La prison de Salé a été le théâtre, hier, lundi 16 mai après midi et jusque dans la soirée, d’une violente mutinerie des prisonniers « islamistes ». Les échauffourées avec les forces de l’ordre auraient fait une trentaine de blessés. Les détenus protestent contre leurs conditions de détention, mais aussi contre l’interdiction d’utiliser des téléphones portables et internet. Mardi matin, les affrontements auraient repris. A Tanger également, les prisonniers haussent le ton.
a tension était à son comble lundi 16 mai après midi et dans la soirée, à la prison Zaki de Salé. Les forces de l’ordre sont intervenues pour réprimer une mutinerie des prisonniers « salafistes ». Ces derniers, refugiés sur le toit des bâtiments, répondaient aux grenades lacrymogènes des forces policières par des jets de pierres. Les affrontements auraient duré jusque tard dans la soirée, vers 22 heures.
Au moins une trentaine personnes auraient été blessées lors de ces affrontements, dont 8 policiers et des gardes pénitentiaires, ajoute la MAP. L'un des détenus, compté parmi les blessés, serait tombé du toit.
« Les détenus, pour la plupart des salafistes, ont protesté parce que l'administration de la prison a décidé de les priver de certaines choses qu'ils avaient auparavant, comme le téléphone et internet », a déclaré à l'AFP Abderrahim Mouhtad, président de l'association Annassir qui défend les prisonniers « salafistes ».
Selon un membre des familles des prisonniers, « les responsables de la prison voulaient mettre la main sur un détenu soupçonné d'avoir diffusé récemment des vidéos sur Youtube on l'on voit des prisonniers salafistes protester, à l'intérieur de la prison, contre leurs conditions de détention ».
La MAP, pour sa part, parle de détenus qui ont « brutalisé violemment » et empêché « cinq gardiens de cet établissement pénitentiaire » d'accomplir leur travail, obligeant les forces de l’ordre à intervenir « pour rétablir l’ordre ». L’agence officielle dit citer des « témoins oculaires ».
La plupart des détenus de la prison Zaki de Salé ont été arrêtés suite aux attentats de Casablanca en 2003. Ils seraient entre 200 et plus de 320 personnes.
l’heure où nous publions ces lignes, la MAP rapporte que des affrontements ont éclaté à nouveau, mardi matin. « Cinq employés de la prison » ont été « séquestrés » par les détenus, ajoute l’agence officielle. Elle fait également état de gardiens « blessés » et « hospitalisés ». A la prison de Tanger aussi, les prisonniers ont commencé à protester ce mardi matin (vidéo ci-dessous).
Omar Baldé
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a tension était à son comble lundi 16 mai après midi et dans la soirée, à la prison Zaki de Salé. Les forces de l’ordre sont intervenues pour réprimer une mutinerie des prisonniers « salafistes ». Ces derniers, refugiés sur le toit des bâtiments, répondaient aux grenades lacrymogènes des forces policières par des jets de pierres. Les affrontements auraient duré jusque tard dans la soirée, vers 22 heures.
Au moins une trentaine personnes auraient été blessées lors de ces affrontements, dont 8 policiers et des gardes pénitentiaires, ajoute la MAP. L'un des détenus, compté parmi les blessés, serait tombé du toit.
« Les détenus, pour la plupart des salafistes, ont protesté parce que l'administration de la prison a décidé de les priver de certaines choses qu'ils avaient auparavant, comme le téléphone et internet », a déclaré à l'AFP Abderrahim Mouhtad, président de l'association Annassir qui défend les prisonniers « salafistes ».
Selon un membre des familles des prisonniers, « les responsables de la prison voulaient mettre la main sur un détenu soupçonné d'avoir diffusé récemment des vidéos sur Youtube on l'on voit des prisonniers salafistes protester, à l'intérieur de la prison, contre leurs conditions de détention ».
La MAP, pour sa part, parle de détenus qui ont « brutalisé violemment » et empêché « cinq gardiens de cet établissement pénitentiaire » d'accomplir leur travail, obligeant les forces de l’ordre à intervenir « pour rétablir l’ordre ». L’agence officielle dit citer des « témoins oculaires ».
La plupart des détenus de la prison Zaki de Salé ont été arrêtés suite aux attentats de Casablanca en 2003. Ils seraient entre 200 et plus de 320 personnes.
l’heure où nous publions ces lignes, la MAP rapporte que des affrontements ont éclaté à nouveau, mardi matin. « Cinq employés de la prison » ont été « séquestrés » par les détenus, ajoute l’agence officielle. Elle fait également état de gardiens « blessés » et « hospitalisés ». A la prison de Tanger aussi, les prisonniers ont commencé à protester ce mardi matin (vidéo ci-dessous).
Omar Baldé
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