Je ne vois pas de problème à ce qu'on n'exige pas de diplôme aux élus du peuple.
La bonne gouvernance parlementaire ne pourrait se réaliser que si le Parlement transcende son rôle "classique" d’institution de législation et de contrôle, pour se consacrer à celui d’ajustement des politiques publiques, ont souligné les participants à un dîner-débat organisé, vendredi soir à Rabat, sous le thème "la gouvernance parlementaire au Maroc : défis et possibilités".
Les participants ont précisé que la gouvernance parlementaire requiert un plan d’action claire, des structures organisationnelles souples et transparentes et des parlementaires qualifiés, en plus de l’ajustement des politiques publiques.
Ils ont également noté que le Parlement devra intervenir pour l’évaluation des grands projets et de leurs retombées sur les citoyens et ce via des structures nécessaires, des données authentiques et d’une formation adéquate.
L’examen par le Parlement de dossiers très "importants et complexes" pour l’Etat nécessite l’existence de parlementaires qualifiés ayant une perception large des dossiers qui leur sont confiés et de propositions qui leur sont fournies par le gouvernement, ainsi que le contrôle de mécanismes de l’ajustement des projets publics, ont-ils ajouté.
Concernant l’examen du projet de loi de finances par les parlementaires, les participants ont souligné à cet égard l’importance de cette opération dans la réalisation de l’équité et l’égalité dans le paiement de l’impôt et la jouissance des richesses nationales. Il s’agit aussi, ont-ils dit, de veiller sur le respect de l’approche du genre dans la redistribution du budget.
Les intervenants ont en outre évoqué les obstacles qui se dressent devant les parlementaires au moment de l’examen du projet de loi de finances, en l’occurrence la difficulté des notions utilisées dans le projet de loi, le manque des moyens de travail et des cadres techniques pouvant assister les parlementaires dans ce domaine.
Initiée par la "Revue Marocaine d’Audit et de Développement" (REMA), l’Unité de formation et de recherche (UFR) "stratégie et gouvernance des organisations", la Fondation allemande "Hanns-Seidel", cette rencontre a été animé par des universitaires et parlementaires notamment par Mohamed Harakat, professeur universitaire et directeur de REMA, M. Mohamed Dasser, doyen de la faculté de Droit à Mohammadia, et la parlementaire Nouzha Skkali.
Réalisé en coopération avec le centre marocain des études stratégiques, la gouvernance globale et la faculté de droit de Rabat, ce dîner-débat a vu la présentation de plusieurs exposés notamment sur "le rôle des parlementaires dans le processus d’examen du projet de loi des finances", "le rôle de l’administration parlementaire dans l’appui de l’action des parlementaires", "l’information, élément stratégique et la gouvernance parlementaire", et "la gouvernance et la loi parlementaire".(MAP)
tanmia.ma
vous pensez pas qu'il faut au moins une licence pour etre à la hauteur de cette fonction, il s'agit de lois, budgets, projets etc l'avenir d'un pays quoi?
de plus exiger un niveau aura pour effet de nous debarasser de beaucoup de parasites politiques s7ab chkara
Commentaire