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Marrakech: un parlementaire échoue au CEP

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  • #16
    Je ne vois pas de problème à ce qu'on n'exige pas de diplôme aux élus du peuple.
    La gouvernance parlementaire au Maroc : défis et possibilités


    La bonne gouvernance parlementaire ne pourrait se réaliser que si le Parlement transcende son rôle "classique" d’institution de législation et de contrôle, pour se consacrer à celui d’ajustement des politiques publiques, ont souligné les participants à un dîner-débat organisé, vendredi soir à Rabat, sous le thème "la gouvernance parlementaire au Maroc : défis et possibilités".
    Les participants ont précisé que la gouvernance parlementaire requiert un plan d’action claire, des structures organisationnelles souples et transparentes et des parlementaires qualifiés, en plus de l’ajustement des politiques publiques.
    Ils ont également noté que le Parlement devra intervenir pour l’évaluation des grands projets et de leurs retombées sur les citoyens et ce via des structures nécessaires, des données authentiques et d’une formation adéquate.
    L’examen par le Parlement de dossiers très "importants et complexes" pour l’Etat nécessite l’existence de parlementaires qualifiés ayant une perception large des dossiers qui leur sont confiés et de propositions qui leur sont fournies par le gouvernement, ainsi que le contrôle de mécanismes de l’ajustement des projets publics, ont-ils ajouté.
    Concernant l’examen du projet de loi de finances par les parlementaires, les participants ont souligné à cet égard l’importance de cette opération dans la réalisation de l’équité et l’égalité dans le paiement de l’impôt et la jouissance des richesses nationales. Il s’agit aussi, ont-ils dit, de veiller sur le respect de l’approche du genre dans la redistribution du budget.
    Les intervenants ont en outre évoqué les obstacles qui se dressent devant les parlementaires au moment de l’examen du projet de loi de finances, en l’occurrence la difficulté des notions utilisées dans le projet de loi, le manque des moyens de travail et des cadres techniques pouvant assister les parlementaires dans ce domaine.
    Initiée par la "Revue Marocaine d’Audit et de Développement" (REMA), l’Unité de formation et de recherche (UFR) "stratégie et gouvernance des organisations", la Fondation allemande "Hanns-Seidel", cette rencontre a été animé par des universitaires et parlementaires notamment par Mohamed Harakat, professeur universitaire et directeur de REMA, M. Mohamed Dasser, doyen de la faculté de Droit à Mohammadia, et la parlementaire Nouzha Skkali.
    Réalisé en coopération avec le centre marocain des études stratégiques, la gouvernance globale et la faculté de droit de Rabat, ce dîner-débat a vu la présentation de plusieurs exposés notamment sur "le rôle des parlementaires dans le processus d’examen du projet de loi des finances", "le rôle de l’administration parlementaire dans l’appui de l’action des parlementaires", "l’information, élément stratégique et la gouvernance parlementaire", et "la gouvernance et la loi parlementaire".(MAP)

    tanmia.ma


    vous pensez pas qu'il faut au moins une licence pour etre à la hauteur de cette fonction, il s'agit de lois, budgets, projets etc l'avenir d'un pays quoi?
    de plus exiger un niveau aura pour effet de nous debarasser de beaucoup de parasites politiques s7ab chkara

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    • #17
      yen a pas quoi? Un parlemantaire analpahbéte qui se fait traduire les texte en darija algérien ?
      Non, en tous les cas, pas dans les grandes villes, comme á Marrakech
      des parlementaire analphabetes, y'en a chez toi ou pas? portant c'est une question simple

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      • #18
        Genre Baddaz, mansali06 vous êtes des lumières ? (rire pré-enregistré)

        L'immense majorité de vos contributions feraient éclater de rire n'importe quelle classe de CM1, une véritable insulte à l'intelligence, et vous vous croyez en mesure de vous foutre de la gueule des autres ?
        tu fais pas partie des autres alors tant mieux monsieur le sage qui observe mais n'apporte rien d’intelligent à la discussion
        Lis bien le topic, tu dois me remercier puisque tu dormira moins bete ce soir.Donc, le sujet est le niveau scolaire des parlementaires, qui décident de ton avenir monsieur molière (rire selon le potentiel de ton imagination)
        Dernière modification par baddaz, 06 juillet 2011, 21h08.

