Les Français pensent qu’ils ont fait œuvre utile en acculturant une partie du continent africain. Ils pensent aujourd’hui faire œuvre utile en soutenant le Maroc, Etat qui a annexé le Sahara occidental, un des derniers pays colonisateurs de la planète.
En Algérie, on comprend facilement les intérêts qui lient les deux Etats. La France continue de se comporter comme le protecteur du Maroc ou du moins de ses intérêts au niveau des Nations Unies. Ce membre du Conseil de sécurité renie ses propres principes et ceux de l’ONU en réitérant son appui à une thèse qui réfute le droit à l’autodétermination des peuples. La logique des représentants de l’Etat français consiste à circonscrire le problème de la colonisation et de l’exploitation des peuples par d’autres peuples. Or, ils ne peuvent admettre que la colonisation est un crime condamnable et condamné par l’humanité entière et continuer à soutenir la colonisation marocaine qui dénie au peuple sahraoui le droit à l’autodétermination.
A moins que la France, en reconnaissant son passé colonial, ne craigne de voir surgir des mouvements d’autodétermination en Guadeloupe ou d’autres départements et territoires d’outre-mer et de ne pouvoir s’y opposer. La position française et le rapport de Kofi Annan sur la question sahraouie choquent l’opinion publique algérienne car il dénie à un peuple de choisir s’il veut être marocain ou simplement libre. Un peuple qui lutte depuis des dizaines d’années pour se libérer du joug colonial espagnol, puis marocain, a au moins le droit de choisir son avenir.
Si, pour le président de l’Assemblée française, la géographie ne peut changer, en Algérie aussi, nous pensons la même chose. Il est difficile pour les décideurs et le peuple algériens de savoir que le voisin du Nord soutient celui de l’Ouest dans la poursuite de la colonisation de celui du Sud-Ouest.
En Algérie, on comprend facilement les intérêts qui lient les deux Etats. La France continue de se comporter comme le protecteur du Maroc ou du moins de ses intérêts au niveau des Nations Unies. Ce membre du Conseil de sécurité renie ses propres principes et ceux de l’ONU en réitérant son appui à une thèse qui réfute le droit à l’autodétermination des peuples. La logique des représentants de l’Etat français consiste à circonscrire le problème de la colonisation et de l’exploitation des peuples par d’autres peuples. Or, ils ne peuvent admettre que la colonisation est un crime condamnable et condamné par l’humanité entière et continuer à soutenir la colonisation marocaine qui dénie au peuple sahraoui le droit à l’autodétermination.
A moins que la France, en reconnaissant son passé colonial, ne craigne de voir surgir des mouvements d’autodétermination en Guadeloupe ou d’autres départements et territoires d’outre-mer et de ne pouvoir s’y opposer. La position française et le rapport de Kofi Annan sur la question sahraouie choquent l’opinion publique algérienne car il dénie à un peuple de choisir s’il veut être marocain ou simplement libre. Un peuple qui lutte depuis des dizaines d’années pour se libérer du joug colonial espagnol, puis marocain, a au moins le droit de choisir son avenir.
Si, pour le président de l’Assemblée française, la géographie ne peut changer, en Algérie aussi, nous pensons la même chose. Il est difficile pour les décideurs et le peuple algériens de savoir que le voisin du Nord soutient celui de l’Ouest dans la poursuite de la colonisation de celui du Sud-Ouest.
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