Dette-"Le diable" sonne à la porte des Etats, selon Axa
jeudi 4 août 2011 13h14
PARIS, 4 août (Reuters) - Les gouvernements qui ont choisi d'endetter leurs pays afin de soutenir la croissance ont conclu un "pacte avec le diable", a soutenu jeudi le PDG d'Axa (AXAF.PA: Cotation) Henri de Castries.
Les risques d'une contagion de la crise de la dette souveraine grecque causent actuellement de violentes turbulences sur les marchés et font craindre une nouvelle crise financière à certains observateurs.
"Je crois que ce n'est pas un secret de dire que depuis plus de 30 ans les Etats développés ont soutenu leur croissance en augmentant leur dette et pour certains d'entre eux leurs prélèvements", a-t-il fait valoir lors d'une conférence de presse dédiée aux résultats semestriels du groupe d'assurances. "Ceci est un pacte faustien, c'est à dire un pacte avec le diable, et un jour le diable sonne à la porte pour exiger le paiement de sa note", a commenté Henri de Castries.
"La bonne nouvelle c'est qu'il y a une solution", a-t-il conclu, appelant les Etats à engagé une "vraie réflexion" sur le niveau de leurs dépenses.
jeudi 4 août 2011 13h14
PARIS, 4 août (Reuters) - Les gouvernements qui ont choisi d'endetter leurs pays afin de soutenir la croissance ont conclu un "pacte avec le diable", a soutenu jeudi le PDG d'Axa (AXAF.PA: Cotation) Henri de Castries.
Les risques d'une contagion de la crise de la dette souveraine grecque causent actuellement de violentes turbulences sur les marchés et font craindre une nouvelle crise financière à certains observateurs.
"Je crois que ce n'est pas un secret de dire que depuis plus de 30 ans les Etats développés ont soutenu leur croissance en augmentant leur dette et pour certains d'entre eux leurs prélèvements", a-t-il fait valoir lors d'une conférence de presse dédiée aux résultats semestriels du groupe d'assurances. "Ceci est un pacte faustien, c'est à dire un pacte avec le diable, et un jour le diable sonne à la porte pour exiger le paiement de sa note", a commenté Henri de Castries.
"La bonne nouvelle c'est qu'il y a une solution", a-t-il conclu, appelant les Etats à engagé une "vraie réflexion" sur le niveau de leurs dépenses.
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