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        • #19
          Il faut que le 20 février mets ca dans son agenda, exiger que les parlementaires aient au moins un bac+2 ou +3, les partis politiques classiques ont montré leur degré limité en ce qui concerne les propositions de reformes pour que le champ politique s'améliore, ca doit venir d'ailleurs du 20 février ...

          S'ils mettent de la pression, le régime bougera dans ce sens.

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          • #20
            soufiane

            Personnellement j'aurai bien aimé qu'on impose un bac+2 ou bac+3 minimum pour pouvoir se présenter aux élections législatives, ca nous mettra au même niveau que le congres US ou la quasi majorité des sénateurs américains sont bien diplômés ...

            Je ne vois comment un analphabète pourra comprendre et discuter la loi de finance proposée par le gouvernement aux parlementaires ...
            L´idée est bonne et sa serai formidable, si on arrive un jours à avoir des parlementaires tous bien diplomés et chacun dans son domaine.
            Mais le faire par une lois c'est pas conforme ni à la constitution, ni à la demcratie, ni à l'egalité des citoyens en droit et devoir. Comment peut on interdire à un citoyen de voter ou d'etre condidat parcequ'il est analphabete?
            Sa
            doit etre plutot une lois non dite on interne des parties politiques quand ils choisissent leur liste de candidats.

            Consernant ta remar
            que sur sa mise sur la liste des souhaits à gougous des 20fev ne crois pas que tout ce qu'ils souhaitent est realisable ou qu'il le soit dans un futur proche

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            • #21
              Taguasouth

              On n'a pas de partis politiques sérieux pour ne proposer aux élections que des gens bac+x ...

              Donc ca doit être imposé par loi et la rue qui le demande, un sénateur doit avoir un minimum de niveau pour pouvoir penser politique d'état d'une façon globale, d'ailleurs même au parlement comment un sénateur analphabète pourra tenir tète en arguments a un ministre très bien diplômés? C’est un déséquilibre et ca rends le parlement faible c'est une réalité, donc je crois que ca doit être imposé par loi sur les partis politiques, tout cela avant les prochaines élections ...

              En même temps ca donnera un model aux marocains qu'il faut étudier ca fait partie de la réussite sociale, parce que en général les gens quand ils voient flan w flan sénateurs analphabètes ... ils te disent pourquoi étudier? On peut devenir aussi des sénateurs sans étudier quoi que ce soit ... tu vois l'image et les valeurs que ca incarne !!!
              Dernière modification par soufiane-oujda, 07 juillet 2011, 00h42.

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              • #22
                soufiane

                On n'a pas de partis politiques sérieux pour ne proposer aux élections que des gens bac+x ...

                Donc ca doit être imposé par loi et la rue qui le demande, un sénateur doit avoir un minimum de niveau pour pouvoir penser politique d'état d'une façon globale, d'ailleurs même au parlement comment un sénateur analphabète pourra tenir tète en arguments a un ministre très bien diplômés? C’est un déséquilibre et ca rends le parlement faible c'est une réalité, donc je crois que ca doit être imposé par loi sur les partis politiques, tout cela avant les prochaines élections ...
                Sur le fond je suis d'accord avec toi.
                Ma question est ce possible juridiquement d'interdire à un citoyen marocain de ne pas voter ou de ne pas se presenter à des elections à cause de son analphabitisme? je suis pas juriste, mais j'ai des doutes que ca soit possible, parce que pour moi c'est de la segregation et de la stigmatisation. Mais il y'a des pays qui interdisent aux analphabetes de se presenter aux legislatives, je citerai le Bresile, mais il a une constitution conforme à cette lois d'interdiction et ils doivent pas avoir un diplome mais seulement savoir lire et ecrire.

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                • #23
                  ombien coute un député au maroc ? Combien gagnent nos députés

