cela, sans compter la plus grave catastrophe environnementale de l’Histoire. Cela prend une tournure amère, car l’un des joueurs importants (BP) sur l’échiquier géopolitique du Moyen-Orient et de l’Asie centrale, connu autrefois sous le nom Anglo-Persian Oil Company, est le responsable du désastre écologique dans le golfe du Mexique.
Désinformation médiatique
Face aux conséquences probables de ce que l’on affiche comme une opération « punitive » ad hoc contre les installations nucléaires iraniennes plutôt qu’une guerre totale, l’opinion publique, influencée par le battage médiatique, se montre tacitement favorable, indifférente ou ignorante. Pourtant, les préparatifs de guerre comprennent le déploiement d’armes nucléaires fabriquées par les États-Unis et Israël. Dans ce contexte, les effets dévastateurs d’une guerre nucléaire sont soit banalisés ou ne sont tout simplement pas mentionnés.
La « vraie crise » qui menace l’humanité, selon les médias et les gouvernements, ce n’est pas la guerre, mais le réchauffement planétaire. Les médias fabriquent des crises là où il n’y en a pas, comme la pandémie mondiale H1N1, qui représentait « un péril planétaire ». Toutefois, personne ne semble redouter une guerre nucléaire promue par les États-Unis.
La guerre contre l’Iran est présentée à l’opinion publique comme un problème parmi tant d’autres. Elle n’est pas vue comme une menace à la « Terre mère » comme l’est le réchauffement planétaire. Elle ne fait pas la une des journaux. Qu’une attaque contre l’Iran puisse mener à une escalade et déclencher une « guerre mondiale » ne fait l’objet de préoccupation.
Le culte du massacre et de la destruction
L’engin meurtrier mondial est aussi maintenu par un culte enraciné du massacre et de la destruction qui imprègne les films hollywoodiens, sans parler des séries sur le crime et la guerre diffusées à heure de grande écoute à la télévision réseau. Ce culte de la tuerie est cautionné par la CIA et le Pentagone, qui appuient (financent) les productions d’Hollywood, lesquelles servent d’instrument de propagande de guerre :
« L’ancien agent de la CIA Bob Baer nous a dit qu’il "existe une symbiose entre la CIA et Hollywood" et a révélé que l’ancien directeur de la CIA George Tenet est actuellement "à Hollywood où il discute avec les studios" » (Matthew Alford et Robbie Graham, Lights, Camera… Covert Action: The Deep Politics of Hollywood, Global Research, 31 janvier 2009).
La machine meurtrière est déployée au niveau planétaire, dans le cadre de la structure unifiée de commandement au combat. Elle est invariablement préservée comme instrument incontesté de paix et de prospérité mondiale par les institutions gouvernementales, les médias privés, ainsi que par les mandarins et intellectuels du nouvel ordre mondial issus des boîtes de réflexion et des instituts d'études stratégiques de Washington.
Une culture de massacre et de violence s’est incrustée dans la conscience humaine.
La guerre est largement acceptée comme une phase du processus sociétal : la patrie doit être « défendue » et protégée.
Dans les démocraties occidentales, on maintient « la violence légitimée » et les exécutions sommaires de « terroristes » comme des instruments nécessaires à la sécurité nationale.
La soi-disant communauté internationale entretient une « guerre humanitaire ». Elle n’est pas condamnée comme acte criminel et ses principaux artisans sont récompensés pour leur contribution à la paix mondiale.
Concernant l’Iran, ce qui se déroule constitue la légitimation absolue de la guerre au nom d’une notion illusoire de sécurité planétaire.
Article original en anglais : Preparing for World War III, Targeting Iran, Part I: Global Warfare traduit par Julie Léveque
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