                  · Une indemnité forfaitaire de 36.000 dirhams par mois

                  · L’absentéisme, la tare des parlementaires

                  NOUS les choisissons, ils nous représentent et nous coûtent cher. Contre le service fourni, les députés ont droit à une indemnité forfaitaire mensuelle de 36.000 dirhams exonérée d’impôt. Sur ce montant, ils versent les cotisations sociales (retraite et assurance-maladie) et des «redevances» aux partis.
                  Le «traitement» n’est pas le même pour tous, il diffère selon que l’on est président de groupe ou d’une commission ou encore membre du bureau de la Chambre.
                  Ces «honorables» ont droit à une indemnité supplémentaire de 7.000 dirhams par mois. Ce qui porte leurs gains à 43.000 dirhams. Mais le «salaire» le plus important est celui servi au président de la Chambre. Il dépasse de loin celui des autres parlementaires.
                  Son indemnité forfaitaire mensuelle est de 42.666 dirhams. A cela il faut ajouter tout un package d’avantages: une indemnité de représentation de l’ordre de 18.000 dirhams, une indemnité de logement de 15.000 dirhams, une autre relative à l’ameublement 5.000 dirhams, voitures de fonction, chauffeurs, cuisiniers… De plus, les frais d’eau, d’électricité et de chauffage sont pris en charge.
                  Le salaire du président de la Chambre des représentants est équivalent à celui du Premier ministre. Mais il a n’a pas droit aux frais d’investiture ou de cessation de fonction.
                  Ainsi, au «traitement de base» se greffent toutes sortes d’indemnités portant le salaire à plus de 80.000 dirhams par mois. Tous les avantages accordés sont précisés dans un décret, mais qui n’a jamais été publié au Bulletin Officiel. Le personnel du Parlement a «l’ordre de ne pas le divulguer». Vive la transparence!
                  Même avec ces niveaux d’indemnisation, nos députés «rechignent» à remplir leur contrat et à être présent au Parlement. Pour la plupart, l’absentéisme est la règle. Un comportement qui révolte le contribuable, pour lequel ils sont «surpayés» par rapport au travail fourni.
                  Dans d’autres pays, le débat sur des sanctions à l’encontre des parlementaires qui s’absentent est lancé. Une des sanctions envisagées est d’opérer des ponctions sur l’indemnité mensuelle.
                  En plus du prestige lié au «titre» et des facilités qu’il accorde en termes de contacts et d’accès à l’information, les parlementaires bénéficient d’une ribambelle d’autres avantages: une remise de 50% dans les hôtels, la gratuité dans les trains et une remise de 60% sur le transport aérien.
                  Les députés ont également droit à des frais de déplacement à l’étranger de 2.500 dirhams par jour, et le voyage s’effectue en première classe. «Généralement, les pays arabes et africains offrent des prises en charge totales quand ils invitent les parlementaires. En revanche, dans les pays européens et aux Etats-Unis, les parlementaires s’acquittent de toutes les charges», confie à L’Economiste un ancien député.
                  Une fois la législature terminée, le parlementaire bénéficie d’une pension à vie. Il perçoit 5.000 DH par mois pour une législature, 7.000 DH pour deux, et 9.000 DH pour trois et plus.
                  Le clivage privé/public est également présent au Parlement. Les parlementaires qui émanent du secteur privé, surtout ceux qui sont dans des activités indépendantes, ne sont pas confrontés au problème de cumul de salaires.
                  En revanche, le salaire des fonctionnaires devenus députés est gelé durant toute la législature. Ce qui rend leur rétribution «nullement attrayante». C’est peut-être même une explication au niveau élevé d’absentéisme des parlementaires! Peu «motivés», ils préfèrent bouder les commissions et les plénières.
                  A un moment, ils avaient souhaité une augmentation de 20.000 dirhams pour être plus à «l’aise» mais ils n’ont eu que 6.000 dirhams (auparavant, un parlementaire recevait 30.000 dirhams).

                  --------------------------------------------------------------------------------


                  Un poids de 249 millions de dirhams



                  A elle seule, la Chambre des représentants coûte au contribuable 249,043 millions de dirhams, dont 84% en dépenses de personnel (fonctionnaires et députés), soit près de 208,192 millions de dirhams. Le reste étant affecté au matériel et à des dépenses diverses.
                  Pour l’exercice 2007, 303.000 dirhams sont affectés à l’entretien et à la réparation du matériel informatique. Au transport, la Chambre des représentants a consacré 550.000 dirhams au comblement du déficit en véhicule pour le transport des parlementaires. Un montant de 340.000 dirhams est consacré au pèlerinage.


                  Source leconomiste

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                  • #24
                    Un membre du parlement du partie union constitutionnelle a échoué au certificat d’études primaires (chahada al ibtidaia )avec une note de 2.44/10
                    une preuve !
                    ce que veut le Makhzen aux parlements pour faire passer ses lois ?
                    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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